Le 08 Juin 2014 par CéDRIC

Pas mal pour un premier album : le groupe nous montre son savoir-faire, mais la suite sera plus intéressante avec des albums comme Trilogy ou Brain Salad Surgery.

Le 07 Juin 2014 par RAMON

Après "KISS déconne" (Dynasty), "la grosse marade" ( Unmasked ).
Tomtom
Chroniqueur FP

Comment lui donner tort d'ailleurs ?
Le plus souvent on trouve à boire et à manger dans les disques de KISS, ici on a à boire et à boire et c'est pas Space Ace noyé dans le ( cold ) gin qui arguera le contraire hein ?
Donc c'est la fête, mais sans les cacahuètes.
D'où la marade qui pourrait être également qualifiée de marinade, vu l'état d'ébriété ambiant.
Dans la réalité, l'ambiance au sein du groupe est nettement moins festive,Peter s'est fait jeter,Gene est aux abonnés absents sur pas moins de six titres,Paul ne joue pas sur les chansons écrites par Ace, lequel ne joue réellement QUE sur ses titres (les guitares et la basse, donc imaginer un Gene qui ferait part de sa création funky sur "Torpedo Girl" comme écrit par Tomtom n'est même pas envisageable) ainsi que sur deux chansons de Gene.
Le seul musicien qui joue sur tout le disque étant celui qui ne fait même pas partie du groupe, lequel n'est d'ailleurs même pas crédité, le batteur Anton Fig !
De quoi largement démentir la cohésion affichée sur la chouette BD qui illustre la pochette…
Quand même, il y a cette réflexion finale du paparazzi qui traque les membres du groupe dans l'espoir de dévoiler leurs vrais visages au public ("I still say they stink !"), laquelle avec le recul se révèle être lourde de sens.
Et puis, on peut aussi y voir les prémices du coming out qui lancera "Lick It Up" trois ans plus tard, et peut être une forme de lassitude de devoir jouer aux clowns peinturlurés à longueur de temps.
La marade tourne au jaune.
Unmasked sera un flop relatif (sauf en Australie), mais un flop quand même.

Après ce constat bien peu reluisant, il faut l'admettre, il semble donc logique de descendre cet album en flammes, de le vouer aux gémonies, et pourtant…
Et pourtant,aussi incongru que cela puisse paraître, j'aime beaucoup ce disque, plus que le précédent mais quand même moins (eh oui !) que le suivant.
Unmasked réussit le tour de force d'être à la fois grotesque et léger.
Grotesque parce que à la base KISS est un groupe grotesque et qu'en plus il ne recule devant aucune niaiserie ("Shandi" entre autres ) pour tenter de séduire le public le plus large possible, parce que lisser son son à ce point c'est être ouvertement putassier ("She's so European"), parce que choisir d'ouvrir l'album par un titre de commande racoleur ("Is that you ?") c'est dévoiler d'emblée qu'on est du côté des marchands du temple et j'en passe des "mûres et des pas vertes".
Léger parce que ce disque s'écoute d'une traite, qu'il baigne dans la pop music la plus accessible qui soit et que ses arrangements sont fluides. Ecoutez donc les soli de "Naked City" (Bob Kulick) ou encore de "What makes the world go Round" (Paul), ciselés, mélodiques,précis…
Même les chansons que j'ai mentionné un peu plus haut, passent comme une lettre à la boîte,Paul Stanley abat un boulot formidable avec les guitares acoustiques et électriques sur "Shandi" par exemple.
Les choeurs omniprésents permettent également d'affirmer ce désir de légèreté tout au long de l'opus, le travail sur les voix est absolument remarquable.
Alors oui, tout cela est assez superficiel, le moins qu'on puisse dire c'est que le groupe ne court pas après "Sgt Peppers" (pas ce coup-ci en tout cas), il s'inscrit plutôt dans une tradition Pop/rock acidulée d'avant 1966, à une époque où on ne s'embarrassait pas de trop de fioritures pour se contenter chasser le hit qui fera remuer les popotins (sur une plage ? ok l'image convient très bien) et se défouler une jeunesse avide de s'amuser.

KISS c'est avant tout du fun, de l'entertainment, des grosses ficelles pour blockbusters et c'est (beaucoup) pour cela qu'on les aime ou qu'on les déteste.
Alors oui, j'aime ce disque.
Beaucoup.

Note: 3,5

Le 06 Juin 2014 par WALTER SMOKE

"Qu'est ce qui a bien pu passer par la têtes des trois compères pour avoir cette idée complètement dingue de mélanger blues/hard et sonorités électro et ainsi d'accoucher d'un album de cyber boogie, style hybride que n'appartient qu'au groupe."

C'est grâce au groupe belge Telex, dont Billy Gibbons était (est ?) fan, et qui lui a inspiré cette idée !

Le 06 Juin 2014 par TONIO

ZZ Top... Mais quel tour de force que cet album ! Qu'est ce qui a bien pu passer par la têtes des trois compères pour avoir cette idée complètement dingue de mélanger blues/hard et sonorités électro et ainsi d'accoucher d'un album de cyber boogie, style hybride que n'appartient qu'au groupe.
C'était risqué, aventureux, et ça a été le gros jackpot pour le groupe alors qu'il aurait complètement pu se casser la gueule. Ce tour de passe passe est un vrai coup de génie, rien que pour ça je m'incline devant ce groupe qui mine de rien a eu des sacrés corones, c'était pas gagné d'avance.

Perso, je préfère largement la disco des années 70, mon cœur balance entre Tres Hombres, Tejas et Degüelo. Je ne suis pas fan de Eliminator qui se montre beaucoup moins intimiste et sensuel que les œuvres passées. Tout de même, les quatre premiers titres sont des tueries malgré l'aspect très mécanique de la rythmique, après je décroche complètement. Le langoureux I need You Tonight, malgré ses paroles à deux balles, est vraiment un très très beau morceaux, les solis aériens de Gibbons m'envoie à tous les coups au 7ème ciel.

Mis à part quelques morceaux, je ne suis pas fan de ce disque, mais je respecte profondément la démarche du groupe pour son audace et son savoir faire.
quand même, quel coup de génie. Les enfoirés...

Le 05 Juin 2014 par MAYOU

Très déconcerté au départ, puis déçu, il faut savoir prendre cet album dans le bon sens. Les déclarations de Devin avant la sortie étaient trompeuses : de la country, sans mur de son. Je m'attendais alors à quelque chose de très accessible, avec des refrains tout beaux etc... Sauf qu'on se retrouve avec un truc mi-country, mi-new-age, avec de la réverb dans tous les sens.
Parce qu'en fait, cet album est un album d'ambiant. Pris comme ça, il gagne en cohérence, et au final je le trouve plutôt bon. Reste à faire un effort sur les morceaux purement ambiant ("Pier", "Pure"... Chiantes à mourir), et on obtient un album que je prend beaucoup de plaisir à redécouvrir à chaque écoute !

Le 05 Juin 2014 par NONO

Chris Rea est pour moi un grand artiste, assez méconnu en France mine de rien. Et c'est justement le fait de savoir que peu le connaissent, qui le rend d'autant plus irremplaçable.
Pour moi, TOUTES ses chansons sont bonnes, aucun titre mauvais (ou quasiment).
Chris Rea a un style très spécial, à mi-chemin entre le blues, la pop et quelque chose de légèrement "world" aussi, je trouve. Et quelle voix !
Cette nonchalance, cette endurance et cette vraie humilité sont les traits caractéritiques de Chris Rea, artiste qui mérite d'être mieux connu.

Le 05 Juin 2014 par SABBBL

QUE c'est bien dit tout cela et même avec un tel album pas une chronique,critique dans Rock et Folk mais on peut y trouver une critique pour les albums de britney pire ou autre rihana...

Le 05 Juin 2014 par NIVED

moi qui attendais impatiemment cette chronique, j'avoue être plutôt choqué que le chroniqueur, dont je ne conteste aucunement la capacité à chroniquer avec talent l'oeuvre de Heavy Devin, oublie complètement de mentionner la présence de la chanteuse Ché Aimee Dorval dans sa chronique de l'album

c'est plutôt choquant dans la mesure où Casualties of Cool n'est officiellement pas censé être un album solo de Townsend mais bien un nouveau projet indépendant du reste de la disco dévinienne. La promo de l'album met d'ailleurs en avant autant Devin que la chanteuse, il suffit de se renseigner un peu, et je trouve du coup ça très dommageable et injuste de ne même pas citer son nom dans la chronique.

ce disque n'est bien sur au final qu'un album solo de plus du canadien chauve qui n'en porte pas le nom, et y a bien sur beaucoup de ressemblances assez redondantes avec Ghost, mais il aurait mérité d'être analysé avec un peu plus de sérieux.

je suis déçu, sorry.......

	Par Forces Parallèles Je suis désolé de ne pas avoir répondu à tes attentes. En revanche, je répondrais sur plusieurs points : Contrairement à ce que tu dis dans ton post, je cite deux fois la demoiselle, ce qui est à mon avis le juste équilibre compte tenu de son implication proche du néant sur la composition des titres de l'album. C'est un album de Devin, point final, Che aimé y trouvera sans doute une chouette notoriété, mais elle n'est pas Annekke. Qui plus est, je constate que tu mets la même note que moi... Ton ressenti me parait donc un peu exagéré. Après, je suis moi même un peu déçu par la qualité "moyenne" de cet album.. Mais comme tu défends bien ton bout de gras, je te propose d'en discuter avec moi sans polluer trop la section commentaire ici: [email protected] Bien à toi

Le 05 Juin 2014 par ANGEL D

Étant donné que j'ai connu kiss dans les années 2000, j'ai eu tout le temps de me rendre compte qu'il avait touché à tous les genres (hard, heavy, disco-rock, pop, prog) via de nombreuses chroniques sur le net.
Et, comme je suis plutôt ouvert musicalement, je n'ai pas eu peur d'écouter cette album.
Au contraire, et comme je voyais en plus qu'il se fesait démonter de partout , j'avais hâte de l'écouter.Curiosité!

Ce n'était pas l'album qui m'a fait découvrir le groupe ... et je l'avais bien apprécié dès les premières écoutes ...

Aujourd'hui , je le réécoute et mon avis n'a pas beaucoup changé.
La production n'est pas mauvaise, c'est quand même Ezrin au manette.
C'est aèrer, précis : pas grand chose à redire.

Niveau morceaux, il est vrai que c'est orienté rock symphonique et progressif, que l'album est bourré d'ambiances et nous sert autre chose que le hard rock fun habituelle.
Mais les titres reste souvent court, ils sont accessible et très souvent accrocheur.
Donc , comme quoi, on retrouve quand même un peu de kiss la dedans.

Que ce soit l’excellent "under the rose", "just a boy, "mr blackwell ou "dark light", les morceaux restent franchement bien en tète et c'est varié.

"I" n'est pas un chef d’œuvre mais s'en sort pas trop mal : le tempo est lent, le riff et le jeu de batterie carré .
On peut dire qu'il y a la dedans les prémices de "creatures of the night" .

Quand à "Odyssee", il fait partie d'un des trucs les moins "kissien".
Ca s'égare un peu, ça passe mais sans plus.

"Only you" passe bien mieux tout comme la ballade symphonique "a world without heroes".

Décidément , Gene est peut être celui qui s'en sort mieux dans cette album.

Globalement, je mettrais un bon 3.5/5.
Pour l'audace mais, bien sur, pour la qualité de l'ensemble plutôt homogène.
Pas le pire album de kiss, loin de la.

Le 04 Juin 2014 par PIT

Ravi de lire les commentaires sur cet album, véritable naufrage musico-sociétal.
Une espèce de muzak de propagande.

Le 04 Juin 2014 par POWERBEAUF

Un album splendide de la première à la dernière seconde, et un sacré coup de latte dans la figure de tous ceux qui avaient catalogué BON JOVI comme un groupe biodégradable de poseurs. En plus, "Keep the Faith" est une exception remarquable : c'est le seul CD d'un ex-groupe de Hair Metal à s'être vendu par palettes en pleine déferlante fusion/grunge/rap/dance.

Le 04 Juin 2014 par EL PACHENKA

Holala, je l'écoutais à fond cet album en tant que lycéen merdeux qui se sentait viril! J'en ai quasiment honte aujourd'hui mais j'assume! Mais quand même, "Lay Your hands On Me", ça envoyait!

Le 03 Juin 2014 par NONO

Ah là là.... !! Je trouve quand même que beaucoup de commentaires sont sévères pour ce disque ! Pour moi, Selling England est vraiment l'un de leurs tous-meilleurs albums du groupe. Il y a de l'excellent et du bon. Mais pas de "moyen" et encore moins de "mauvais".
Si Firth of Fifth et Cinema Show sont incontestablement les deux pièces de génie ici, on ne peut en AUCUN CAS qualifier le reste de "moyen" !
On dirait que souvent les commentaires ne sont faits que par comparaison: si un morceau est exceptionnel, alors le reste serait automatiquement "moyen" (?)
Ne mettons quand même pas la barre trop haut. Nous sommes ici encore dans la première période de Genesis, ils sont encore bien jeunes, et à ce stade on peut dire qu'ils sont déjà géniaux, point de doute là-dessus !

Le 03 Juin 2014 par NONO

Venant de faire ma chronique sur "The seeds of love", je m'attelle donc maintenant à "Songs from the big chair".
Comme les autres avis, j'aime beaucoup cet album.
Et ce "Head over heels", bon Dieu... ce "Head over heels" !... quelle belle chanson ! A mon avis, ce titre fait partie des mieux composés et des mieux produits que toute pop ait engendré ! J'adoooore cette chanson.
Seul point noir pour moi (et ça va vous paraître bizarre), c'est "Shout", chanson que j'ai toujours trouvé monstrueusement longue et répétitive. Mais elle est tellement connue que je me suis "obligé" à l'aimer. Sinon pour moi, tout le reste est vraiment du top niveau.

Le 03 Juin 2014 par NONO

Je pense que Tears For Fears doit être élevé parmi les groupes les plus géniaux de leur génération. Trop souvent cantonné à un groupe de pop basique, ce n'est que tardivement que j'ai découvert combien ce groupe (et particulièrement Roland Orzabal), possède un incroyable sens de la musicalité et de la production.
Tears For Fears, oui, c'est pop. Mais avec ce groupe, on découvre combien la pop peut être enrichie, mélodique... bref beaucoup plus intéressante que de la simple "synth-pop".
Je suis d'ailleurs étonné que Roland Orzabal se soit cantonné exclusivement à la pop. Avec un tel génie musical, je suis certain qu'il pourrait composer des pièces symphoniques, ou des b-o de films !... Enfin, bref, pour moi, "The seeds of love" est un album extraordinaire, moins accessible que leurs 2 précédents disques, mais qu'on savoure d'autant plus qu'on le découvre à chaque fois un peu davantage !

Le 03 Juin 2014 par NONO

Outre la position "politikement korrekt" de plus en plus insupportable prise par Mr Noah, (sujet sur lequel je ne voudrais pas m'étendre), la critique principale que je formulerais à son encontre est entièrement artistique.
En effet, si la musique de Yannick Noah n'est pas mauvaise en soi (ça s'écoute agréablement, hein ! Pas de danger pour ça); le problème majeur est que notre chanteur ne se renouvelle pas, mais pas du tout ! Depuis une dizaine d'années, c'est toujours la même soupe, quelque part entre le reggae soft, la biguine tendre et la "world" inoffensive.
Trop consensuel, trop douceâtre, trop mièvre pour être vrai. Tellement sucré qu'on se demande si sa musique n'est pas juste un moyen de ramollir le cerveau des auditeurs pour se convertir aux charmes de la pensée "soft".
Même si notre artiste s'en sort bien commercialement, on est en droit d'être nostalgique du Noah tennisman.

Le 03 Juin 2014 par SFAX

Assez déçus. L'album manque globalement de pêche, trop long, des refrains fades et Disiz nous avait proposé des couplets mieux écrit et plus mémorables. Bref, je préfère largement Extra-Lucide.

Le 03 Juin 2014 par SNAKEPIT

Ah, ben ça me rassure de constater que d'autres personnes pensent la même chose que moi de Yannick NOAH. Qu'est-ce que je déteste son côté moralisateur et donneur de leçons dont semble si bien se complaire la gauche caviar de notre pays ! En ce qui concerne ce disque, il apporte la confirmation qu'un ancien joueur de tennis ne peut pas être métamorphosé en chanteur compétent (tiens, pendant qu'on y est, à quand les footballeurs Ribery et Anelka se reconvertissant dans la chanson ? Après tout, en France, le ridicule ne semble pas avoir de frontières...). En plus de chanter comme une patate, Yannick NOAH n'oublie pas de se montrer détestable en faisant étalage de son côté démago de supermarché et donneur de leçons. Et dernièrement, voilà qu'il s'est mis à faire une chanson sur le FN ayant eu pour effet de rendre ce parti plus sympathique (du moins, auprès d'une partie de la population française). Avec ça, Yannick NOAH passe pour l'idiot utile du système et l'on en viendrait presque à regretter "Saga Africa", son premier tube qui était franchement naze mais sur lequel, au moins, il ne se prenait pas au sérieux.

Sinon, en tant qu'ancien joueur de tennis, Yannick NOAH restera à jamais le joueur d'un seul tournoi du Grand Chelem (son fameux Rolland Garros 1983). Malgré tout, ça ne l'empêche pas de péter plus haut que son cul, de donner son avis sur tout même quand on ne lui demande rien. Quel contraste saisissant avec le Suisse Federer et l'Espagnol Nadal, qui comptent respectivement à ce jour 17 et 13 tournois du Grand Chelem, mais sont malgré tout restés humbles et classes. En résumé, NOAH est un chanteur extrêmement mauvais, un démago de pacotille et un ancien joueur de tennis convenable, mais pas exceptionnel et, de surcroit, parfois capable de performances catastrophiques (Cf. sa piteuse élimination au 1er tour contre le modeste Brésilien Mattar à Rolland Garros en 1989, entre autres). Et sans son Rolland Garros victorieux en 1983, je suis persuadé que les médias ne lui auraient jamais déroulé le tapis rouge sitôt sa carrière terminée et que le grand public l'aurait oublié.

Le 02 Juin 2014 par TONIO

Du "métal en fusion", le terme de Red One est juste parfait pour qualifier ce disque. Les arrangements de guitares sont superbes, la batterie véloce et pleine de subtilité et c'est réellement le premier album sur lequel Halford se lâche à 100 %, même si Sin After Sin est lui aussi excellent. Il est nettement supérieur, je trouve, au disque suivant qui m'apparait comme moins fouillé, moins riche.

Et puis ce morceau, "Beyond The Realms Of Death", un monument de sensibilité et de puissance électrique. Un très grand morceau du Hard Rock et un des meilleurs titres de Judas.

2 ou 3 titres se montrent un peu en deçà du niveau général et développe un esprit un peu trop rock n'roll, un peu plus léger, ce qui fait parfois baisser l'intensité du disque. Dommage, le sans faute n'était pas loin...

Le 02 Juin 2014 par TOTO à LA WWII

Oui, enfin début des années 2000, moi Kyo je l'ai découvert en 2003 avec "La Derniere Danse", avant ça passait jamais à la radio et personne connaissait.
Pour moi c'est du "boutonneux-rock", détestant de a à z ce groupe, je m'étais dit aussi lors de l'annonce de leur retour qu'ils allaient peut être casser leur image de "rockeurs pour ados en crise", et montrer qu'ils étaient 10 ans plus agés, mais là non, il tournent comme Patrick Bruel, qui lui, à passé la cinquantaine fait encore des chansons d'ados pour ados.
Quand je pense qu'à une époque les groupes se devaient de sortir un album par an au moins et revoir leur style album par album, maintenant les groupes qui ont commencé 20 ans plus tôt, peuvent tout à fait garder le même style de con, avec le même public de débiles, et chanter les même rengaines, tout en s'en mettant plein les poches à coup de marketing.
Bref pour moi Kyo est un clou de plus dans le cercueil... et un bon (même si depuis 2004 on a eu le temps de goûter à bien pire encore...)