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Blue Öyster Cult
Fire Of Unknown Origin
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le 04 Novembre 2018 par MAGNU


Cet album est devenu, au fur et à mesure des décennies, mon préféré du groupe.

Je lui reprochais, à l'époque, d'être moins rentre-dedans que son frère 'Cultosaurus Erectus'. Normal, j'avais 16 ans et j'écoutais plus Motorhead et Saxon à cette 'époque. Pour moi, B.O.C. c'était déjà de l'histoire ancienne.

Les mélodies et les harmonies vocales sont imparables. Il y a au moins trois chef d’œuvre sur cet album : Veteran of the Psychic War, Vengeance et Joan Crawford, tous les 3 emprunts d'une atmosphère particulière que je retrouve dans cette pochette.

C'est à mon avis, le dernier grand album du Cult, même si j'aime beaucoup 'Imaginos' si l'on peut considérer celui-ci comme un véritable album du groupe.

le 28 Juin 2017 par GOLGOTH 68


Il es clairement plaisant cet album mais je ne peux pas dire que c'est le meilleur de BLUE OYSTER CULT. "Veteran of the Psychic Wars" est bien mais vraiment en deçà de sa version dans le live ETL... "Vengeance" est une tuerie et au final, le reste est plutôt anecdotique pour moi même si je continue à écouter cet album (Ca reste du BÖC !!)

le 20 Avril 2015 par TERRY


Un disque sensationnel, digne successeur du déjà remarquable et quasi parfait "Cultösaurus Erectus". De même que pour le précédent opus, les trois premières chansons sont absolument IMMENSES.

(Et le reste est franchement super super bon)

le 21 Octobre 2014 par TONIO


Quelle drôle de surprise pour moi que cet album à l'époque où je l'ai découvert ! De mémoire je l'ai acheté avec RIB de SLAYER (pour remplacer ma vieille k7 pourrie) et No Remorse de MOTHOREAD, chez un disquaire de Pontarlier, un magasin étonnamment bien fourni vu la taille de la ville. C'était il y a 7/8 années.

Je ne connaissais le groupe que de nom, jamais je ne m'étais frotté à leur musique, et la 1ère écoute à été pour moi assez laborieuse. J'avais l'impression d'écouter un groupe de pop qui alourdissait un poil leur musique avec quelques éléments métal, ou l'inverse, un groupe de métal qui allégeait leur compos à coup de synthés et de refrains gentillets pour être suffisamment radiophonique.

J'en pense quoi aujourd'hui ? Je suis grand fan de ce disque car la force des compos est justement de combiner à merveille lignes mélodiques subtiles et facilement mémorisables (ces refrains entêtants !) à un travail d'orfèvre en matière de composition. On est finalement ici assez loin de la NWOBHM, cette musique est trop "light", mais quelle personnalité, quelle profondeur ! Ce disque s'écoute un peu comme on regarde un grand film, avec ses moments de bravoure, ses intermèdes palpitants, ses passages sensibles qui nous font vivre de grandes émotions. Et tout cela avec un sens incroyable de la composition et des petits arrangements qui font mouche, pas avec un déballage technique étouffant et stérile genre "qui c'est qui a la plus grosse ?". Même si les musiciens en sont capables.

Le talent, c'est tout, le talent. Pour na pas dire le génie. Grandiose...

le 18 Février 2014 par RAMON


Et allez hop, et si on se plongeait avec délectation dans l'écoute de l'album de Blue Öyster Cult dont la pochette se révèle être la plus explicite quant à la véritable signification de son patronyme (forcément) maléfique ?
Un coup d’œil sur l'emballage ?
Ambiance bleu pâle crépusculaire comme il se doit avec ces personnages encapuchonnés et masqués alignés sur plusieurs rangs, ça ne vous rappelle rien ?
Non ?
Si bien sûr ! Ce double et mythique Live "On your feet or on your knees" où l'on découvre le groupe toutes guitares dehors qui joue devant une assemblée de moines (vue de dos) pas spécialement catholiques, soit le disque du groupe qui assure la transition du noir et blanc vers la couleur. On flippe rien qu'en matant cette pochette et on n'est pas prêt d'oublier son contenu glacial non plus, vu qu'on devient aussitôt fan.

C'est en 1980, avec "On your feet…" que j'ai découvert la secte et j'ai foncé sur son œuvre aussi sec, tout cela sans rien y connaître, juste à cause de la fascination induite par cette pochette.
Le disque du moment "Cultosaurus Erectus", m'avait bien évidemment emballé mais voilà, un détail me chiffonnait : où était donc passé ce Logo cabalistique qui ornait le fanion accroché à la limo noire garée devant la lugubre chapelle ?
Un an plus tard, l'assemblée des moines est montrée de face, leurs robes blanches reflètent la lueur bleutée qui paraît se diffuser depuis l'huitre fluorescente sise au creux des mains du grand Prêtre qui occupe le premier plan.
Lovecraft n'est pas loin, tant la secte de l'huître bleue ne paraît pas œuvrer dans l’œcuménisme ni pour le bien être de son prochain dans la paix et l'amour partagés : Les forces du mal sont convoquées, le chaos appelé à régner.

Musicalement cet album prend clairement la suite de… Agents of Fortune, en proposant des titres pop et des ambiances malsaines nettement plus aboutis dans leur majorité que ceux qui ornaient son grand frère; déjà l'éponyme qui ouvre les hostilités avait été envisagé à cette époque puis mis de côté avant d'être repris ici dans sa version définitive.
D'emblée ce disque fout les jetons en proposant une musique musclée et carrément vicieuse, Burnin' for you est clairement une suite donnée à Don't fear the reaper sur le thème de l'amour maudit, Veteran of the Psychic Wars renoue avec les mauvaises nouvelles des étoiles évoquées par ETL, Il y a du Vampire Tatoo dans Heavy Metal: The Black and The Silver, les frissons engendrés par Sole Survivor ou Don't Turn your Back font écho à ceux de Vera Gemini ou Morning Final aussi.
Et puis il y a aussi After Dark et Vengeance (The Pact) qui n'ont pas vraiment leur corollaire sur l'opus précité mais qui s'inscrivent admirablement dans le paysage sombre projeté par les méfaits de la secte et il y a surtout Joan Crawford revenue des enfers avec son intro classique au piano qui atteint des sommets de grandiloquence jouissive avant de nous méduser par son entrain et son humeur sépulcrale.

Cet album est un must cela va de soit, c'est aussi et malheureusement le chant du cygne de ce groupe incontournable,le dernier enregistré par le line up originel.
La flamme d'origine inconnue n'allait pas tarder à s'amenuiser, mais elle n'est pas totalement éteinte puisque le groupe continue de souffler sur les braises aussitôt qu'il monte sur les planches.

RIP Allen Lanier (1946-2013)













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