Le 20 Janvier 2022 par THORPEDO

Très bon album de TRUST qui laissait entrevoir un certain renouveau et qui n'a finalement jamais eu de petits frères.
Sur ce disque, Bernie et Nono adoptaient une approche moins hard et plus blues rock que je trouvais franchement réussie (et que je trouve toujours!) et qui me semblait alors correspondre parfaitement aux deux alcooliques... euh acolytes !
Malheureusement, les décevants albums suivants feront de ce disque le dernier grand album de TRUST.
Je l'écoute encore aujourd'hui et toujours avec beaucoup de plaisir.

Le 20 Janvier 2022 par THORPEDO

Un bon MAIDEN en ce qui me concerne, bien meilleur que le suivant que je considère (à juste titre selon moi. Mais je dois bien dire que je suis souvent assez d'accord avec moi-même !) comme le plus mauvais du groupe et qui devrait être chroniqué d'ici peu.
Une fois passé le choc initial, il se laisse écouter ce disque avec son ambiance plus sombre qui convient parfaitement à Blaze Bailey.
Gros faible pour "The Sign Of The Cross", même si celle-ci prendra toute son ampleur sur le "Rock In Rio"chanté par vous-savez-qui,"The Aftermath", "Blood On The World's Hands" et "The Edge Of Darkness".

Je lui préfère les "Brave New World" ou "A Matter Of Life And Death" qui suivront quelques années plus tard, suite au retour de vous-savez-toujours-qui mais il ne faut pas le bouder, c'est plutôt un bon album.

Le 20 Janvier 2022 par MARTIN LA BOTTE

Merci pour ce fort aimable message, Marco... mais non. On ne peut en aucun cas comparer tes chroniques exigeantes et pointues, soutenues par une solide maîtrise des genres musicaux et des instruments, avec mes modestes contributions de client de longue date de SHEILA.
La valeur ajoutée essentielle de tes textes, c'est ton regard neuf sur une artiste qui, tout en restant un nom iconique de la variété française, n'était plus au sommet de sa gloire depuis longtemps quand tu t'es penché sur sa discographie. Et tu amènes ainsi un nouvel axe de considération de son répertoire, une parole assez inédite (c'est aussi ce que tu fais actuellement avec Nicolas PEYRAC qui, lui, est clairement moins resté dans la mémoire collective et je salue ce coup de projecteur inattendu. Comme celui sur Gérard LENORMAN grâce à WALTERSMOKE, même si ce dernier a l'air de suivre ce chanteur depuis plus longtemps). Et puis, c'est avec bienveillance, même quand tu te fais plus perplexe, que tu exprimes ton ressenti sur des chansons que tant d'autres ont oubliées, zappées ou méprisées. Et je ne doute pas un instant que certaines de tes chroniques ont titillé la curiosité parmi tes lecteurs qui sont allés (ré)écouter un morceau, plusieurs ou carrément un album entier de SHEILA qui avait reçu ton avis favorable. Et c'est le noble objectif d'un site comme le vôtre.
Alors que je ne me fais aucune illusion, l'impression plus nette que je donne d'être un vieil inconditionnel de SHEILA (même si je suis souvent plus sévère que toi) ne provoquera aucun élan d'intérêt nouveau sur la catégorie d'auditeurs que le style, ou plutôt les styles de la chanteuse pourraient séduire. Et ça n'a d'ailleurs aucune importance, je ne rédige des commentaires que pour me faire du bien et en complément de tes si chouettes chroniques.

Le 20 Janvier 2022 par IEN

Je suis d'accord pour dire que commencer par "Man on the Edge" aurait été plus approprié.
Et dans ce cas supprimer "2AM", "The Unbeliever" voire "The Edge of Darkness" pour finir l'album par "Sign of the Cross". L'album aurait été plus aéré et surtout moins long (la maladie des albums à partir des 90').

C'est dommage car il y a des titres vraiment géniaux sur ce disque : "Blood on the World's Hands" "Man on the Edge" "Sign of the Cross" "Lord of the Flies".

J'aime la voix de Blaze mais a priori elle était vraiment trop différente de celle de Bruce pour que ça passe auprès des fans.

Le 20 Janvier 2022 par LE MOUNGEPEDOUN

Clansman a tout dit... Album bien meilleur que les deux précédents, plus cohérent, et puis Dickinson commençait à devenir insupportable même sur scène... Le seul des 90's que j'accepte.

Le 20 Janvier 2022 par CLANSMAN57

Un Iron Maiden plus ambitieux que les deux précédents, plus cohérent et à mon sens le meilleur des 90's.
Passer après Bruce Dickinson n'est pas chose aisée, le pauvre Blaze Bailey en prendra pour son grade.
Tout n'est pas excellent sur ce disque, mais saluons la prise de risque qui a consisté à prendre un chanteur au timbre très différent de son prédécesseur, ainsi qu'à l'atmosphère plus sombre et mélancolique adoptée.
Le groupe propose des chansons qui ne manquent pas d'émotions, voire de profondeur.

De "Sign Of The Cross" à "Fortunes Of War", je signe.
Le pavé d'ouverture est sans doute un peu surestimé, mais ça fait plaisir de les retrouver avec une ambition pareille pour un Epic qui tient bien la route.
Je peste toutefois sur cette belle introduction grégorienne sous-mixée.
Sur "Look For The Truth", les "oh oh oh" de Blaze ne fonctionnent pas vraiment et le riffing est assez pataud, tout comme sur "2 A.m." ou "The Aftermath" (dont j'aime beaucoup le passage "After the Waaaaaar...").
Elles demeurent toutefois sympathiques grâce à certains attraits.
"Judgement Of Heaven" tarde à démarrer. Une fois que la machine est lancée, le morceau devient très agréable à mes oreilles.
"Blood On The World's Hands" est superbe, ainsi que "The Edge Of Darkness".
En fait, seul le titre conclusif est complètement loupé, en plus d'être trop long.
Pour moi, c'est une des pires chansons du groupe.

C'est un joli retour qui n'enchantera pas tout le monde et c'est sans doute le dernier Maiden vraiment intéressant. Du moins, en ce qui me concerne.

Le 20 Janvier 2022 par RAMON PEREZ

Ca dépend de comment on considère Où veux-tu qu'j'regarde. Personnellement, je pense qu'il ne peut prétendre au statut d'album. La plupart des groupes ont des petites productions (singles, EP) avant de sortir leur premier album et je pense que Noir Désir est également concerné. Pour moi Où veux-tu qu'j'regarde est un EP, un demi-album et donc le premier album est Veuillez rendre l'âme.
Comme un écrivain qui fait des nouvelles avant son roman ou un cinéaste qui fait des courts avant de faire des longs.

Le 19 Janvier 2022 par CHIPSTOUILLE

Quand je relis certaines de mes vieilles chroniques, je me dis que j'ai quand même parfois raconté des conneries. Le privilège de l'ignorance, j'imagine. Bref, balancer froidement que seuls MOZART et BEETHOVEN ont brisé des conventions aux portes du romantisme, c'était une belle connerie.

On a déjà tout le courant Sturm Und Drang qui annonce le siècle à venir. Il s'est estompé autour de 1775. Certains ont poursuivi après (VANHAL, ROSETTI). D'autres y sont revenus (MOZART et HAYDN). Même si on n'y raconte pas encore des histoires, en tout cas pas de façon explicite, l'intensité des émotions est déjà présente.

Citons ensuite quelques oeuvres ni de l'un, ni de l'autre, qui ont déjà un pied dans le siècle suivant :

- La symphonie en do mineur VB 142 de Joseph Martin KRAUS est déjà très impressionnante. On en fera une chronique, un jour, j'espère.
- La création de Joseph HAYDN annonce non seulement le romantisme de BEETHOVEN, BERLIOZ et VERDI, mais a même déjà un pied dans le contemporain avec les dissonances de son introduction chaotique.
- Les symphonies n°97 et 99 ont fortement influencé nombreux compositeurs autrichiens de l'époque, BEETHOVEN le premier


Je présume qu'il y en a d'autres. Il faudrait des connaissances plus étendues pour faire le tour. J'y travaille :)

Le 19 Janvier 2022 par VIV

Bel album, vaut le coup d’être écouté rien que pour "Give Blood" avec le riff de basse monstrueux de Pino Palladino, et l'ambiance à la Pink Floyd façon "run like hell".

Le 19 Janvier 2022 par METALPROG84

Très éclectique et très long, cet album des Beatles. Mais, malgré quelques titres moins bons, voire dispensables ("Number 9" par exemple), les trois-quarts de l'album restent d'un très haut niveau. Quand on a "Back in the ussr", "Dear Prudence", "While My Guitar...", "Blackbird", "Julia", "Sexy Sadie", "Helter Skelter" (et j'en passe) dans un même album, je ne peux mettre que la note maximale !

Le 19 Janvier 2022 par BAKER

Un bon petit album qui passe bien malgré des fautes de goût d'écriture qui reviennent et qui sont héritées de Big Band. La prod est classieuse, Eddy fait zéro compromis, lui : le son est organique et sa voix n'a toujours pas un pet de faiblesse.

Un petit coup de coeur pour les harmonies soyeuses de "Ghetto", et surtout l'excellent "Garde Tes Nerfs", les paroles et l'interprétation sont moyennes mais quelle classe ces cuivres !

Et puis bien sûr, je ne peux pas passer outre cette anecdote incroyable : j'étais en voiture, écoutant la radio (déjà, Baker qui écoute la radio), et Eddy venait présenter Un Petit Peu D'Amour. J'ai sincèrement cru que c'était mon téléphone qui s'était mis à jouer une de mes démos écrites vers 2008. J'ai dû me garer sur le bas-côté et aller chercher la chanson sur YouTube pour être sûr de ne pas avoir rêvé. Rien que pour ça, cet album ne sera pas l'album de trop :)

Le 19 Janvier 2022 par BRADFLOYD

@RAMON PEREZ
Il ne s'agit pas du premier album mais du second. le premier date de 1987.

Le 19 Janvier 2022 par SAGA55

Dommage mais moi j'aime le son des guitares au contraire et c'est celui de la batterie qui est complètement raté d'après mes oreilles. Je lis qu'il n'yen a pas , alors peut être aurait il fallu soit: assumer le coté boite à rythme ou alors utiliser une vrai batterie.
Dommage car il ya du caractère par ailleurs.

Le 18 Janvier 2022 par THE NEW ANGEL D

Le groupe a atteint son apogée avec "Seventh Son". Il n'a finalement plus grand-chose à prouver et tout ce qui arrive après ce pic, je le considère comme un bonus.

Et "Fear of the Dark' est, à mon sens, un super bonus. Janick Gers apporte au groupe un supplément d'énergie et il impose ici son style. Bruce, à cette période dans un délire plus Hard-Rock, propose une voix rauque à souhait.

Iron Maiden tente des choses et on retrouve moins certains gimmick habituels. J'aime cette prise de risque, cette facette plus rock'n'roll.

A côté de ça, le groupe invente sur l'excellent "Afraid to shoot strangers" la formule qu'il va appliquer systématiquement à presque tous leurs morceaux durant les deux décennies suivantes. Un bien pour un mal ?

"Fear of the Dark" n'est pas un disque parfait mais il est bon, varié, agréable. Beaucoup l'ont aimé mais beaucoup le renient, hélas.

Le 18 Janvier 2022 par LONG JOHN SILVER

@Le Kingbee
Merci pour ton commentaire.

Je n'ai pas précisé dans ma chronique déjà fort longue que les éditions deluxe 50th anniversary des trois albums de 1967, 1968 et 1969 ont aussi proposé des outtakes/jams/démos sur plusieurs CD ( jusqu'à 3 cd + 1 dvd et 1 blue ray en plus de Sgt Pepper's, 5 cd en plus du double lp The Beatles et 3 cd en plus de Abbey Road si ma mémoire est exacte). Uniquement en CD, des éditions vinyles augmentées existent (1 lp accompagne Sgt pepper's et Abbey Road, toujours en édition limitée, se voit adjoindre 2 lp). Un bouquin de 26 pages est fourni avec le White Album et Sgt pepper's dans leur version super deluxe en coffrets.
L'édition de Let It Be me semble la plus intéressante à tout point de vue, quand les précédentes approfondissaient surtout le travail initié par les Anthology II et III.

Le 18 Janvier 2022 par THE NEW ANGEL D

A l'époque, je n'aimais pas trop l'album, à part quelques passages. L'ensemble était trop décontracté, trop "laid back" pour mes oreilles. Mais avec le temps, les goûts évoluent et je me rends compte que c'est un super disque, un des meilleurs albums de l'histoire du Hip-Hop.

Qui de mieux que Snoop Dogg pour coller à ce style décontracté et funky qu'est le G funk?

Voilà un disque pas trop long, la présence de "featurings" mais juste ce qu'il faut. Bref, tout le contraire de ce qu'on fait depuis. Et aussi une association Snoop Dogg-Dr Dre qui tient ses promesses : ils n'ont pas fait mieux depuis.

Hormis le tube efficace "Who Am I", on retrouve l'excellent "Gin and Juice" avec le flow parfait de Snoop et son refrain mélodique chanté par Nate Dogg.
A côté, on a du G funk solide et agréable avec "For all my niggazz and bitches" et la pépite "Ain't No fun" qui sonne encore plus "Parliament" que du "Parliament".

L'ensemble est mélodique, décontracté, donc ça groove et ça plane sévère mais ça n'empêche pas d'avoir des titres sombres ("Murder was the case") où d'autres bien puissants ("Serial Killa" où encore "Gz and Hustla" et son instru très punchy ).

A la limite, je trouve que le dernier titre "Pump pump" sonne comme une face B et tourne un peu en rond, mais l'ensemble est vraiment de haut niveau.

Le 18 Janvier 2022 par LE KINGBEE

Cet album vaut selon moi largement les précédents. Cependant, sa reprise de "Three Time Loser" souffre de sa comparaison avec l'original de Pickett et plus encore avec celle des Inmates. Vue 2 fois en concert, son manque d'enthousiasme m'a toujours laissé sur ma faim.

Le 18 Janvier 2022 par SGT JAKKU

REALMEAN, je te rejoins et je mets même un 5 à ce superbe album certes un peu moins ambitieux que son prédécesseur, Soul Cages, mais très agréable, varié et sans temps mort. Les morceaux dits "légers" mettent en valeur les plats de résistance. Un très bon équilibre en effet.

Le 18 Janvier 2022 par MARCO STIVELL

Quel plaisir, une fois encore, de lire tes appréciations si bien détaillées et notamment en contexte.
C'est amusant (et une sérieuse leçon) de se dire que les véritables chroniques de SHEILA sont en commentaires. :)

Il est vrai que ce disque français, un rien isolé durant cette période anglophone, mérite mieux, y compris de ce que j'ai pu en ressentir !

Le 18 Janvier 2022 par RICHARD

Cette compilation est intéressante, mais elle ne m'enlèvera pas de l'idée que les Sisters est sans conteste le groupe le plus surévalué de la scène gothique. A l'exception de First And Last And Always qui est un chef-d’œuvre, le reste n'est qu'hold-up sur hold-up. Sa force est d'avoir créé un son sur une seule galette, mais pour le reste...