C’est le début de l’ére américaine de BOWIE. La naissance de son nouveau personnage Halloween Jack. Je suis beaucoup moins fana de cette époque, je dois le confesser. Il me semble que le compositeur y perd quelque peu de sa verve. Bien entendu, c’est un classique au même titre ou presque que ses prédécesseurs, mais il est incontestablement plus complexe d’accès. C’est ainsi que les titres introductifs ne m’ont jamais emballés. Ces « Sweet thing » et « Candidate » sont pour le moins inconsistants après le chouette « Diamond dogs ».
On parvient ensuite au standard de l’opus, le méga hit « Rebel rebel » et son riff d’anthologie. C’est carré et efficace, nul doute la-dessus. Le titre est d’ailleurs un sempiternel occupant de la setlist du Duke depuis près de quarante ans maintenant.
L’album tourne pas mal autour des écrits de Georges ORWELL – 10 années avant l’album d’EURYTHMICS et la date fatidique– avec la suite composée du dansant « 1984 », son rythme en carton et ce synthé insupportable, puis de l’évident « Big brother », à l’ambiance pseudo futuriste mais auquel j’ai des difficultés à m’adapter.
« Rock and roll with me » est assez réussie, mais je n’ai jamais pu entrer dans le monde de “We are the dead”. Enfin la compo sous acide qu’est « Chant of the ever machin truc chose » ne me parle pas non plus.

Malgré son statut indéboulonnable, le plus faible album du Duke jusqu’à présent… A mon sens.