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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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- Style : Bernard Benoit
- Membre : Genesis, Squackett, Gtr, Quiet World

Steve HACKETT - Please Don't Touch ! (1978)
Par MARCO STIVELL le 14 Novembre 2010          Consultée 1175 fois

A l'inverse de Voyage of the Acolyte, Please Don't Touch est souvent considéré comme l'un des sommets de la carrière de Steve, du moins sur les dix premières années, vous serez surpris si je vous dis que je ne suis pas d'accord ?
Il y a certes beaucoup de super morceaux, mais c'est le premier où s'expriment vraiment l'éclectisme, la créativité de Steve. Après GENESIS et toutes les frustrations, et même dans les moments où il arrivait à placer quelques compositions comme sur Wind & Wuthering, il n'arrivait plus à tenir. Il est ici totalement transfiguré. C'est justement ça qui pose problème, ou pas, selon les personnes.
Dans mon cas, ça l'est. Un ptit peu... Le fait est que Steve est tombé dans un certain excès, cela conserve son charme mais il est un peu difficile de faire la part des choses, car c'est déroutant, ça part dans tous les sens ! Les chanteurs, bien que tous excellents (à part Steve à qui il manque l'expérience, cf. "Carry On Up the Vicarage"), se succèdent et le morceau où ils apparaissent chacun semble plus crée en fonction d'eux-mêmes, on reconnait la plupart du temps la patte de Steve, son habileté à faire passer sa gentille folie ("Racing in A") comme sa sensibilité exacerbée (le jazzy "Hoping Love Will Last", la ballade "How Can I ?"). Bien que réussi, un morceau comme "Icarus Ascending" interprété par Richie Havens - celui de Woodstock - alternant ballade épique, reggae et slow jazzy pourra paraître un peu fourre-tout, alors que l'un des exemples les plus efficaces parmi ces rencontres reste l'ouverture lumineuse "Narnia" avec la voix du grand Steve WALSH, chanteur du groupe de rock progressif américain KANSAS.
On ne peut également pas parler de Please Don't Touch sans citer les instrumentaux : le magnifique et délicat "Kim", duo guitare classique-flûte, et la passionnante suite instrumentale de la deuxième face, principalement marquée par l'effet brume rouge de "Land of a Thousand Autumns" (guitare-synthé powa !) et la puissance du morceau-titre, moment le plus progressif de l'album avec des musiciens au top, en particulier Chester THOMPSON.
On peut avoir quelque réticence à considérer cet album comme l'un des meilleurs, mais il ne faut pas non plus bouder son plaisir, et savourer ainsi tous les morceaux comme des petites perles dont Steve a le secret.

Note réelle : 3,5/5

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Non disponible


1. Narnia
2. Carry On Up The Vicarage
3. Racing In A
4. Kim
5. How Can I?
6. Hoping Love Will Last
7. Land Of A Thousand Autumns
8. Please Don't Touch
9. The Voice Of Necam
10. Icarus Ascending



             



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