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Kim CARNES
MISTAKEN IDENTITY


Le 14 Janvier 2022 par REPLICANT


Ce Marco, non seulement il les bosse ses chroniques (encyclopédues !) mais en plus en plus il nous ouvre les écoutilles ¡
Je mets 4 à l’album et 5 au chroniqueur :)





IRON MAIDEN
THE NUMBER OF THE BEAST


Le 14 Janvier 2022 par TONIO


TNOTB est le premier album du groupe que j'ai acheté, alors forcément le côté nostalgie joue beaucoup. Sérieux, ce disque j'ai du l'écouter 10000 fois avec les poils au garde a vous à chaque fois ! C'est du heavy magistral plein d'émotion et d'énergie, même "Gangland" trouve grâce à mes yeux.
J'adore les deux premiers albums du groupe mais force est de constater que ce nouveau chanteur permet a Maiden de tutoyer les sommets. Un grand album pour un grand groupe.





IRON MAIDEN
NO PRAYER FOR THE DYING


Le 13 Janvier 2022 par IEN


Il n'est pas si mauvais ce Maiden.

J'aime beaucoup "No prayer for the dying" - "Public enema..." et "Bring your daughter ..." .

Les autres titres sont sympas mais sans plus, souvent leurs intros sont ratées comme pour "tailgunner" - "Holy smoke" - "Fates warning" et "Hooks in you".
Et j'aime moyennement le chant de Bruce sur ce disque (et le suivant ), je le trouve bizarrement trop agressif.

"Mother Russia" est sans doute le morceau de fin d'album de Maiden le plus raté, on dirait une chute de studio du précédent album.

Sinon, la pochette est vraiment superbe avec ce mélange de couleurs chaudes et froides et Eddy qui nous saute à la figure.





IRON MAIDEN
SENJUTSU


Le 13 Janvier 2022 par STREETCLEANER


J'attends tellement peu de choses de MAIDEN depuis un bon moment déjà que, lorsque j'ai découvert ce nouvel album chez un de mes disquaires, je n'étais même pas au courant que le groupe avait prévu de sortir une nouveauté studio.
Ayant un peu de temps devant moi, je manipule le 33-T en question, le retourne et vois qu'il s'agit là d'un double- album. Aie ! Mauvais signe. Comment un groupe rincé depuis des années peut-il encore s'embourber dans ce format prétentieux ? Je ne suis pas opposé au double-album, loin de là, mais encore faut-il avoir quelque chose à dire d'intéressant.
Intrigué, je décide de lire quelques chros sur le net pour voir un peu la tendance des critiques et je tombe sur l'une d'entre elles qui célèbre ce nouvel album comme le grand disque attendu depuis... Powerslave. Tiens donc, c'est particulièrement osé, drôlement gonflé. Ce groupe à bout de souffle aurait eu un sursaut salvateur d'une telle ampleur ? Tout est possible dans la vie mais quand même, il y a des choses auxquelles on a du mal à croire, passé un certain âge. Je me dis que si c'était vrai j'aurais de toute manière bien le temps de revenir acheter le vinyle, donc pas de précipitation.
Puis le vendeur, une bonne connaissance, m'en touche quelques mots. Le type est un vrai amateur de metal et après une brève discussion me fait part de son avis, c'est vraiment mauvais, me dit-il. Le gars est honnête; il ne cherche pas à me refourguer sa came à n'importe quel prix, on se connaît, il tient aussi sans doute à conserver de bonnes relations commerciales; car oui un bon client c'est une relation de long terme. D'ailleurs, il n'a même pas mis ce nouveau skeud en tête de gondole, c'est pourtant une grosse sortie, tout le monde se fait du flouze quand Maiden sort quelque chose. Pourtant là, rien, le disque est rangé discrètement dans le bac avec les autres vinyles du groupe.
Mais, grâce au net, on peut écouter ça chez soi sans dépenser un kopeck. Bon, cet album est chiant. Mes intuitions premières étaient bien fondées, c'est pénible, long et chiant. J'ai appris peu de temps après que le groupe n'avait pas vraiment d'idées quand il est entré en studio. Etonnant non ?





IRON MAIDEN
SENJUTSU


Le 13 Janvier 2022 par BABARD LE LOUBARD

@Chipstouille (désolé pour ma gaffe sur mon autre com', cette fois-ci, je me suis relu!  :D)

Je comprends votre point de vue, mais j'aimerais juste apporter quelques précisions avant de laisser la section com' et les admins tranquilles (promis):

- s'intéresser au dernier Maiden n'empêche pas de s'intéresser en parallèle à des artistes moins connus, surtout à l'époque d'internet! Au passage, merci pour AURA SHRED, je viens de m'en écouter et effectivement le sujet mérite d'être creusé!

- je suis d'accord que l'innovation est plus intéressante que le recyclage et qu'en ce sens des groupes comme Tri Yann ou Foo Fighters ont beaucoup de mérite. Mais je pense qu'on sera également d'accord pour dire qu'un album intéressant n'est pas forcément un bon album. Lou Reed a tenté beaucoup de choses intéressantes tout au long de sa carrière avec les résultats que l'on connaît. Oui, Maiden ne tente plus depuis longtemps de surprendre et d'innover et ils ont bien moins de mérite que d'autres et c'est bien dommage. Mais la prise de risque est-elle une composante indispensable à la qualité?
- la comparaison avec le reste de la discographie est je pense inévitable quand on aime un groupe. Connaître l'ensemble de l'œuvre d'un groupe influe forcément sur le jugement que l'on porte sur un de leur disque en particulier.
Indépendamment de tout cela, le fait que certains morceaux de ce Maiden me fassent voyager et me restent en tête font que cet album est pour moi appréciable. Il n'est certes pas exceptionnel et ne laissera pas sa place dans l'histoire du métal mais ce n'est finalement pas un crime. Cela ne m'empêchera pas ce weekend d'aller aux concerts de groupes locaux d'y découvrir un album qui mériterait 5 étoiles.


Au plaisir d'échanger et de lire vos prochaines chroniques!





IRON MAIDEN
SENJUTSU


Le 13 Janvier 2022 par THORPEDO


Et bien moi je le trouve très agréable ce SENJUTSU, je l'écoute avec plaisir et je le préfère à THE BOOK OF SOULS qui, en dehors de deux/trois morceaux, m'ennuie beaucoup plus.
Alors oui, le son n'est toujours pas ouf, Jannick Gers toujours aussi inutile mais le reste me va parfaitement.
J'en suis content et c'est bien là l'essentiel, non?
Note réelle 3.5/5





IRON MAIDEN
NO PRAYER FOR THE DYING


Le 13 Janvier 2022 par CHIPSTOUILLE

Chrispouille ? On me l'avait jamais faite celle-là ! :D
Déjà que mon vrai nom de famille, c'est pas évident, alors si vous vous y mettez aussi avec mon pseudo...

Spoiler des 3 chroniques à venir:
Je tape beaucoup sur Nicko McBrain dans mes chroniques des albums de Maiden des années 90, sauf sur Fear of the Dark où son jeu sautillant est adapté aux titres plus typés Hard Rock. Je ne pense cependant pas qu'il soit le seul fautif. Mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il faut se donner les moyens de ses idées. Je vais de nouveau parler des FOO FIGHTERS, la formation dispose déjà de deux excellents batteurs, ce qui est exceptionnel, et pourtant ils n'hésitent pas à appeler Paul Mc Cartney ou Omar Hakim en renfort quand ils ont envie de sortir des habitudes.
Remplacer Nicko McBrain sur tout un album, ça aurait peut-être été fort de café. Mais avoir un invité pour un ou deux titres plus péchus histoire de dynamiser l'ensemble, pourquoi pas?
Mais bon, à l'époque, les invités dans le Metal, c'était pas trop la mode. Heureusement, METALLICA a profité de sa notoriété pour inviter Mariane Fathfull à chanter sur The Memory Remains. Et depuis, ça a changé la donne...

Ah... douce ironie :)
Plus sérieusement, on a eu AEROSMITH avec RUN DMC, ANTHRAX avec tout un tas de trucs que je ne maitrise pas... Ca peut aider à sortir de l'impasse, les invités, parfois.





IRON MAIDEN
SENJUTSU


Le 13 Janvier 2022 par CHIPSTOUILLE

Quelques retours, donc:

@Hemispheres:
J'accepte la critique comme quoi ma chronique manque d'analyse sur le fond, j'en ai bien conscience, pas de soucis là-dessus. Ma critique sur le fond de l'album se résume à une phrase: "Y'a rien à dire à propos de cet album tellement il est fade." et quelques autres en conclusion. Il y a une ambiance moyen-orientale et une modulation sur "The Parchment" qui m'ont fait lever le sourcil, "The writing on the wall" est passable, genre 9/20 peut mieux faire, et puis c'est tout. Devant ce constat navrant et le fait que je m'étais déjà bien cassé la nénette à creuser le fond de The Book of Souls à sa sortie (même si ça n'apparaît pas nécessairement dans la chronique), qui faisait un peu plus d'efforts pour nous sortir de la torpeur, je me suis donc dit que "Cette soupe-là [nous] fait perdre notre temps". Donc mon analyse, à partir de là, s'est portée sur le contenant de la soupe et ses cuisiniers. Histoire de comprendre le pourquoi d'un tel album. Et je suis tombé de bien haut.

Le contenant est-il important ? J'ai donc 208 chroniques de musique classique à mon actif sur F.P et, à 2 exceptions près de mémoire, je n'y ai jamais fait référence, puisqu'elles sont au choix inintéressantes ou hors propos et non choisies par les compositeurs. Mais là on parle d'IRON MAIDEN, un groupe dont la mascotte est tellement importante que lorsqu'ils ont fait leur entrée au Hollywood Rockwalk en 2005, ils ont simulé une empreinte d'Eddie comme s'il s'agissait du 7ème membre du groupe. Qui a écouté IRON MAIDEN sans avoir d'abord le regard accroché par leur mascotte ? Comment est-il possible d'écouter du IRON MAIDEN en ignorant leurs pochettes d'album ? Quel fan du groupe n'a pas rêvé devant les photos de la tournée de Powerslave, avec le Eddie géant qui surplombe la scène ? Moi qui étais là à Bercy pour le Somewhere back in time tour, à l'occasion où ils l'ont ressorti, je peux l'affirmer, c'était le meilleur concert auquel j'ai jamais assisté de ma vie. Et des concerts de Metal, j'ai eu la chance d'en avoir consommé un joli paquet. Sans Eddie, ça n'aurait pas été la même chose. Même moi qui ai prêché que "l'important dans la musique, c'est la musique" durant des années, je ne peux pas ignorer Eddie. J'annonce d'emblée la couleur pour la future chronique de Dance of Death, vu la faute de goût rédhibitoire, on va y reconsacrer quelques lignes. Et côté S.S.O.A.S.S., Eddie n'est pas déguisé en Vicking, à ce que je sache. Il y a bien un rapport entre la pochette et la musique. Mais ça, j'en ai déjà parlé.

Mais ce n'est pas la pochette que je critique tant sur Senjutsu, qui est plutôt correcte. Ce que je critique, c'est le rapport entre le fond et la forme (je me retrouve donc être l'arroseur arrosé :) ). Sans la pochette même, le titre de l'album et du morceau est déjà "Senjustu" (un terme Japonais, donc). Et le seul rapport que j'y trouve est une référence à la grande muraille de Chine ? De qui se moque-t-on ? A quel point peut-on s'en foutre pour faire une erreur aussi grossière ? Sur "Death of the Celt", c'est un peu mieux vu qu'on retrouve de vagues influences celtiques dans les passages instru, mais bon. Comme le reste de l'album, c'est 10 fois trop long et on s'y ennuie copieusement. Ca brode quoi. Ca aussi, je l'ai dit.

Quant à mettre sur le même plan la pochette d'un album studio et celle d'un album live, pour parler de relation entre le fond et le forme, est-ce bien sérieux ? Enfin du coup, vu l'idée, j'aimerais bien voir IRON MAIDEN nous sortir les accordéons à Bercy, juste pour rire :)

Sinon, Maiden fait du Maiden ou c'est du Maiden 2.0 ? Faudrait savoir...
Moi je tranche, c'est du Maiden 2.0. Enfin on en est au moins à la version 9, mais c'est vrai que depuis Brave New World... On attend la mise à jour.
Y-a-t-il un seul des 7 premiers albums qui soit un "2" du précédent ? (allez si, j'ai balancé que Seventh Son était une version améliorée de Piece of Mind, j'assume jusqu'au bout) Je n'attends donc pas Powerslave 2 ou Killers 2. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que je ne voulais pas d'un Book of Souls 2, j'ai été servi.
Tu me fais dire à la fois que j'espère la même chose qu'avant et que je critiquerais le fait que ça soit toujours la même chose. Où est la logique ? Relisez-les, les chroniques, si vous ne les comprenez pas, ou posez des questions. Je n'ai pas la prétention de faire parfait. On passe un peu de temps à cogiter avant de les écrire tout de même, croyez-moi. Merci de ne pas prêter aux autres des propos qui ne sont pas d'eux, s'il vous plaît.

@Babard le Loubard:
C'est un mal, parce que pendant que IRON MAIDEN monopolise notre attention avec son marketing et ses fans offusqués, il y a des tas de groupes ou d'artistes bourrés de talent (j'insiste, écoutez AURA SHRED, 6 ans qu'il galère depuis son premier E.P, il mérite mieux que ça) qui ont toutes les peines du monde à ce qu'on les écoute.
Vous allez me dire que IRON MAIDEN est la partie émergée de l'Iceberg et que, sans eux, on ne parlerait même plus de Metal dans les médias. Raison de plus pour se sortir les doigts et mériter cette position !

Ce n'est pas parce qu'on est vieux ou qu'on est une formation installée que ça excuse le laisser-aller. Regardez TRI YANN, par exemple. Les mecs ont repris des airs traditionnels quasiment toute leur carrière. Au bout de 35 ans, quand ils n'ont plus rien trouvé d'intéressant à adapter, ils se sont remis à la composition, bien que leur seul essai en la matière ait été un gouffre financier. Résultat : 3 superbes albums, et on ose espérer un 4ème, malgré le fait qu'ils ne tournent plus.
Joseph HAYDN s'est constamment remis en question jusqu'à son Harmoniemesse composée à l'âge de 70 ans, alors qu'il souffrait d'une artériosclérose qui l'empêchait de se concentrer.
BACH et BEETHOVEN ont continué à composer et inventer des trucs alors que le premier était aveugle et l'autre complètement sourd. Je n'en demande pas tant de la part d'IRON MAIDEN, mais au moins un minimum d'effort. Comme ils l'ont fait par le passé sur d'autres albums que je n'apprécie guère, comme No Prayer, X Factor ou Virtual XI, et qui eux méritaient au moins qu'on se penche dessus pour les analyser plus en profondeur.
Et même dans le Metal ou dans le Rock, regardez les FOO FIGHTERS ou PARADISE LOST, qui ont certes 20 ans de carrière en moins à leur actif, mais chaque fois ils bousculent leurs habitudes. Même si, musicalement, ça n'est pas toujours le top, il y a au moins une proposition intéressante à l'initiative de l'album.

Moi aussi j'ai des groupes dont je suis fan (METALLICA, MEGADETH, OPETH...) et pour qui je suis prêt à passer l'éponge sur bien des fautes. Je comprends votre frustration devant les critiques négatives. Mais "au dessus de la moyenne", "mieux qu'un No Prayer" et "dépasser largement de la tête et des épaules bon nombre de groupes de son âge voire plus jeunes", ce ne sont pas des arguments recevables. Je m'en fous des autres quand j'écoute un album de Maiden, je me fous même des autres albums de Maiden, c'est dire. Sauf quand il y a un clin d'oeil trop évident, qui m'y fait directement penser. C'est l'album que je suis en train d'écouter qui doit m'en mettre plein les esgourdes, pas juste faire mieux que les autres ou les mauvais albums précédents. Si vous voulez perdre des heures à niveler par le bas après, c'est vous qui voyez. Mais 1 ou 2/5, perso, à la fin c'est bonnet blanc et blanc bonnet, ce sont des albums que je ne réécoute jamais.

Moi MAIDEN, c'est une fois de temps en temps juste pour le plaisir. Et ça ne sera donc plus jamais Senjutsu, sauf si on me force la main. Je ne suis pas un fan prêt à passer l'éponge sur leurs dérives comme vous. Mais bon, pour citer un sage qui m'a beaucoup appris sur la question : "Les goûts et les couleurs, blablabla..."





SHEILA
KING OF THE WORLD (AVEC B. DEVOTION)


Le 12 Janvier 2022 par MARTIN LA BOTTE

Merci beaucoup SOKITSCHTOBEAQUICHE* pour l'info.
Après, je ne suis pas totalement étonné, le mag britannique NME a publié sur son site en 2016 son classement des 10 meilleurs morceaux de l'année et le "Spacer" de SHEILA se retrouvait à la 8e place derrière The JAM (2 titres), The SPECIALS, LONDON CALLING, Gloria GAYNOR, POLICE et Elvis COSTELLO et devant The JACKSONS, PUBLIC IMAGE Ltd et plein d'autres dont le "Heart of Glass" de BLONDIE et "Don't stop 'til you get enough" de Bambi.
Ce classement est toujours en ligne, il suffit de faire une recherche "NME's best albums and tracks of 1979".

* 5/5 pour le pseudo ;)





FLORENCE + THE MACHINE
HIGH AS HOPE


Le 12 Janvier 2022 par CAZA


Voilà un album qui m'a fallu 4 ans avant de l'apprécier. Le déclic aura été de l'écouter en fait au casque (il gagne à être écouter ainsi !)

Son Nebraska ? Quand même pas aussi dépouillé, même si les arrangements sont plus discrets, ce n'est pas miss Flo une gratte et un harmonica non plus.

3 étoiles sur 5, peut-être 3,5 quand je suis dans la bonne humeur pour l'apprécier.
(Ceremonials 5*, Lungs et How Big 4*, pour situer)

Les titres parus en dématérialisés en 2019/2020 m'ont parus faibles (Light of love et Moderation)

J'aime beaucoup le EP pour Final Fantasy XV en revanche.

J'attends effectivement quelque chose de plus dynamique pour le futur...





IRON MAIDEN
SENJUTSU


Le 12 Janvier 2022 par BABARD LE LOUBARD

Album nul de chez nul comme tout ce qu'il font depuis... pfooouuuu je ne compte même plus!

De toute façon le groupe est mort et enterré depuis au moins 1979...Je sauve éventuellement The Soundhouse Tape qui est pas trop mal même si Di'Anno tente vainement de copier Paul Day, que Clive Burr n'arrive pas à faire oublier Ron Matthews et que l'absence de Terry Rance à la guitare se fait cruellement ressentir... De toute façon depuis la sortie de leur album de 1980 et l'idée saugrenue d'avoir une mascotte, c'est devenu un groupe de vendu qui vit de sa musique...


Bref vous aurez compris l'ironie!
Biensûr que Maiden est une machine à flouz qui a parfois du mal à se recycler mais en quoi est-ce un mal? Oui qu'il y a des groupe bien meilleurs et bien plus méritant qu'eux mais ils restent quand même au dessus de la moyenne.
Si les tous les tubes qui passent à longeur de journée à la radio avait au moins le niveau qualitatif d'un Sentjutsu (sans être forcément "metal") la société ne s'en porterait que mieux!

Concernant l'album en question, je ne vais pas l'analyser en détail aujourd'hui mais en quelques mois d'écoute, j'ai eu plaisir à y revenir plusieurs fois et à me chantonner certaines mélodies, ce qui n'est pas un mauvais signe!

Pas du niveau d'un Powerslave mais clairement beaucoup mieux qu'un No Prayer!





BIG COUNTRY
STEELTOWN


Le 12 Janvier 2022 par METALPROG84


Un album que je trouve à la hauteur du premier (la qualité baissera d'un cran à partir de leur 4ème album). On retrouve encore la fraicheur de "The crossing"avec des compositions inspirées et dynamiques, entre rock celtique et new-wave. Les 2 ballades, "Come back to me" et "Girl with grey eyes" sont superbes. "Rain dance" et "The great divine" sont un poil en-dessous, et encore, c'est pour chipoter! Un gros 4/5.





IRON MAIDEN
NO PRAYER FOR THE DYING


Le 12 Janvier 2022 par BABARD LE LOUBARD


Aah, No Prayer! Le Maiden qui m'a fait découvrir Maiden! Comme quoi, on ne choisit pas toujours son point de départ dans une discographie (attention, 3615 ma vie).
Au milieu des années 90, j'avais environ 9 ans et mon grand frère, à peine plus âgé que moi, fan de Nirvana et de films gores (entre autres) ramène ce disque à la pochette fascinante : un espèce de punk zombie défonçant une pierre tombale, prêt à déchiqueter dans les deux secondes un pauvre bougre tenu à la gorge.
J'imaginais déjà un disque contenant le summum de la violence musicale (peut-être même encore plus que "la 7" de l'album bleu de Nirvana?!)

Du coup, du haut de mes 9 ans, j'aimais beaucoup les 2 première pistes qui sonnaient "méchant et rigolo" à la fois. J'aimais bien le reste aussi, mais je préférais Nirvana quand même (qui restait en fait plus violent).
Au fil des années qui ont suivi, je pouvais donc faire mon gros dur à dire que je connaissais Iron Maiden, mais pour moi, ce groupe (représenté par ce disque) était juste sympa sans plus.
10 années sont passées au cours desquelles je n'ai pas eu envie plus que ça de creuser le sujet, préférant me tourner vers d'autres horizons musicaux plus ou moins glorieux.

Puis arrivèrent les années 2000, la démocratisation d'internet, et Panzer Division Marduk qui avait enterré la "7" de Nirvana.
Je commençais également à consulter de plus en plus souvent un site que j'avais découvert depuis peu : Nightfall (dèjà à l'époque!)
Au fil de mes premières pérégrinations sur le site, j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur ce fameux groupe de mon enfance, et là surprise, j'y apprends que No Prayer était apparemment LE mauvais album du groupe !
Je décide alors de donner une seconde chance en me procurant l'album considéré comme leur meilleur (7th Son) et effectivemment, la barre a été replacée bien haut !
Au fil des mois et années qui ont suivi, j'ai donc rattrapé le temps perdu en découvrant un à un dans le désordre les autres albums du groupe au fil des emprunts faits à la médiathèque ou chez des potes.

Bref retour aux années Covid : suite à la chronique de Chrispouille je me suis réécouté No Prayer et effectivement avec le recul c'est bien le moins bon du groupe et de loin (même si Virtual XI n'est pas loin). La nostalgie n'y fera rien malheureusement.
Il y a certes de bons couplets, refrains, intros, riffs ou arpèges mais au final pas un seul bon morceau. 3 ou 4 pas trop mal tout au plus.
Par ailleurs, l'analyse faite par Chrispouille concernant Nicko est intéressante : No Prayer aurait-il été meilleur avec Clive Burr aux futs ? De même, Di’Anno aurait-il amené une plus-value aux morceaux ?

Reste la pochette originale de 1990 que je trouve toujours aussi "belle", violente et in-your-face. Elle ne dépareillerait pas pour un disque de Punk Hardcore ou de Brutal Death !
Par contre, jamais vraiment compris pourquoi en 1998 ils l’ont changée pour un Eddie moins hargneux tendant le bras vers le néant.

Note: 1.5 (arrondie à 1 pour le temps perdu et la pochette du remaster).





SHEILA
KING OF THE WORLD (AVEC B. DEVOTION)


Le 12 Janvier 2022 par SOKITSCHTOBEAQUICHE

Je voulais signaler à l'utilisateur fan de cette chanteuse que, aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai lu la semaine dernière que le journaliste Jon Savage, journaliste rock visionnaire à la fin des 1970's qui a parlé en premier de groupes qui allaient être importants, a inclus "Spacer" dans une compilation s'appelant "Jon Savage's 1977-1979 - Symbols Clashing Everywhere" qui sort le mois prochain en Angleterre.
Un autre site musical anglais theartsdesk en fait la chronique de ce "toujours beau “Spacer.” Dans le livret, Savage justifie son choix en écrivant “c'est un disque optimiste qui continue de dire quelque chose. Il pointe un des sons les plus dominants du début des années 80, la rencontre entre le rock et le disco.” La chronique de theartsdesk poursuit; Sheila avait senti que la pop allait évoluer. “Spacer” a été un de ses grands moments.

Finalement, quand elle s'était invitée sur le plateau de Nulle Part Ailleurs en 2004 pour dire que Madonna s'était en partie inspirée d'elle, de son look comme de sa musique pour le titre disco "Hang Up", elle avait évidemment vu juste. D'ailleurs, Madonna a bossé avec Nile Rodgers quatre ans après la sortie de "Spacer" mais ceci est une autre histoire.





John WILLIAMS
JURASSIC PARK


Le 12 Janvier 2022 par CHIPSTOUILLE

Je me permets de tordre le cou à une impression que Jurassic Park a peut-être donné a posteriori aux personnes un peu plus jeunes que moi.

J'avais donc 12 ans quand le film est sorti. Ma génération n'a pas eu besoin de Spielberg pour trouver que les Dinosaures, c'était "In".
Il y avait eu le film Baby, les Diplodos, Denver le dernier dinosaure, la collection Atlas avec ses fiches et ses squelettes en bois à monter. J'avais également acheté des milliards (au moins!) d'autocollants paninis sur le sujet avec des petites figurines en plastique en sus dans les paquets.
J'ai de vagues souvenirs de jouets avec des ptéranodons équipés de lances-missiles sur leurs ailes.
Le film Super Mario Bros, qui était d'abord destiné aux gamins, et sorti exactement le même mois, nous refourgue du dinosaure en veux-tu en voilà. On maîtrisait déjà les T-Rex, brontosaures, stégosaures, diplodocus, triceratops, mégalodons et autres avant la sortie du film. C'était déjà un sujet très en vue dans les cours de récréations.

Jurassic Park a bien fait table-rase du passé. La révolution du film, ce sont les effets spéciaux en 3D. Il a également mis fin aux couleurs délirantes dans les fictions à ce sujet (mais à ma connaissance, on ne sait toujours pas de quelle couleur était la peau des dinosaures). Surtout, le film a bien mis en avant les vélociraptors, qui sont du coup devenus une espèce emblématique, au même titre que les précités.

Mais pour le reste, on était déjà bien chauds pour accueillir un film de la sorte. Je ne serais pas étonné que la production de Jurassic Park ait été favorisée par des études de marché préalables, demandant aux gamins ce qu'ils avaient le plus envie de voir à l'écran.

Et pour ceux qui ne voient le film que comme un gros blockbuster, il y a vraiment un sous-texte féministe dans le film qui est plus qu'intéressant. Je ne sais plus quel Youtuber (Karim Debache?) avait fait une analyse très intéressante à ce sujet.

Et la musique ? Euh... Bah à part le thème principal, j'avoue, je ne sais plus :)
Ca ne me viendrait pas à l'idée de l'écouter sans voir le film, je pense !





TANGERINE DREAM
MADCAP'S FLAMING DUTY


Le 12 Janvier 2022 par BAKER


Je comprendrai toujours pourquoi M.F.D a été copieusement vômi à sa sortie mais, en ce qui me concerne, je vais donner un avis purement subjectif, mais alors à 100%, sans un atome de bonne foi dedans.

"A Dream Of Death" est une de mes 5 chansons préférées de tous les temps, toutes catégories confondues, un all-must. Le double solo est pour moi à ranger aux côtés de "High Hopes", de "Comfortably Numb" version Pulse, de Sultans of Swing live 86, de Parisienne Walkways live 93, de "Easter"...

"One hour of Madness" est extraordinaire. Un début banal mais intrigant, puis ce couplet, puis ce SECOND couplet déjà plus mélodique, puis ce REFRAIN qui te transperce le dos façon harpie, puis cette seconde partie Pink Floydesque...

"The lake of Pontchartrain" qui est délicieusement conne puisqu'aux antipodes absolus de la musique de Pontchartrain mais ça marche. C'est doux, c'est diaphane, c'est organique, et oh ben tiens comme par hasard c'est placé *PILE* où il faut pour relancer l'album.

Les trois premiers titres sont ce qu'aurait dû être Exciter si Depeche Mode s'était sorti les doigts.

J'adore cet album, rien que d'y penser j'ai les poils voire les larmes (sérieusement, cet effet de phaser + panning sur le refrain de "One Hour"). C'était une espèce d'époque bénie où la découverte d'un album était encore faite de surprises. Pour moi Tangerine Dream est mort juste après cet album. Mais quelle belle mort, et QUELLE CARRIERE !
Mon regret ? Quitte à ce que pendant 10 ans ils aient sorti n'importe quoi n'importe comment, j'aurais aimé avoir un Undercover 2.





GENESIS
WIND AND WUTHERING


Le 11 Janvier 2022 par POPOLOUTCHO


Selon moi, on a sans doute là l’album des 70’s de GENESIS qui a le plus vieilli.
Les 1ers albums du groupe jusqu’à "A Trick of the Tail" n’ont pour ainsi dire pas pris une ride. On peut y entendre une musique d’une belle douceur mais qui savait rester dans un esprit rock, avec de vrais passages graves, teigneux, relevés par la théâtralité d’un Peter Gabriel, par le jeu de guitare d’un Steve Hackett souvent lumineux quoique par moments aussi très sombre, acide, torturé.
« Wind and Wuthering » est donc pour moi l’album qui marque le pas. Si la musique reste de bonne facture, le tout manque un peu de caractère. Certains se disent séduits par son côté romantique. Moi, je le trouve plutôt lisse, un poil mièvre.
Tony Banks y prend une place énorme, il n’y qu’à lire sur la pochette la liste interminable des claviers qu’il utilise (quel étalement !). Le pauvre Steve Hackett est mis (ou se met lui-même) en retrait, bien que ses interventions restent grandioses (il ne tardera pas à faire ses valises).
Attention, je ne dis pas que je n’aime pas "Wind and Wuthering"… Mais je l’aime moins. Pour moi, c’est à partir de cet album que l’esprit de Genesis commence à changer. Par la suite, il y aura encore de bonnes choses : "And Then There Were Three..." reste plutôt agréable. De "Duke", je ne vais retenir qu’un petit tiers de l’album. "Abacab" sera intéressant mais pour d’autres raisons (le vrai virage Pop/Rock assumé)… Après, je ne peux pas dire, j’ai juste décroché.
Pour la note, on va mettre 3 bonnes étoiles (3.5 serait parfait), car ces cinq-là + Anthony Phillips (guitariste sur "Trespass" que je n’oublie pas) m’accompagnent depuis 40 ans. Aimer moins un album de GENESIS, c’est quand même encore aimer beaucoup.





IRON MAIDEN
SENJUTSU


Le 11 Janvier 2022 par HEMISPHERES


J'avoue de manière générale ne pas avoir de problèmes avec des personnes ayant des avis en tout point opposés aux miens et je les respecte, comme j'apprécie qu'en retour on respecte les miens. En revanche, là où cela me pose plus problème, c'est quand cet avis n'est fondé sur aucune argumentation concrète mais plutôt sur un délire métaphorique, amusant sur la forme, mais dont le fond reste vide et on finit par se demander quels sont les motifs qui ont permis d'arriver à la note donnée. L'histoire de soupe, de légumes est amusante, le lien éventuel entre artwork et musique, est-ce vraiment le plus important pour déterminer la qualité d'un disque? Car à ce moment-là, le Maiden Japan est-il japonisant pour autant? Dans mes souvenirs, Paul Di'Anno ne chante ni ne dit le moindre mot en japonais, est-ce pour autant un mauvais disque live? S.S.O.A.S.S, avec sa neige et ses glaces, aurait-il dû s'inspirer des contes nordiques et les paroles en lien avec de valeureux guerriers vikings et le Valhalla?
Après, Maiden fait du Maiden, quoi de neuf à l'horizon ? Cela fait 40 ans dont 20-25 qu'ils se sont centrés (depuis the X-Factor plus ou moins) sur des compos à rallonge, avec souvent des intros et outros calmes... Est-ce que vraiment en 2021, on s'attend à ce qu'ils nous refassent Powerslave 2 ou Killers 2?

Bref, maintenant que la question de forme a été évoquée en long et en large, pourquoi le fond de cet album, absolument pas évoqué par le chroniqueur, me semble-t-il en tout point très plaisant et n'a-t-il pas à se cacher face à ses aînés? Car l'ensemble des compositions tient la route par rapport à ce que Maiden a su nous proposer ces dernières années et même en gommant certains points un peu lourdingues comme les morceaux avec répétition du nom de la chanson ad vitam aeternam (le syndrôme "No More Lies", "The Final Frontier"), avec des mélodies catchy et pas ennuyeuses, des morceaux qui, malgré leurs longueurs, ne semblent pas être aussi longs (mention spéciale à "Hell on Earth") car justement, il y a une créativité, une variété dans les mélodies qui font qu'ils restent en tête et on est limite déçus quand ils se terminent. Aussi car ils ont su nous proposer des morceaux relativement courts parmi les meilleurs de leur deuxième partie de carrière (donc Maiden 2.0) et qui n'ont pas à rougir devant les anciens ou du moins ceux des années 2000! Certes, tout n'est pas parfait mais pour un 17ème album et 40 ans de carrière, Maiden dépasse largement de la tête et des épaules bon nombre de groupes de son âge voire plus jeunes. Mais bon, c'est vrai que pour ça, il faut s'intéresser à la musique elle-même et pas uniquement à l'emballage.





GENESIS
WE CAN’T DANCE


Le 11 Janvier 2022 par CSAMSA


Cet album copieux, cohérent et solide est pour moi le meilleur de la période post 70. Présentant tous les aspects de leurs nombreux savoir-faire, il propose un cocktail réussi entre titres FM irrésistibles ("Jesus he knows me", "I can’t dance", "Living forever"), et titres à rallonge jamais ennuyeux aux arrangements soignés ("No sons of mine", "Driving the last spike", "Fading lights", ces deux titres commençant comme une ballade à la Collins pour ensuite décoller). On sent bien qu’il y a une recherche de compromis et d’équilibre entre cette tendance pop et l’autre plus progressive. Ici, l’équilibre est trouvé, ce qui n’était pas le cas depuis Duke à mon avis.
La recherche sur le son est assez poussée et vieillit bien (bonne remasterisation en 2007), bien mieux que « Invisible touch », on sent le trio inspiré. Sans doute un poil trop long (70 minutes, c’était la durée d’un double vinyle dans les années 70), je ne l’écoute pas intégralement en une fois (il y a un petit creux au 2/3 et "Hold on my heart" aurait été mieux sur un Collins solo), comme de nombreux albums sortis dans la première moitié des années 90 (cf le « Waking up the neighbours » de Bryan Adams également en 1991, finalement indigeste).
Sinon, c’est vraiment du costaud, les trois instrumentistes sont au sommet, Banks très inventif aux claviers, Rutherford efficace, aussi présent à la basse qu’à la guitare, et Collins reste un fabuleux batteur avec un son bien à lui (combien de batteurs peuvent être à ce point reconnaissables par leur son ?).





SHEILA
PILOTE SUR LES ONDES


Le 10 Janvier 2022 par MARTIN LA BOTTE


Voilà un album de SHEILA que j'aime énormément et qui tient encore bien la route plus de 40 ans après. Certainement alors le son le plus rock de sa discographie à succès jusqu'à sa collaboration un an plus tard avec l'américain Keith OLSEN pour le superbe "Little Darlin'" (réédité récemment dans une belle édition collector).

Pour resituer le contexte de la création de ce L.P, rappelons qu'au printemps 80, le lancement de l'album précédent "King of the world", produit par CHIC, avait été clairement sabordé lors de l'exclu du premier extrait éponyme chez Guy LUX, suite à une panne (plutôt suspecte) de playback pendant la prestation de SHEILA et de ses danseurs alors que l'émission était diffusée en direct. Et si, aujourd'hui, on sourit en revoyant cette séquence multirediffusée dans les bêtisiers, ses retombées ne sont pas étrangères à l'orientation de la carrière de SHEILA à l'aube de la nouvelle décennie qui sera pour elle très pauvre en "Top 10" (seulement 2) alors qu'elle en comptait près d'une cinquantaine entre 63 et 79. Ses éternels et vicieux détracteurs boivent alors du petit lait et dénoncent allègrement une "chanteuse qui ne chante pas, reine du playback".
Suite aux ventes très au-dessous des espérances de "KOTW" qui ne sera réhabilité par les spécialistes que beaucoup plus tard, CARRÈRE lance le plan d'urgence avec la mise en route exceptionnelle d'un second album de SHEILA la même année, mais cette fois-ci enregistré intégralement en langue française (ce qui aurait dû raisonnablement être fait depuis 2 ans). Un album destiné à démontrer que l'artiste sait parfaitement chanter en direct (ce qui est vrai) et qu'elle a le matos en vue d'une très prochaine scène parisienne (ce qui s'avèrera faux, les ventes très moyennes de "PSO" feront encore reculer CARRÈRE et SHEILA devra s'émanciper de son producteur historique fin 82 pour pouvoir enfin rencontrer son public au "Zénith" en 85).

Lookée de façon plutôt inappropriée, elle se lance donc dans une intensive promo télé en direct sur 7 des 9 chansons de cet opus. Le grand public retient principalement (et provisoirement) les 2 titres du premier single extrait, 2 adaptions littérales de 2 morceaux bien rock : le plus soft et seul modeste tube, "Pilote sur les ondes" ("Pilot of the airwaves", Charlie DORE), et le déchaîné et très coquin "L'Amour au téléphone" ("Love on the phone", Suzanne FELLINI) qui a dû en désorienter plus d'un dans la tranche la plus traditionnelle des fans de SHEILA. Indéniablement, 2 bons titres même si on peut regretter que CARRÈRE ne s'en soit pas tenu à son premier plan-promo, à savoir sortir d'abord ce qui sera finalement le second single extrait , "Les Sommets blancs de Wolfgang" et "Louis", immédiatement plus abordables et accrocheurs pour nombre de clients semi-réguliers de la chanteuse. 2 titres de surcroît originaux même s'il est difficile de ne pas sentir les nettes influences de 2 super hits récents, "My Sharona" (The Knack) sur "Les Sommets" et surtout "One step beyond" (Madness) sur l'extrêmement sympa "Louis". Du coup, la chanteuse les ayant déjà pas mal performés lors de la promo initiale, leur exploitation couplée en tant que second single, 3 mois après, passe presque inaperçue. Tout comme le très bon "Peur du silence" qui aurait très bien pu être créé par JOHNNY ou par BALAVOINE et qui ne sera édité qu'en face B d'un titre inédit plus tubesque à l'été 81 mais hautement moins réjouissant. Bien senti, le contraste entre les paroles des couplets pour une fois volontairement plus insignifiantes que celles du refrain, justement pour appuyer la volonté vitale de la nana de maintenir le contact avec son mec, même si c'est pour échanger des banalités.
Marco apprécie "Ma haute fidélité", tant mieux, elle est en effet assez plaisante, même si c'est la moins rock du lot. Il faut dire qu'elle pâtit d'un certain désamour chez une petite frange des inconditionnels à cause d'un mot surprenant dans la bouche de SHEILA dès les premières paroles. Tous les fans nostalgiques de vieilles idoles du rock, mortes ou simplement disparues du devant de la scène, devraient se reconnaître dans ceux de "Rocky Angel", une des plus chouettes réussites du disque. Le petit bémol serait peut-être pour "Je ne suis qu'une fille", même s'il reste de bonne facture et que c'est le texte (vaguement) le plus introspectif de la liste. Enfin, "Psycho Killer" des TALKING HEADS", après avoir été parodié par The FOOLS en "Psycho Chicken", est ici à nouveau dénaturé par SHEILA en "Psychodrame". Les puristes hurleront au massacre et la nommeront aussitôt au "Gérard de la pire adaptation d'un classique du rock par une chanteuse yéyé". Et pourtant, ce n'est pas une version si abominable que ça, même si le gimmick "fa fa fa" du refrain original aurait gagné à être remplacé.

Un album fun, musclé et audacieux, qui n'a pas trouvé la plus large audience et la pérennité qu'il méritait malgré un papier d'époque inattendu dans "Libé" et que même SHEILA semble avoir remisé au grenier puisqu'à ce jour, elle n'a repris sur scène que le titre-phare et encore, dans une seule série de concerts.

Presque un 4,5/5, à redécouvrir !







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