Le 26 Octobre 2021 par DERWIJES

A chaque sortie d'un nouveau Bond, le web se retrouve à grouiller de listes listant les meilleurs films de la saga. Et trop souvent Demain ne meurt jamais se retrouve en bas de la liste ou, au mieux, au milieu. Mais pourquoi tant de haine ? Ce n'est certes pas l'entrée la plus imaginative de la série mais c'est un Bond by the numbers, comme disent les mangeurs de pudding. Il reprend la formule de GoldenEye en la ré-adaptant un peu et ça fonctionne toujours aussi bien. Même mieux sur certains points, Michele YEOH est l'une des meilleures Bond Girl, enfin une qui sait casser du genou par elle même ! Elle finit bien par jouer la demoiselle en détresse à la fin mais on lui pardonne, elle a même une scène d'action rien que pour elle, alors que les producteurs tentent d'imiter le succès du cinéma d'action hong-kongais des 90's de John WOO et cie, comme ils l'ont fait à l'époque de Bruce LEE pour l'Homme au Pistolet d'Or. Le méchant de Jonathan PRYCE est souvent critiqué mais son plan n'est pas si bête que ça et surtout il fait très bien le méchant vicelard, sa mort est attendue et satisfaisante. Allez, s'il faut râler, je dirais que toute la fusillade finale dans le complexe du méchant dure trop longtemps et que l'homme de main de service manque de caractère. Un géant allemand blond qui résiste au coups, on a vu mieux.

Demain ne meurt jamais marque aussi l'arrivée de David ARNOLD, qui frappe un grand coup en signant l'instru pour Sheryl CROW. La meilleure chanson Bond de la période Brosnan, presque ex-aequo avec le "Surrender" de K.D. Lang. Pour l'anecdote, le groupe SAINT ANTOINE avait aussi tenté sa chance en proposant un morceau que Pierce Brosnan avait proposé pour le générique, sans succès. Sans être à la hauteur de Sheryl Crow, le titre vaut le détour, n'hésitez pas à aller l'écouter !
Après John Barry, David Arnold est facilement le meilleur compositeur de la série. Il y apporte des sonorités électroniques contemporaines tout en renouant avec l'esprit orchestral d'origine. Il excelle aussi bien dans les scènes d'action "White Knight" que dans les parties émouvantes "The Sinking of the Devonshire" et y infuse une saveur orientale pour coller à l'ambiance chinoise "Kowloon Bay". Pas mal pour un jeune compositeur !

Le 26 Octobre 2021 par DERWIJES

GoldenEye ! Mon Bond préféré avec Bons Baisers de Russie ! Il est excellent parce qu'il réussit à mettre Bond à jour tout en gardant intact l'esprit de la série. Voyage à travers le monde, méchant qui domine la planète, superbe femme à ses côtés, course-poursuite en véhicule, cascades, grosse scène d'action finale dans la base du méchant. Tout y est, avec des twists bienvenus : le méchant a un lien personnel avec Bond, il a une femme de main sadique plutôt qu'un homme de main (idée reprise à Dangeureusement Vôtre); M est une femme qui n'est pas impressionnée par Bond; la Bond Girl est plus indépendante qu'à l'accoutumée (mais pas trop non plus, faut pas déconner). La formule fonctionne. Pour moi, Brosnan est Bond, tout simplement. C'est celui à qui j'associe le nom, probablement parce que le film est sorti l'année de ma naissance et que j'ai grandi alors que ses films et ses jeux sortaient. Premier Bond à vraiment bénéficier de l'univers vidéo-ludique aussi !

Comme Marco, j'étais prêt à jeter la partition d'Eric SERRA à la poubelle. Avec le recul, il y a encore des passages que je jette aux orties sans hésiter, comme "Ladies First" ou le Gunbarrell plastique et moche. Mais on y trouve aussi de bons moments : l'introduction "GoldenEye Overture" colle avec la mission d'infiltration; "Whispering Statues" traduit l'atmosphère étrange du cimetière de statue, peut-être le décor le plus cool de toute la série. Effectivement, il se loupe complètement sur les scènes d'action. D'après le making-of, ça a d'ailleurs été une source de tensions avec le réalisateur Martin CAMPBELL qui voulait quelque chose de plus "Barry-esque" dans l'esprit. Serra étant aussi du genre têtu, ils s'énervaient mutuellement, jusqu'à ce que les producteurs trouvent un compromis en faisant intervenir John Altman pour s'occuper de la scène du tank.

L'ensemble est quand même décevant. Pour le coup, ils sont allés trop loin en voulant moderniser la série et on a l'impression d'écouter la B.O. d'un jeu vidéo. Heureusement, ils trouveront leur sauveur en la personne de David ARNOLD !

Le 26 Octobre 2021 par DERWIJES

Dernier des "vieux James Bond" effectivement, qui tentait à son honneur de partir sur quelque chose de différent avec une histoire plus personnelle et surtout plus violente.
Comme Tuer n'est pas Jouer, je ne l'ai vu que tardivement et j'ai été déçu lors de mon premier visionnage, mais contrairement à son prédécesseur devenu avec le temps l'un de mes Bond préférés, Permis de Tuer ne m'a jamais tout à fait charmé.
Il comporte de bonnes idées : Dalton est parfait, pour moi c'est l'adaptation la plus fidèle du personnage des romans; les méchants sont très méchants, de vrais salauds comme on n'en verra plus jusqu'à l'arrivée du Chiffre; les décors sont superbes, les scènes d'action toujours réussies (La scène d'introduction, Bond qui infiltre le bateau et s'échappe en volant l'avion, la course-poursuite finale).
Malgré tout, je trouve le film ennuyeux. Ames yeux, c'est le Bond le plus misogyne. Les trois femmes importantes dans le scénario servent de punching-ball aux hommes : la femme de Leiter se fait violer et tuer dès le début. Pam Bouvier est présentée comme étant forte et indépendante. Mais, comme Marion Ravenwood dans Indiana Jones, elle devient inutile et, même, un ressort comique pour le héros qui la traîne comme un boulet jusqu'à ce qu'il veuille la mettre dans son lit. Talisa Soto aurait pu être une Bond girl tragique et complexe, coincée dans sa relation avec Sanchez qui la violente et Bond qui ne la traite pas mieux mais peut l'aider à s'échapper. Quitte à sortir des sentiers battus, ça aurait été bien d'en profiter pour écrire un personnage féminin intéressant, pour une fois.

Michael KAMEN à la lourde charge de reprendre derrière John BARRY. Je ne suis très fan de lui, même s'il savait créer des thèmes prenants (celui du Robin des Bois avec COSTNER ou celui des X-MEN), et même si j'aime beaucoup ce qu'il a fait pour Brazil et l'Arme Fatale. Permis de Tuer ne figure pas dans ses grandes réussites malheureusement. Beaucoup reprochent à Permis de Tuer de trop ressembler aux films d'action américains de la même période et de perdre sa "Bondiness" au passage, une critique valide qui, je trouve, s'applique surtout à la musique. Hormis l'inclusion timide du thème bien connu à quelques reprises, on pourrait la copier-coller sur n'importe quel film avec Stallone, Schwarzy ou autres de l'époque et on ne verrait pas la différence.
En revanche, je n'ai jamais compris pourquoi autant de monde n'aimait pas la chanson. Okay, sa production est très 80's (je me souviens d'un journaliste qui la comparait à un "pudding musical") mais c'est une bonne power ballad, classique pour la série, mais efficace. Elle retrouve l'identité des thèmes de Bond tout en étant mise à jour avec son époque.

Le 26 Octobre 2021 par BAKER

Merci beaucoup Jeff !!! Ca me paraissait curieux que ce soit un overdub pour la vidéo, vu qu'icelle a mis plus de 25 ans à voir le jour et en catimini. Ravi de te (re) voir dans les parages :)

Le 26 Octobre 2021 par JEFF KANJI

Pour répondre sur "Rosanna", la "deuxième partie", il s'agit d'un sample, il a été pensé comme tel, et David Paich le déclenche par simple appui sur une touche, ce qui lui permet de jouer le reste du solo. Par ailleurs, quand ce sera plus tard on auteur original Steve Porcaro qui jouera le solo, il procèdera de la même manière.

Le 26 Octobre 2021 par NONO

Je n'avais toujours pas écouté cet album, assez décrié à vrai dire.
Et je dois dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu, j'approuve globalement les avis : à part 2 ou 3 titres assez bons sans plus, l'ensemble est clairement un ratage, n'ayons pas peur des mots. Manque total d'inspiration, la plupart des titres ici n'ont que le tempo pour des mélodies quasiment inexistantes. Les deux premiers titres sont les seuls potables. Album de remplissage, à oublier !

Le 26 Octobre 2021 par DERWIJES

J'ai connu les chansons des James Bond avant les films. Mon père avait un CD les compilant de Dr. No jusqu'au Monde ne Suffit Pas, un CD que mon frère et moi lui piquions tout le temps pour l'écouter en boucle, en particulier la meilleure de toute, "The Living Daylights" de A-HA. Mais frustration ultime, alors que je collectionnais les VHS de la saga, les deux opus de Timothy Dalton nous étaient interdits, nos parents se souvenant très bien de la violence de Permis de Tuer et estimant que Tuer n'est pas jouer devait être du même calibre ! Nous avons donc grandis en nous imaginant que ces films devaient être les meilleurs de la série, puisqu'ils étaient les seuls que nous n'avions pas vus...Au final nous l'avons regardé en secret quand nous avons découvert les sites de streaming au collège et ne l'avions pas aimé. Tout ça pour ça !

Je l'ai revu pour suivre les chroniques de Marco et holy crap ! Il est génial. Timothy DALTON est parfait dans le rôle, qu'il n'ait fait que deux films est une insulte. Maryam D'ABO est magnifique, le film rythmé avec de l'action et un humour plus subtil mais efficace...Le vrai problème est que le scénario n'arrive pas à choisir là où il veut aller. Ils auraient dû se contenter de faire le film autour du programme russe pour tuer les espions et ça aurait été parfait.
Pour son grand au-revoir John BARRY nous sort le grand jeu. A-HA en chanson titre est parfait, nous l'avons vu, les PERSUADERS pour "Where Have All The Good Times Gone" un bon choix, même si je leur préfère les norvégiens. Après le rock dans "A View to A Kill" il va plutôt vers des sonorités électroniques du meilleur effet, ni trop peu ni pas assez. "Ice Chase" et "Inflight Fight" dans de pures séquences bondiennes, excitante tout en restant classe.

Pas possible de dire au revoir à Monsieur Barry, de quoi verser une petite larmichette en écoutant "If There Was A Man" qui clôt le rideau pour lui...

Le 26 Octobre 2021 par DERWIJES

@Baker: Yeah, une autre personne de bon goût ! Ce fil est juste truffé de petits moments magiques, c'est du grand art, mieux que Kubrick.

@Marco: Merci Marco ! Je vais te suivre et commenter les autres Bond, il y a encore du boulot à faire !

Le 25 Octobre 2021 par MARCO STIVELL

BAKER = Pour le fameux 'cut' en effet, et à ce niveau de grand spectacle, cela m'évoque la parade qui a dû être employée pour Star Wars IV retravaillé dans les années 90, pendant l'entretien Jabba/Han Solo, quand ce dernier marche sur celui qui n'était pas encore une grosse limace dans les années 70 !

DERWIJES = Oui c'est un peu marginal comme avis ! Mais merci et j'espère que tu poursuivras tes analyses passionnantes, surtout que "Living Daylights" semble être en bonne place !!

Le 24 Octobre 2021 par THE NEW ANGEL D

C'est le frère de "Rock n roll over" mais ce "Love Gun" est meilleur. Un peu moins brute dans le son, plus varié et plus travaillé dans ses compositions. Il y a quand même des titres oufs : "I Stole your Love", "Christine Sixteen", "Shock Me", et bien sûr "Love Gun".


J'avais moi aussi un petit soucis avec la production mais en écoutant la version deluxe, on redécouvre l'album.

Le 23 Octobre 2021 par METALPROG84

Premier album très réussi de l'ex-chanteur de Genesis. A part "Excuse me" que je n'aime pas trop (même si ce n'est pas mauvais), c'est quasiment un sans faute. L'univers de Genesis s'est envolé, plus grand-chose à voir avec du rock progressif ici. La diversité des morceaux fait aussi la richesse de l'album (rock, hard-rock, blues, folk...).
Titres préférés: "Solsbury Hill" (même si entendu des centaines de fois), le percutant "Modern Love" et le superbe "Here Comes the Flood" (le sommet de l'album).

Le 22 Octobre 2021 par BAKER

@SGT JAKKU : C'est même plus que des emprunts à Cloclo, car d'après ce que j'ai lu sur Wikipedia ou équivalent, cette version 1976 est en réalité la première à avoir été enregistrée sur support audio. Ce bien qu'il manque la seconde moitié de l'oeuvre.

Le 21 Octobre 2021 par CLANSMAN57

C'est très bon, bien qu'il soit un poil plus daté qu'un "Dark Side Of The Moon", il reste largement écoutable.
Ajoutons que les séquences orchestrales ne font pas trop pitié, c'est un bon point, ce n'est pas le cas de chaque groupe qui fantasme sur l'orchestral.
Avec "The Fall Of The House Of Usher", on rentre dans l'univers de Poe bien plus encore qu'avec les autres chansons à mon avis. Dommage que toute la composition ne soit pas d'eux.

Assez prenant et intéressant.

Le 21 Octobre 2021 par CLANSMAN57

Les deux premières écoutes furent décevantes, je pensais lui coller un 2 ou un 3 grand max. Et au final, avec 666 tentatives supplémentaires (je plaisante, n'abusons pas avec le nombre d'écoutes: 4 ou 6 suffisent pour capter l'essentiel, peu importe le style), je le trouve très réussi.
"Classics: A Tale Of Two Sixties" et "Turning In Circles" sont les deux chansons que je n'aime pas trop, bien qu'elles restent écoutables. A voir avec le temps si je les zappe ou non.
J'allais oublier l'introduction de "Science Fiction: Nova Lepidoptera", que l'on peut qualifier de nase... "Bip bip bip bip..." pendant une minute... Bonjour le mal d'oreilles! Ensuite, elle devient très jolie, tournant principalement autour d'une seule mélodie.

Encore un très bon disque de ce groupe, au moins aussi bon que "Gone To Earth".

Le 21 Octobre 2021 par NONO

@Melk : Moi aussi j'adore cet album, et s'il n'a pas toujours été bien accueilli, c'est par beaucoup en comparaison de leurs précédents opus, très dark / cold wave.
Beaucoup se sont dit "ça y est, les Cure commencent à céder aux tubes pop". Et pourtant...
on est encore un peu dans des ambiances sombres, aussi "pop" que soit cet album.
On dira, par mansuétude : c'est de la "pop sombre" !
Et par ailleurs, ne pas reconnaître que les Cure n'ont JAMAIS cédé à la facilité "synth-pop" serait injuste ! Malgré le contexte pile-poil "80's", les Cure ont toujours gardé leurs racines et jamais cédé à la facilité, et pour ça, je tire mon chapeau.

Le 20 Octobre 2021 par BAKER

@DERWIJES : Je suis aussi de cet avis (même si bon, Spy Who Loved Me, hein, loin de moi de le dénigrer !!!). Pourtant A View a plein de défauts, et parmi iceux, il y a ce faux-raccord (ce cut, pour être technique) lorsque Grace Jones à poil entre dans le lit de Roger Moore. La saute d'image est juste extraordinaire, une bonne demi-seconde de pellicule qui manque, et on se met à cauchemarder de ce qui nous a été épargné !!!

Et puis c'est LE rôle où Christopher Walken est devenu CHRISTOPHER WALKEN.

Le 20 Octobre 2021 par LE MERLE MOQUEUR

Avec cet album c'est un chant musical nullement en clair-obscur mais un jeu d'Ombres et de Lumières... éclairé !

Le 20 Octobre 2021 par DERWIJES

Marco tu as d'excellents goûts: tu es la seule personne que je connaisse qui assume de dire que Dangereusement Vôtre est le meilleur Moore.

Oui, d'accord, L'espion qui m'aimait, Rien que pour vos Yeux sont mieux...Au niveau qualitatif, c'est vrai. Mais les films de Moore sont les plus kitsch, et à ce jeu-là rien ne bat A View To A Kill. Il va encore plus loin dans le n'importe quoi que Moonraker et c'est génial: avec ma compagne nous avons rigolé tout le long du film. Quand May Day retrouve Bond dans son lit, les BEACH BOYS en ouverture, Patrick McNee en comic relief, le grand final sur le Golden Gate Bridge et l'épilogue sous la douche ("Mais James, ce n'est pas le savon !" beuh...), la Tour Eiffel...C'est du grand art, tout simplement. Et tant pis si c'est Papy Bond avec une moumoute qui drague une Charlie's Angel alors qu'il sort avec sa mère derrière la caméra, ce film est juste génial.

Et puis la musique ! Finie les ballades, DURAN DURAN vient secouer tout ça avec la troisième meilleure chanson de la saga (derrière "The Living Daylights" et "Skyfall" respectivement) et John BARRY se lâche complètement sur la B.O. en y mettant de la guitare bien grasse. C'est beaucoup plus agressif que d'habitude mais c'est une de ses toutes meilleures avec ce thème d'action qui colle tellement bien ! On le retrouve partout, de "He's Dangerous" à "Golden Gate Fight", qui va tellement bien avec la reprise orchestrale de la chanson. Ca se fera de moins en moins au fur et à mesure des films suivants et c'est dommage car c'est toujours agréable d'entendre la chanson d'ouverture reprise en version orchestrale dans le film, ça lui donne plus de poids. Un 5/5 pour le film, la musique et la fin d'une époque. Snif...

Le 20 Octobre 2021 par DERWIJES

Tout à fait d'accord avec Marco, Octopussy c'est que du bon kitsch ! Même si James Bond grimé en clown c'est un peu too much, faut se calmer un peu les gars.
Le truc avec les Bond de Moore c'est que les scénarios partent dans tous les sens. Dans Octopussy on a un gang de femmes assassines, un prince qui fait du deal des oeufs Fabergé, un colonel soviétique corrompu...On pourrait faire des films entiers sur des moments vaguement esquissés dans le film ! N'empêche qu'on rigole bien, le passage final sur l'avion est vraiment tendu avec de supers cascades, et c'est dommage que la saga ne passe pas plus de temps en Allemagne, il y aurait eu des choses sympas à faire avec la frontière !

Musicalement c'est plat, surtout pour du Barry. La chanson est très bien, encore une ballade mais ça passe crème. Le reste est mou du genou par contre ! A part "Palace Fight" et "Yo-Yo Fight and the Death of Vijay", on s'y ennuie un peu. C'est dommage, l'aventure est tellement coloré qu'il aurait pu faire mieux. A croire qu'il se réservait pour la suite.

Le 20 Octobre 2021 par DERWIJES

C'est fou comment Rien Que Pour Vos Yeux est si vite oublié...C'est le meilleur Moore derrière L'Espion qui m'aimait ! Fini le grand guignol de Moonraker, on retourne sur terre et c'est le bon choix. Le scénario aurait pu être parfait si il n'avait pas eu Bibi, personnage aussi gênant qu'inutile, et la révélation trop tardive de Julian Glover en méchant. Le retournement de situation ne fonctionne pas du tout puisque le premier méchant supposé n'était vraiment pas charismatique, alors l'échanger contre un autre méchant tout aussi peu intéressant...
Le film possède quelques unes des meilleures scènes d'action de la saga: la poursuite en voiture, en skis, l'affrontement final...Moore fait taire ses détracteurs en prouvant qu'il peut faire du Connery si il veut, tout en gardant son charme naturel. Et Carole Bouquet, on en parle ? Fabuleuse James Bond Girl, la meilleure des frenchies en tout cas (bien mieux que Léa Seydoux *tousse tousse*).

Dommage que John Barry ne soit pas présent ! Il aurait été merveilleux sur celui-là. A la place on a le disco de Bill CONTI. Ca passe plutôt bien, avec des bons moments sur "A Drive In The Country" et la reprise orchestrale de la chanson-titre. Très sous-estimée elle aussi, Sheena EASTON est une excellent choix. Trois ballades d'affilée certes, mais quelles ballades !