A Funk Odyssey ou comment perdre ses fans les plus ardents ? Je vais être franc et direct, ce disque s'il n'est pas mauvais reste quand même le cancer de la discographie du groupe anglais par son aspect "Jamiroquai pour les nuls". Quand il est sorti, j'avais 11 ans mais je connaissais très bien ses précédents albums et j'étais déprimé de voir que tout le monde aimait Jamiroquai comme s'il s'agissait d'un groupe pour les night clubs et autres Top 50. Dès que je parlais de Space Cowboy ou de Emergency on Planet Earth, c'était fini plus personne ne s'y intéressait. Involontairement, j'en voulais à Jay d'avoir vendu son âme au dieu dollar...
S'il y a bien le son Jamiroquai dans cet album, il est enfoui derrière une tonne de bidouillages qui tuent l'aspect organique de leurs précédents albums. Plus la moindre envie d'expérimenter, seulement l'envie d'être efficace. Est-ce un mal ? Non bien sur, mais il est difficile d'apprécier autant cet album surtout après s'être pris claque sur claque durant les années 90. Une passade qui entérina leur popularité médiatique mais qui leur permit de se remettre sur les rails avec le correct Dynamite en 2005 (à quand une review sur le site ? Curieux de savoir ce que les chroniqueurs ont en pensé) et surtout le retour au funk de Travelling Without Moving avec le réussi Rock Dust light Star malgré deux singles assez mauvais cachant le vrai potentiel de ce disque.
Jay Kay avait promis que l'on ne l'y reprendrait plus et refaire de la musique comme il le faisait à ses débuts, bon c'est pas encore ça, mais il a viré une bonne partie des sons électro pour revenir à des sonorités old school et ça c'est bien.
Note réelle : 2,5/5