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Black Sabbath
Mob Rules
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le 14 Juillet 2017 par CLANSMAN57


"Heaven And Hell" est un indispensable du Heavy Metal, c'est un fait incontestable.

Avec le temps, je lui préfère tout de même ce "Mob Rules", je trouve qu'il passe encore mieux l'épreuve du temps grâce à ce son plus lourd.

"Walk Away" peut être considérée comme moyenne sur le précédent.
Ici, rien ne vient ternir le tableau à mon sens.

De plus, Vinny Appice est vraiment excellent.

Un classique pour moi.

le 22 Juillet 2012 par DARK KNIGHT


"Turn up the night est insupportable. Voodoo est chiante."
A ton avis seulement. "Turn up..." est fraiche et punchy, dans la lignée de la NWOBHM et de combos pleins de sève tels Angel Witch ( voir morceau éponyme) ou Tygers Of Pan Tang. Perso', j'adore ce côté très enlevé et quasi guilleret. Un hymne et une excellente ouverture.
"Voodoo" est magnifique de puissance et de lourdeur, véritable hymne sabbathien par excellence, et dont une multitude de groupes de HM, et pas seulement de Doom, se sont inspirés par dizaine voire par centaines. Ce morceau et son riff dantesque sont un véritable maître-étalon du style mille fois copiés depuis par une ribambelle de combos.
L'album est globalement plus sombre et lourd (Heavy) que le précédent, tout en restant plus abordable qu'un "Born Again".
Pour moi, il est indispensable. Quant aux musiciens, ils sont littéralement impériaux dans leur performance, avec une mention spéciale pour le petit nouveau (Vinnie Appice), qui s'intègre magistralement au groupe, avec sa frappe lourde mais néanmoins technique (voir Country Girl).

le 21 Juillet 2012 par SHIRIU


Turn up the night est insupportable. Voodoo est chiante. Commencer un album par ces 2 titres là est une connerie. Donc 3/5. Album très moyen du Sab...

le 24 Novembre 2011 par FEELGOOD


Chroniques de la Messe noire, épisode X, 1981.
Le lourd et puissant Turn Up The Night ouvrait les réjouissances. La voix de Dio sonnait froide et menaçante. La section rythmique pesante contrastait avec la guitare, impalpable et insaisissable telle le vif-argent. Après un inquiétant solo de métal en fusion, s’achevant sur des notes évoquant une agonie, la rythmique reprenait le dessus et écrasait tout sur son passage. Le maléfique Voodoo prenait alors le relais avec son riff implacable et la voix maléfique du maître, surmontée de chœurs glacials.
Un début accoustique et un Dio prenant une voix d’ange déchu créaient soudain une ambiance extraordinaire. Ainsi commençait le fabuleux The Sign Of The Southern Cross. Mais un riff épique et grandiose n'allait pas tarder à s’imposer et le monstre se mettrait alors en mouvement, telle la créature lovecraftienne de L’Abomination de Dunwich. Plus rien ne l’arrêterait désormais...
Un instrumental glauque et expérimental, E 5150, faisait office de transition et était chargé d'introduire l'explosif The Mob Rules qui permettait à la face A de s’achever de bien fracassante façon, dans le bruit et la fureur d’un canyon, sous les assauts d’une bande d’Orques assoiffés de sang.
La seconde partie de l’œuvre était un peu moins décisive que la première. Country Girl reposait sur un très bon riff. La frappe bonhamienne de Vinnie Appice, le superbe solo de Tony Iommi, tout cela n’était pas rien… Mais c’est la voix magique du chanteur qui portait le tout et Dio se la jouait tour à tour puissant, lyrique et envoûtant. Il se démenait pour apporter magie et émotion à un titre plus anecdotique, modulant à la perfection, montant dans les graves, ou jouant la carte de la brisure pathétique...
Le rentre-dedans Slipping Away était un autre bon morceau, permettant par moments de donner la vedette à la basse de Geezer Butler. Une chanson basée sur le riff du Can’t You Hear Me Knocking des Stones ne saurait être mauvaise.
Falling Off The Edge Of The World était un Sign Of The Southern Cross bis, ces deux compositions étant caractérisées par une construction très similaire. Après un départ éthéré et cristalllin, un gong sinistre suivi d’un développement instrumental majestueux annonçait une inexorable montée en puissance, une accélération du tempo, des riffs véloces agrémentés de ces inimitables solos iommiens… et la voix de Dio survolait l'ensemble, avec une extraordinaire aisance. Oui, en écoutant cela, on avait l’impression de s’apprêter à plonger dans un gouffre sans fond, sans possibilité de retour…
Over And Over, une sorte de slow heavy, terminait l’œuvre en apothéose. Les riffs pleins d’emphase posaient l’ambiance très particulière. Dio était lui-aussi à l’apogée de ses possibilités. Mais le véritable héros de cette composition était Tony Iommi, littéralement en état de grâce et prenant des solos d’une beauté et d’une classe extraordinaires, gorgés d’émotion. Que ceux qui croient que le heavy metal est une musique froide et sans âme écoutent cela. La coda de cette merveille est unique, avec d’un côté les « Over » de Dio et, de l’autre, cette avalanche de notes stridentes, exprimant le plus intense désespoir… Comme si Iommi sentait que c’était fini, qu’il n’y aurait pas de lendemain pour cette formation ( en tout cas pas avant l'an de grâce 1992 et le fort bon Dehumanizer )...


le 24 Novembre 2011 par PAUL


Très bonne chronique pour un classique du Heavy Metal.













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