Après la lumineuse et lyrique période Uli Roth, vint la plus heavy et monolithique avec Matthias Jabs!
Il serait injuste d'accuser Jabs d'avoir fait changer SCORPIONS de cap car en vérité "Taken By Force" l'album précédent, contenait déjà les prémisces de la nouvelle orientation à venir ('Steamrock Fever' et 'He's A Woman-She's A Man' en attestent) et ce changement est plus à attribuer en premier lieu au lourdeau Herman Rarebell et bien sur à Klaus et Rudolf qui désiraient sans doute orienter leur hard vers un son encore un peu plus dur et compact, d'ou ce "Lovedrive".
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas fan de ce SCORPIONS nouvelle formule, bien moins varié et subtil qu'à l'époque Roth, excepté l'excellent mid-tempo d'ouverture 'Loving You Sunday Morning' mais qui n'est pas représentatif du reste de l'album (tout comme l'honnête reggae 'Is There Anybody Out There' et à un moindre degré, la gentille ballade 'Holiday').
Pour ce qui est de l'agressif 'Another Piece Of Meat', du criard 'Can't Get Enough' ou du répétitif morceau-titre, ce n'est pas ma tasse de thé!
Restent le slow guimauve 1000 fois entendu 'Always Somewhere' et le très surrestimé instrumental 'Coast To Coast', mais ces 2 là ne m'emballent guère!
Voilà. au final tout ça n'est pas mauvais bien sur, mais de mon point de vue c'est plusieurs crans en dessous par rapport aux albums antérieurs, et surtout, ça ne correspondait déjà plus à mes attentes!
