L’album de l’urgence. La course effrénée vers la survie. Le refuge vers la terre extrême de l’Islande. Cet album a une signification particulière pour moi à cause de cette donnée. Je suis un fou d’Islande et incroyablement je ressens cette influence dans les thèmes des chansons comme sur la litanie du renversant « Chop-chop »; délirante cette song, on dirait du PRONG époque « Beg to differ »  bien avant l‘âge ! Les thèmes sont psychiatriques, plus que jamais. L’apocalyptique « The Hum », cette rythmique de tronçonnage. « Empire song » colle plus aux réalités de l’instant, les refrains sont toujours très adictifs.
Je suis moins fana de « We have joy » nouvelle profession de foi d’un jaz plus taré que jamais , c’est qu’il aime balancer de grandes professions de foi comme « This is Madness ». « The pandys are coming » est une autre recette pour attraper la schizophrénie ce me semble, un titre déstructuré et strident comme il en existe peu.
La seconde partie du skeud est en revanche à jeter direct aux ordures… ce qui motive une certaine sévérité de ma part, 4 titres sympas sur 10 c’est vraiment trop juste.
Bien entendu, Jaz est dans un autre espace temps sur ce troisième opus de la blague qui tue. De nombreuses rock stars ont eu une époque « Jésus », mais dans le cas présent, on atteint un sommet rarement aperçu par le passé. Me demande encore comment Geordie a pu l’accompagner à Reykjavik pour attendre ensemble l’Armaggeddon…Incompréhensible, cela dépasse l‘entendement.