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Avec sa carrière en dents de scie comportant les pires excès des mauvais goûts et certaines trouvailles de génie, les Dandy Warhols restent toutefois un groupe majeur de la scène indépendante des années 90's, aux côtés du Brian Jonestown Massacre et tout leur entourage psychédélique. Ils étaient présents à Bordeaux pour défendre leur dernier album This Machine en live. Nous avons rencontré leur guitariste, Pete Holmström, pour un bref retour sur leur parcours assez étrange.


On remarque une constante évolution à travers votre œuvre, qui s'est arrêtée à partir de Welcome To The Monkey House. Avec This Machine la boucle est bouclée ?

THE DANDY WARHOLS: En tant que musiciens, nous continuons à mûrir. Même si on retrouve parfois des réminiscences, on ne peut pas sortir à chaque fois le même album... On a toujours pensé que c'était une mauvaise idée, mais on en est pas très conscients... les chansons d'un album à l'autre se confondaient presque. Cette fois, nous avons une approche plus différente, épurée de tous nos excès.

Les excès ?

THE DANDY WARHOLS: Sur notre album précédent, on a enregistré 7 ou 8 pistes de musique, de sons, pour chaque chanson... Parfois, il y avait même trois pistes pour la batterie, ce qui était... ridicule. Mais c'était quelque chose qu'on avait besoin de faire pour ce disque. Pour le nouvel album, on a fait l'opposé exact.

This Machine n'a pas été enregistré sur votre propre label, mais sur un label de Métal... Désolé j'me rappelle plus du nom.

DANDY WARHOLS : Ah oui... Euh comment s'appelle-t-il déjà... Ah merde j'ai oublié ! Bref, nous avons enregistrés notre album nous-mêmes, et le label l'a juste sorti. En Europe c'est sorti sur Naïve Records, un excellent label que vous devez absolument connaître. On s'est rendu compte qu'on était nuls quand il s'agissait de produire l'album... On mixe et enregistre bien-sûr nos albums nous mêmes, mais on ne sait pas trop les distribuer et en faire la promotion, attirer l'attention des gens. C'est la difficulté avec la musique indépendante: on doit engager des gens qui aiment absolument ce qu'ils font dans ce domaine. Et nous on aime pas ça

Qu'est-ce qui a changé de ce milieu indépendant entre les années 90 et aujourd'hui ?

DANDY WARHOLS : Dans les années 90, ce qu'on devait faire semblait plus évident. Tu montais ton groupe, tu partais en tournée, puis tu enregistrais un album sur un label indépendant, et tu finissais signé sur une grosse maison de disque... tout simplement. Aujourd'hui je ne vois pas vraiment... Tu peux faire une vidéo, la mettre sur le net et attendre avec espoir que des gens viennent te voir sur youtube mais il y a tellement de trucs... Internet a ouvert le monde sur tout et n'importe quoi, et se faire remarquer dans tout ce chaos est incroyablement difficile. Je pense qu'il y a des tonnes de musique vraiment géniale qu'on ne pourra jamais écouter parce qu'on a pas le temps, la patience de survoler tout ce que les gens font...

Aujourd'hui, il existe une énorme scène de revival psychédélique. Votre groupe Pete International Airport a d'ailleurs joué au Austin Psychefest dans le TEXAS l'année dernière, notamment avec les Black Angels. Les Dandy Warhols appartiendraient-ils à cette même scène ?

DANDY WARHOLS : Je pense qu'on vient tous à peu près du même endroit, mais notre approche de la musique est différente de beaucoup d'entre eux. Chaque groupe qui jouait au Psychefest était plus ou moins mon groupe préféré, ils sont tous tellement bons. Mais je ne veux pas me contenter de faire juste ça, j'aime le fait que les Dandy Warhols essaient de faire n'importe quoi. On a essayé le funk, et même des choses qu'on aurait probablement jamais dû tenter... C'est tout de même amusant d'essayer de toucher à tout. A mon sens, la musique psychédélique est un peu trop restrictive, limitée d'une certaine manière...

Parlons du film Dig, qui vous a plus ou moins fait connaître avec le Brian Jonestown Massacre. Vous avez plusieurs fois reproché au film d'avoir été scénarisé par la réalisatrice au détriment de la vérité. Qu'en est-il ?

DANDY WARHOLS : Je n'aime pas le fait que ça ne soit pas une histoire linéaire. Des moments ont été tronqués au montage pour finir ailleurs... Des allé-retours anachroniques... Ils ont montré le Brian Jonestown Massacre dans une moindre mesure de ce qu'ils faisaient, seulement leurs périodes les plus mauvaises. On était d'accord au début du tournage parce qu'on pensait que le film allait être sur la musique, et sa conception, ce qui était notre obsession avec le Brian Jonestown Massacre... Et finalement le film finit par montrer une rivalité qui n'existe pas. Au fil des années, on a jamais été ennemis. J'ai un autocollant du Brian Jonestown sur ma guitare depuis le premier jour... et depuis 17 ans il y est encore, bien que complètement déchiré... S'ils y avaient eu vraiment des ennuis, je l'aurais enlevé, jeté mon t-shirt et je n'aurais plus écouté leur musique... C'est mon groupe préféré depuis des toujours.

On rêve d'une tournée commune des Dandy Warhols et du Brian Jonestown. Un jour peut-être ?

DANDY WARHOLS : On en parle beaucoup. Le problème c'est l'argent. Non pas que l'un de nous soit radin, mais ça n'a aucun sens financièrement. Chacun part en tournée de son côté pour faire son beurre. Ensemble, on gagne moins. C'est frustrant car on veut tous le faire, parce qu'on sait que c'est ce qu'on a besoin de faire, montrer au gens que ces conneries d'embrouilles sont terminées... Bien sur on doit éviter de se bagarrer tous les soirs ! Si ça arrive rien qu'une fois, y'aura toujours un gars avec un caméra pour filmer ça ahahahah.

Retrouvez des photos du concert des Dandy Warhols sur notre page Facebook : http://www.facebook.com/ForcesParalleles et sur à l'adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/aftershow




             



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