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Muse
Black Holes And Revelations
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le 25 Janvier 2009 par DREAMER_DECEIVER


Bonjour,

Avant d’écouter cet album je ne savais trop que penser de Muse : groupe à la mode totalement surestimé ou réel talent rock contemporain ?
Eh bien après l’écoute de « Black Holes and Revelations » on peut dire que c’est moi qui ai eu la révélation d’un incroyable talent comme on dit sur M6 !

L'album débute par un premier titre introductif avec une lente montée en puissance extrêmement lancinante, on a l’impression d’être face à un astre mourant gavé d’énergie contenue à grand peine et attendant de libérer toute sa matière condensée en une prodigieuse super nova musicale libératrice.
Déjà l'emphase est au rendez-vous, son spatial, claviers stellaires, vocaux flamboyants. On pressent alors un voyage dans l’espace ou tout du moins dans une autre dimension, c’est excitant, stimulant.

La suite ne nous déçoit pas , « Starlight » est le tube ultime, le morceau que chaque groupe rêverait d’écrire une fois dans sa vie, mélodie de clavier superbe, refrain et envolées irrésistibles. Le clip sur lequel on voit le groupe jouer en pleine mer sur un cargo est lui aussi exceptionnel, digne d’envoyer aux oubliettes Axel Bauer et son « cargo de nuit » (Ah bon c’est déjà fait depuis longtemps ?).
On poursuit le voyage avec « Map of the Problematique » morceau hypnotique fascinant, à la beauté solaire et aux fortes influences héritées de Depeche Mode. Les deux ballades suivantes cassent un peu le rythme de cette triomphale marche en avant.

On ralentit la vitesse des propulseurs et on se laisse porter par les vents stellaires, on flirte avec d’autres influences au risque d’être capturé à tout jamais par les orbites traîtresses d’exoplanètes dangereuses, ce qui mettrait fin prématurément au voyage.
Heureusement avec « Assassin » le sursaut salvateur a lieu, le vaisseau remet un grand coup de gaz, inversant la poussée, échappant aux attractions fatales et reprenant sa route vers d’autres mondes plus accueillants. Les guitares sont plus en avant, le rythme plus rapide, le son plus dur, quasi métallique.

Muse déploie tout son gigantesque talent sur la dernière partie de l’album.
« City of Delusion », titre fleuve hautement énergétique, avec son break ravageur et ses orchestrations quasi orientales révèle la destination finale du voyage : emprisonner l’auditeur dans un maelström sonore duquel jamais il ne ressortira.
Objectif atteint avec le final « Knights of Cydonia », meilleur morceau de l’album, sorte d’hommage aux westerns baroques sous acides et à la science fiction la plus barrée.

Muse est un groupe totalement à part dans le rock d’aujourd’hui. J’adore quand un groupe possède un univers musical très marqué surtout quand cet univers est détaché du réel et que le groupe est capable d’emmener les gens dans cet univers.
Il y a beaucoup d’énergie, d’ambition et de richesse dans la musique de ce groupe qui à mon avis n’est pas composé d’êtres humains totalement normaux.
On pourra objecter un manque de sobriété et un coté disproportionné à leur musique mais comment résister objectivement à pareil ouragan de créativité ? Mises à part les deux ballades moyenne, cet album frise le sans faute.

Un album à écouter dans son I-Pod dans une file d’attente interminable à la Poste ou alors dans une rame de métro bondée un matin d’automne pluvieux pour s’échapper un peu vers un "higher" mental.

Dreamer_Deceiver

le 05 Octobre 2008 par TERRY


J'adore "Starlight", "Map Of The Problematique" (qui semble totalement pompée sur le "Enjoy The Silence" de Depeche Mode, d'ailleurs) et "Supermassive Black Hole". Un disque excellent, mon second préféré de Muse. Trop court, cependant.

le 18 Juillet 2008 par FRANK


J'me range plus aux côtés de Lesombre et de FREMEN10... J'avais écouté leur premier album, Showbiz, qui m'avait fait découvrir le groupe et j'avais bien aimé. Quand je suis tombé sur Blackholes and Revelations, en voyant qu'il était beaucoup plus récent j'me suis mis à douter... avec raison, le tout est devenu à mon sens beaucoup plus commercial. La voix de Matthew que j'avais bien apprécié sur Showbiz n'a plus le même effet. Les compositions qui à mon sens pourraient être très bien se font enterrer sous des effets synthétiques qui m'agacent énormément. Malgré une bonne part de titres qui sont franchement bof (Supermassive Blackholes avec ses sons pop comme je les déteste, Soldier's Poem avec ses background vocaux qui font virer au ridicule une belle tentative de ballade...), malgré ça, il y a quand même de très bons titres que j'arrive à apprécier comme Invincible (une grande et belle montée, un solo de synthé bien agréable à la fin), City Of Delusion (solo de trompette??) et Knights Of Cydonia.
Bref, un groupe qui m'avait charmé à ses débuts, mais qui a pris une tournure trop commerciale.

le 27 Mai 2008 par LESOMBRE


Oulala, voila un album dont la note est vraiment surévaluée.
Non, Muse ne "marche pas dans ses pas" et non, le groupe n'a pas voulu "innover". Ce qui se passe depuis la transition Absolution, c'est que Muse est devenu un groupe qui s'est mis à vendre plein de disques et qu'il n'a pas échappé à ce qui se passe généralement en ce cas : simplification des structures, allègement des compositions, audaces contrôlées pour toucher plus de gens. Du coup Muse a perdu le noyau dur de fans qui avait accroché avec Showbiz et Origine of Symmetry, qui a été remplacé par une horde de gamines de 15 ans en furie dont l'univers musical se borne à B Spears et A Lavigne (dans les concerts c'est flagrant). Dommage...

le 20 Mai 2008 par FREMEN10


Dans le "trop de ... tue le ..." je vous présente Muse et les effets. Autant je les trouvais savamment dosés dans l'album précédent autant là ça me gave direct.

Ça démarrait bien avec "Take a Bow" puis vint "Starlight", morceau bien convenu et bien mollasson, de bonne facture certes, mais qui est loin de vous prendre aux tripes.
"Supermassive blackhole" et ses guitares saturées avec un chant magnifique est pas mal du tout, mais ne tient pas la distance, il semble se répéter à l'infini alors qu'il ne dure que 3:30.
"Map of the Problematique" avec son intro qu'on dirait sorti d'un morceau de trans de Robert Miles dans les années 90 (http://www.youtube.com/watch?v=VZFrFqXqc4c&feature=related) est sympathique, mais encore une fois est loin de vous emporter vers les cieux.
La ballade qui suit pourrait être sympathique dans un album plus pêchu, mais là elle déséquilibre encore plus l'album, malgré son petit côté Queen (qui n'avait pas besoin de ça).
Après "Invincible" et son côté pop hyper désagréable la seconde partie de l'album débute et est de meilleure facture.

"Assassin" et son intro à la K2000 possède un son lourd loin d'être désagréable et un rythme assez intéressant, mais ne percute malheureusement pas l'auditeur que je suis.
"Exo-Politics" se voit associé à un riff reprenant le "NO limits" de ma jeunesse (si je me risquais à dire que cet album est influencé par la fin des années 80 et le début des années 90 et la musique Dance (Aiiieuuhh tapez pas)).
"City of delusion" est enfin le premier petit bijou de l'album.
"Hoodoo" : je passe.
"Knights of cydonia" est le second petit bijou de cet album.

Cela en fait finalement un album bien en dessous de ce qu'on pouvait attendre!! Dommage!














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