Le 09 Avril 2012 par SB

Attention : gros classique !

C'est personnellement mon préféré d'Aerosmith. Je le place au dessus de Rocks qui est un peu plus inégal je trouve.
Je ne vois pas ce qu'on pourrait jeter de ce disque, je ne vais pas me lancer dans un track-by-track, je pense qu'il y en a déjà eu suffisamment a propos de ce disque.

Je trouve cependant que le chroniqueur a raison et qu'il est dommage que l'album se termine de manière aussi larmoyante...mais bon... you see me crying demeure un gros cran au dessus de toutes les ballades que le groupe a fait depuis les années 90 !

Un bon gros 5/5.

coups de cœur : uncle salty, sweet emotion, round and round, no more no more et bien sur toys in the attic

Le 09 Avril 2012 par P. LECLERC

Autant je me suis lassé des II et IV, autant celui-ci n'en finit pas de me séduire, de m'intriguer de par ses expérimentations et la luxuriance de ses influences. Les arrangements sont souvent somptueux et les musiciens, en particulier Page et Jones, font montre d'un talent et d'une ouverture d'esprit fortement appréciable.
C'est en particulier à l'écoute de cet album que je me rends compte que Page était vraiment un guitariste fabuleux et pétri d'influences que l'on ne soupçonne guère à la simple écoute de la facette "Blues Rock-Hard" du groupe.
Je conseille "House of the Holy" à tout amateur de musique Pop ou Rock, Progressive ou expérimentale... chacun y trouvera son compte.
Le meilleur album de LED ZEPPELIN ? Oui, pour moi, en tout cas, c'est le plus marquant.

Le 08 Avril 2012 par POWERBEAUF

Un live souvent méprisé par la critique et tombé dans l'oubli, à tel point qu'il m'a fallu des années pour franchir le pas et consentir à l'acheter.

La setlist a de quoi désarçonner les néophytes et les auditeurs à la recherche d'un greatest hits déguisé, car sur les 9 titres de ce live, seuls 3 sont des classiques. Le son est également imparfait, mais n'a rien de vraiment rédhibitoire.

Si ces défauts n'en sont pas vraiment pour vous, et si, comme moi, vous considérez "Master of Reality" et "Vol. 4" sont des albums culte, alors foncez. Vous ne regretterez pas votre achat : ce live regorge de pépites qui ne seront plus interprétées par le groupe par la suite.
Si seulement le groupe pouvait nous sortir la même chose pour les tournées de "Sabbath Bloody Sabbath" et de "Sabotage"...

Je mets la note de 3,5/5 arrondie à 4 pour essayer de rester objectif.

Le 08 Avril 2012 par POWERBEAUF

Un chef d'oeuvre. Le premier de la quinte flush magique de Black Sabbath (qui durera jusqu'à "Sabotage" inclus).

La pochette est ridicule, mais c'est loin d'être le seul grand disque affublé de cette "tare". Et après tout, est-ce si important ? Parce qu'à part la plage titulaire, que je trouve surestimée et sans relief, cet album est grandiose. Les compositions sont variées : lourdes ("War Pigs", "Iron Man"), oppressantes ("Hand od Doom", "Electric Funeral"), oniriques (l'OVNI "Planet Caravan") ou carrément débridées ("Fairies Wear Boots"). Les arrangements sont excellents (j'adore cette sirène dans l'intro de "War Pigs" et l'accélération finale dans ce morceau) et beaucoup plus fouillés que sur le premier album. Et surtout, "Paranoid" contient un paquet de riffs aussi géniaux que mythiques : qui peut résister à celui d'"Iron Man" ? Quel guitariste ne s'est pas fait les doigts sur "Paranoid" ? De façon plus globale, que serait le Metal sans ce disque (et ses successeurs immédiats) ?

"Paranoid" est tout simplement un disque-jalon dans l'histoire du rock. Quant à savoir si c'est le meilleur album du SAB FOUR, la réponse dépend de la subjectivité de chacun, tant le groupe a publié de chefs d'oeuvre. Moi-même, je suis incapable de dire quel est mon préféré. Alors, dire lequel est le meilleur...

Le 08 Avril 2012 par ATP

Pour moi, le meilleur de R.E.M. première période et un des meilleurs du groupe avec Automatic For The People. A ne pas manquer.

Le 07 Avril 2012 par PIERRE JACQUES

En matière de pochette ridicule, SABOTAGE se pose également là ! Ouarf, le collant de Bill Ward ainsi que la belle robe d'Ozzy découpée dans les rideaux de grand-mère (et son air complètement out) ! Pourtant la musique est top !
Celle de PARANOID n'est pas mauvaise, loin de là, mais je crois que j'ai trop écouté cet album, en fait. Il faut dire que cette musique a tellement été copiée depuis que l'on a souvent l'impression de "dejà-vu", alors qu'il furent pionniers en la matière.
Par ailleurs, j'ai un gros faible pour leur premier album, qui me semble plus varié que celui-ci. Avec PARANOID, on a l'impression que le groupe fait déjà très attention à la manière dont il "doit" sonner. C'est du moins mon impression, celle d'un certain "formatage". Mais le phénomène que je relate dans mon premier paragraphe n'est peut-être pas totalement étranger à cette impression.
Dans tous les cas, BLACK SABBATH est un groupe incontournable. Et j'apprécie assez toutes les facettes du groupe, y compris la période MARTIN. Quand à DIO, que dire, si ce n'est que ce gars avait une voix exceptionnelle et les albums du SABB sur lesquels il chante dont indispensables.

Le 07 Avril 2012 par RED ONE

@ PIERRE JACQUES :

Même si pour moi Paranoid est un excellent album et l'un des tous meilleurs du groupe, je rejoins en partie ton avis concernant la pochette. C'est vrai qu'elle peut sembler assez ridicule aujourd'hui, qui plus est quand on voit les pochettes magnifiques que le groupe a eu avant (le premier album) et après (Heaven And Hell, Tyr, Volume 4 ...) Mais celle de Paranoid est juste mythique ! ^^

Pour ce qui est du statut de "meilleur album de Black Sabbath" concernant Paranoid, je suis également d'accord : Paranoid est un album culte et essentiel de leur discographie, mais ce n'est pas LE meilleur : pour moi, le meilleur est sans conteste Heaven And Hell ...

Le 07 Avril 2012 par FEELGOOD

Prétendre que ce premier Baiser n'a jamais été reconnu à sa juste valeur relève de l'euphémisme. Cela dit, qui aurait pu, en 1974, accorder la moindre crédibilité musicale aux quatre énergumènes de la pochette ? Certainement pas les pontes de la Warner ( qui distribuait alors les productions Casablanca ), et encore moins les ménagères américaines ( et leurs filles ) qui succomberaient plus tard aux violons de Beth et aux roucoulades de Forever...
Et pourtant ! Cet album, qui ne connut initialement aucun succès, pose les bases de la machine de guerre Kiss et contient les principaux chevaux de bataille scéniques du groupe, abondamment joués dans les seventies et ( presque ) toujours repris depuis... Oui, bien davantage que ses éminents successeurs, cet éponyme constitue indéniablement la clef de voûte de l'édifice kissien.
Après toutes ces années, le superbe Black Diamond demeure l'une des chansons emblématiques de Paul Stanley et le cinglant Deuce le morceau-signature de Gene Simmons. Quant au félin Strutter, c'est l'une des rares collaborations entre les deux hommes qui, par la suite, auront tendance à composer séparément, souvent avec des auteurs extérieurs...
Le brutal Cold Gin signé Ace Frehley ( chanté ici par Gene ) annonce les futurs brûlots du guitariste. Quant au mésestimé Peter Criss, il est bien présent à la batterie ( ce qui ne sera hélas pas toujours le cas par la suite ) et dans les choeurs. Il enrichit surtout de sa voix si particulière ce Black Diamond dont il se partage le chant avec Stanley.
Si l'ensemble se révèle assez homogène, signalons cependant la présence d'un instrumental rigolo ( Love Theme From Kiss ) et d'une bluette décalée et assez désuette, Let Me Know.
Rappelons aussi que la seule reprise, ce racoleur Kissin'Time signé Mann/Lowe ( les auteurs du Teddy Bear d'Elvis ) ne figurait pas sur la version originale de février. Cette chanson, sortie en 45 t, fut spécialement enregistrée à la demande de la maison de disques dans le but d'obtenir ( vainement ) un hit et ne fut ajoutée qu'au deuxième pressage du disque, ce contre la volonté du groupe.
Quoi qu'il en soit, le premier album de Kiss s'avère scandaleusement sous-estimé et mérite d'être redécouvert. Loin d'une oeuvrette mineure, il s'agit de l'un des premiers jets les plus jubilatoires de l'histoire du rock.
Un grand disque, tout simplement.

4,5/5

Le 07 Avril 2012 par PIERRE JACQUES

La pochette est ridicule de lourdeur par rapport à celle, vraiment inquiétante et séduisante, du premier album.
J'aurais tendance à dire que la musique est, un peu, à l'avenant. Si à l'époque elle pouvait certainement sembler inédite de par son agressivité, elle a aujourd'hui pris un sacré coup de vieux et tout cela prête finalement à sourire en 2012, soit 42 ans après. Un bail !
Je préfère les éfluves 60's du premier à la lourdeur caricaturale de celui-ci, quitte à bousculer les "oukases" habituels qui font de Paranoid "le meilleur album de BS".

Le 07 Avril 2012 par LEO

Des 3 premières oeuvres de KISS, ce 1er album n'est pas mon favori, cependant il a assez d'atouts dans sa poche pour que je le préfère nettement au surproduit et grandiloquent Destroyer, à l'inégal et mitigé Love Gun ou à tout ce qui viendra par la suite.
Je suis d'accord avec TOMTOM pour dire que "Kissin' Time" et l'instru "Love Theme From Kiss" sont les compos les moins intéressantes du lot, mais pour ce qui est des 8 autres compositions, c'est dans le mille!!!
KISS n'a rien inventé musicalement, mais en mixant habilement leur rock brut et basique de mélodies accrocheuses, et le fait d'avoir à ce moment là 3 chanteurs différents dans le groupe pour plus de variété (Ace au chant, ça viendra un peu plus tard), les 4 se sont forgés une identité sonore bien à eux, en plus d'un visuel, certes grand-guignolesque mais néanmoins marquant (et puis, aux States, ce genre de concept passe comme une lettre à la poste).
Ce 1er album fait donc partie des meilleurs albums du groupe.

Le 06 Avril 2012 par TERRY

Un de leurs meilleurs albums, et un des meilleurs premiers albums qui soient. Nuff' said !

Le 05 Avril 2012 par RICHARDS

orgasmique ! j'ai pas d'autres mots pour en parler.

Le 04 Avril 2012 par RED ONE

C'est marrant : "Bad For Good". "Un mal pour un bien" ? C'est comme si les SCORPIONS assumaient eux-même le côté commercial de cette compilation ...

Purée, qu'est-ce que la pochette est horrible !

Le graphiste responsable de ce cauchemar visuel devrait être condamné à mort, c'est une infamie. Même Britney Spears a des pochettes plus classe !

Le 03 Avril 2012 par WALTER SMOKE

Bref.

Ce jour-là, je suis allé à la médiathèque. Il pleuvait peu, mais les gens sortaient leurs parapluies. Je me suis demandé pourquoi, puis j'ai rigolé. En cherchant dans la section CD, j'ai croisé The Man-Machine, à côté d'Autobahn que j'avais adoré. Il m'a regardé, je l'ai regardé, il a compris, j'ai compris qu'il avait compris, je l'ai emprunté.

Arrivé chez moi, je le mets dans mon lecteur. Le lecteur fonctionnait pas. Je l'ai frappé 7 fois; au bout de la huitième, il a marché. Je me suis alors fait prendre dans l'univers robotique le plus incroyable, et le plus sublime jamais ressenti. En écoutant The Robots, j'ai eu des frissons, puis la poussée d'extase s’amplifiait tellement que j'ai balancé le magazine de boules que je tenais dans ma main; j'ai atteint l'orgasme musical sur The Model. Puis j'ai gesticulé comme un taré, je "dansais" dans toute la maison; ma mère m'a vu, elle m'a dit : "Oh le fou !", j'ai entendu "Putain, j'ai élevé un malade mental !" Quant l'album s'est fini, j'ai hurlé de désespoir, puis j'ai remplacé The Man-Machine par Earth Moving de Mike Oldfield, et là mon lecteur a grillé.

Bref, j'adore The Man-Machine.

Le 03 Avril 2012 par WALTER SMOKE

Fini la période Baumann...et bonjour les ratés artistiques ? Perso, je refuse ce snobisme qui frappe bon nombre d'albums de Tangerine Dream sortis depuis 1978, y compris Cyclone, avec sa batterie en première ligne et surtout ses lignes de chant !

Sur la face A, on trouve les "raisons" de fuir l'album, avec d'avord Bent Cold Sidewalk, qui est un morceau que je n'hésite pas à qualifier de...magnifique ! Eh oui, la voix et les flûtes de Steve Jolliffe font effet, et quant aux séquenceurs de Froese et Franke, ils sont terriblement efficaces; et n'oublions pas la batterie de Klaus Krieger, non crédité sur cet album - sans doute pour garder une structure de trio. Par contre, Rising machin truc (flemme de tout écrire...) est nul, nul, nul : c'est simple, c'est vraiment le pire morceau du groupe - du moins si on exclut les quelques étrons de la période Haslinger.

Et sur la face B, on a Madrigal Meridian. alros là, force est de constater que j'ai été déçu, car après une fantastique intro, on a droit à un festival de séquenceurs, certes, mais il suffit d'écouter les cinq premières minutes qui suivent pour avoir l'intégralité du morceau, vu qu'ici le maître mot est répétition; dommage, Madrigal Meridian ne semblait pas être taillé pour ça.

Cyclone est donc un album qui ne mérite en aucun cas une quelconque controverse, même s'il est assez inégal.

Le 02 Avril 2012 par ROYGBIV

Mouais... On m'avait dit qu'à la première écoute de "Deconstruction", je n'accrocherai pas car il m'en faudrait au moins 5 pour commencer à apprécier l'oeuvre. J'ai donc pris mon mal en patience, mais ... non, c'est vraiment trop le bordel. Les invités n'apportent presque rien sur cet opus et Devin aurait du faire le tri dans ses idées.

Au final, Deconstruction est tout simplement épuisant. Je préfère franchement les albums plus "rentre-dedans" du Devin, comme "Infinity" ou "Addicted".

Le 31 Mars 2012 par NIGHTSTER

OUI !
je suis d'accord
MAIS !
Ça vaut la peine d'écouter la refonte du single time and a word, dans le medley de ABWH dont le titre est "Time And A Word / Owner Of A Lonely Heart / Teakbois", et là ... on passe dans la 4è dimension, en tout cas moi ;)

Le 31 Mars 2012 par NIGHTSTER

Je les ai vus il y a quelques mois, Benoit reprend plutôt bien la voix de Jon, mais surtout je me suis rendu compte que Jon n'était pas seulement la voix de Yes, mais aussi et surtout son âme.
Sur ce point Benoit qui a repris aussi le dialogue avec le public pendant le concert, n'y était pas du tout.
Il manquait Jon, "le mage" et son effet euphorisant de part le seul timbre de sa voix, même quand il se contente de parler au public.
Yes c'est un tout indivisible. J'ai aussi écouté les dernières création de Anderson and Wakeman (The Living Tree), et là c'est pareil, très beau, mais avec les cordes magiques de Steve ça aurait peut être été un joyaux.
Rien à faire ....

Le 31 Mars 2012 par NIGHTSTER

Bon, je veux bien vous croire que d'un point de vue musical c'est pas ça, vous avez l'air de savoir de quoi vous parlez.
Reste la subjectivité, et l'irrationnel, chez moi ça fait plus de 30 ans qu'il tourne en boucle dans mon walkman puis mon mp3.
Peut être simplement parce qu'à l'époque j'étais ado et j'ai vécu les moments les plus forts de ma vie ?
En tout cas je m'en passe pas, et ...ce c'est pas le seul de ce groupe phénomène et de ses multiples avatars.

Le 31 Mars 2012 par FEELGOOD

Depuis le départ de Ronnie James Dio et de Vinnie Appice, les choses ne tournaient plus rond dans Black Sabbath. Une valse des musiciens totalement inconséquente et grotesque eut pour conséquence de couper le groupe, enfin ce qu'il en restait, de son public.
C'est pourquoi l'annonce du retour de la formation de 1981 contribua à faire renaître un certain espoir chez les amateurs de Heavy Metal classique.
Passé le choc causé par la vue de l'atroce pochette, ce qui surprenait, c'était l'orientation musicale choisie par le groupe : Dehumanizer se révèle très différent de Heaven And Hell et de Mob Rules. Ceux qui s'attendaient à une copie conforme de ces deux chefs-d'oeuvre en furent pour leurs frais.La rupture avec la période Tony Martin est encore plus nette...
Dehumanizer constitue une baffe, que dis-je, un uppercut sonore et demeure l'un des albums les plus heavy et violents de Black Sabbath, comme put l'être Born Again en 1983. Mais, à la différence de ce dernier, le Sab' cuvée 92 s'avère remarquablement produit, le groupe ayant cette fois fait appel à Mack, producteur du Queen des années 80. Rassurez-vous, le résultat n'a cependant rien de "queenien"...
L'ensemble est massif, puissant, dévastateur. Le retour d'un Geezer Butler déchaîné ne passe pas inaperçu, pas plus que celui de Vinnie Appice, dont la frappe semble même avoir gagné en vigueur depuis les jours de gloire des années quatre-vingts. Quoi qu'il en soit, cette section rythmique mastodontesque manquait cruellement au groupe...
Si l'on ajoute à cela un Tony Iommi grandiose et inspiré, ayant retrouvé la rage et un Dio au chant plus agressif que jadis, on obtient l'un des meilleurs disques de 1992, vaste fresque heavy constituée de morceaux-fleuves, souvent épiques, soutenus par des riffs dantesques et illuminés de solos inspirés et résolument agressifs.
Dehumanizer est un peu au Sab' ce que Painkiller fut au Priest deux ans auparavant. Une sortie salvatrice qui permit à des quadras de démontrer qu'ils n'avaient rien perdu de leur inspiration et de leur force de frappe. Réussir à actualiser son style dans un contexte aussi peu favorable que celui du début des années quatre-vingt-dix, caractérisé par de nettes tendances à la radicalisation et par l'émergence de nouvelles tendances musicales, ce n'était pas gagné d'avance.
Dommage que Dehumanizer n'ait pas eu droit à davantage de reconnaissance, dommage surtout que cette réunion prometteuse ait fini en eau de boudin... noir...