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Black Sabbath
Born Again
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le 02 Août 2023 par SWISSIDOL


Les premières fois que j'ai écouté cet album, j'ai éclaté de rire. Le chant de Ian Gillan, ses cris de fou sur plusieurs titres me semblaient forcés, comme s'il se contraignait à faire le méchant parce qu'il œuvrait pour BLACK SABBATH. Mais j'ai un peu révisé mon jugement : je pense toujours que c'était une erreur de casting mais certaines compos valent vraiment le coup ("Trashed", "Disturbing the priest", "Zero the hero"...). J'adore la pochette mais le son est vraiment pourri; on dirait une bonne démo mais pas l'album définitif.

le 24 Mai 2021 par THE NEW ANGEL D


Quel chanteur a le niveau pour remplacer Ronnie Dio ? Il ne doit pas y en avoir des masses. Ian Gillan était donc pour moi le meilleur choix possible : il apporte la maîtrise et la puissance, mais aussi de la hargne et de la folie. Bref, tout ce dont le groupe a besoin.
Et si finalement c'était lui, LE vrai chanteur de Black Sabbath ?

Il y a plein de choses à dire sur "Born Again", ne serait ce que sur cette production.
Elle est de mauvaise qualité mais paradoxalement, elle apporte un certain charme à ce disque.

Musicalement, "Born Again" est plus proche de "Mob Rules" que de "Heaven And Hell". C'est à dire un Heavy Metal pêchu qui ne renie pas la passé du groupe.

La puissance de "Disturbing The Priest" (avec une prestation vocale de fou furieux,
digne du Metal God : rien que ça !) et la lourdeur de "Zero The Hero" conforme mon propos: ce sont deux des meilleurs titres de l'album.
Même sur le plus direct et speed "Trashed", le groupe est capable de proposer des ambiances et se montre convaincant.
Il y a aussi la ballade "Born Again", titre lent et mélancolique à souhait qui fait partie des meilleurs moments de l'album.

Le reste est un ton en dessous et plus convenu. Ceci dit, "Digital Bitch" envoie le bois et son refrain est accrocheur. Il y a juste en fait ce "Hot Line" qui déçoit, avec un bon début mais qui s'embourbe par la suite.

Ce n'est pas leur meilleur album mais c'est le dernier bon Sabbath pour moi et c'est (si on excepte certains album période Ozzy) celui que j'écoute le plus maintenant. Le groupe, à mon avis, n'aura pu grand chose à dire par la suite : entre le heavy fm banal et très typé 80"s avec Tony Martin ou le Heavy Doom poussif avec Dio.

3.5 arrondi à 4.

le 19 Octobre 2014 par RIKKIT

Les membres de Kyuss ont avoué n'avoir découvert le Sabb que bien tard, ils ont du d'ailleurs tellement kiffé qu'ils ont repris Into The Void (Tin ouf comme reprise). Ils tiennent plus leur inspiration de Melvins, Black Flag.

le 17 Octobre 2014 par RIKKIT

Les membres de Kyuss ont avoué n'avoir découvert le Sabb que bien tard, ils ont dû d'ailleurs tellement kiffé qu'ils ont repris Into The Void (Tin ouf comme reprise). Ils tiennent plus leur inspiration de Melvins, Black Flag.

le 16 Octobre 2014 par RAMON


Quand on dit que BLACK SABBATH fut le principal inspirateur du stoner rock, on pense plus à celui de "Paranoïd" (l'album) qu'à celui d' "Heaven & Hell" (idem) bien entendu, mais il se peut que le "on" se trompe aussi ou du moins n'ait pas raison sur toute la ligne.
Quel âge ont les membres de ce qui deviendra KYUSS en 1983 ? Entre 10 et 13 ans ? C'est un bon âge pour découvrir sa musique, celle qui ne va plus nous lâcher mais aussi et surtout ce qui sort à ce moment. L'album Born Again se vend très très bien, mieux qu'espéré et surtout mieux que ceux avec Dio, le buzz autour de l'association avec Gillan, la promo qui s'ensuit qui colporte la fameuse anecdote sur la beuverie qui a scellé cette union improbable est parvenue à attiser la curiosité et en plus le groupe reprend "Smoke…" sur scène. "Trashed", "Zero The Hero" c'est du stoner avant l'heure, ça aurait du marquer les esprits du grand public, mais non. En revanche ça a probablement marqué les combos qui naitront dans la décennie qui succédera (enfin) aux 80's.

Tiens à propos de ce bon Ian qui officie ici, celui-ci a quelques années après évoqué ce disque en affirmant avoir vomi deux fois à son propos: la première en découvrant la pochette et la deuxième en entendant le mix…Il faut croire que l'alcool lui faisait moins de mal puisqu' il ne fait pas mention d'éventuels troubles de la digestion suite à la cuite qui a abouti à son embarquement dans l'aventure.
Par ailleurs, il chante à merveille sur cet opus, bien mieux que ce qu'il fera après quand il sera de retour chez lui.
Ce disque est très mal passé à l'époque, il s'est bien vendu certes, mais le plus grand nombre ne l'a jamais vraiment bien écouté et je me mets dans le paquet.
Déjà le départ de Dio. Et succéder aux deux albums devenus instantanément mythiques.
Et Gillan qu'on préférerait voir dans DEEP PURPLE…Et ce son à la con, parce que si on se réfère aux compos, pas de doute c'est du SAB', on reconnait sa science du riff, la lourdeur (encore plus) pachydermique de sa section rythmique originale et ses ambiances (toujours plus) malsaines. Mais cette prod nom de belzebuth ! Rien à faire ça ne passe pas, on plussoie Ian et oui la pochette est, euh…Beurk!! Ozzy se frotte les mains et nous on vomit. Deux fois. On a tort.

Car cet album est excellent, son défaut (en dehors du fait que Gillan n'ait jamais cru à cette collaboration) est d'avoir été en avance sur son temps au niveau du son, si on excepte les prises de batterie ,lesquelles sont typiques des 80's mais qui s'inscrivent parfaitement dans le paysage sonore proposé. Alors, il n'est pas non plus dénué de défauts, l'instrumental "Stonehenge" (mais où vont-ils chercher un titre pareil ?^^) arrive bien trop tôt, juste après l'entrée en matière sur "Trashed", pas facile d'enquiller "KYUSS" et "Vangelis" d'emblée. Les deux morceaux finaux "Hot Line" et "keep It Warm" sont quelque peu hors sujets et font du remplissage. Mais à par ça, on tutoie les sommets ou on les atteint avec "Trashed", "Zero The Hero" et "Born Again" qui justifient plus qu'amplement l'acquisition de la chose.
"La renaissance" du SAB' est de fait un excellent cru dont la mise en son faussement cradingue a dérouté plus d'un fan alors qu'elle est juste parfaite.
La prise de risque n'est simplement courageuse, elle témoigne d'un authentique investissement sur le plan artistique pour ce disque.
Dommage que (quasiment) personne ne s'en soit rendu compte, à l'époque (j'en fus) et depuis.
A (re)découvrir, si ce n'est déjà fait, un bonheur comme celui-là ne se refuse pas ad vitam eternam.













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