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Blue Öyster Cult
Imaginos
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le 04 Juillet 2017 par GOLGOTH 68


Quel dommage qu'il y ait cette revisite d'Astronomy que je ne supporte pas du tout. Pour le reste, c'est un bon album vraiment, parfois déconcertant car ce ne sont pas les "voix habituelles" du groupe.

le 13 Juillet 2012 par ATOMDOOM


Bien que cet album sous le nom de BLUE ÖYSTER CULT n'est pas un "vrai" album de ce groupe (tout a été dit !), il est largement supérieur aux deux précédents qui sont pitoyables au niveau musical et production. Il s'écoute bien car les titres sont globalement plus que corrects mais il manque malheureusement cette patte du BÖC original !

le 12 Juillet 2012 par LEO


Imaginos est vraiment une anomalie dans la carrière du BLUE ÖYSTER CULT!!!
En effet, c'est bien plus un album de producteur (en l'occurence, Sandy Pearlman) et de commande de maison de disque (Columbia, qui exigea que la chose paraisse sous le nom B.Ö.C. et non Albert Bouchard), qu'une oeuvre du groupe!
De plus, contrairement aux notes de pochette qui laissent à penser que le line-up originel s'est reformé (ce qui est faux puisque Albert fut viré en 81 et qu'il ne sera jamais réintégré, tout comme son frère Joe qui fit ses valises en 86), une grosse partie des sessions fut effectuée par Albert Bouchard et des musiciens additionnels (ce n'est que plus tard, que Buck Dharma et les autres furent appelés pour enregistrer quelques pistes, mais le plus gros avait déjà été fait auparavant!).
Donc bien qu'il en porte le nom, ceci n'est pas un album de B.Ö.C. pour ma part!
Quand au contenu musical, on est dans la triste continuité de ce que le groupe avait déjà proposé sur les 2 albums précédents, mais cette fois çi avec un côté heavy un peu plus prononcé (il fallait bien justifier l'avalanche de guitaristes supplémentaires!).
Quand au mixage, c'est un vrai cauchemar! en fait, une production affreusement typée fin des années 80 dans laquelle la batterie hyper rigide (ou de la boite à rythme, tellement tout ça est joué sans âme!) et les autres instruments sont noyés sous une reverb insupportable! quand aux choeurs surchargés, ils accentuent encore plus le côté négatif de l'ensemble! (les pires exemples étant pour moi l'inutile reprise de "Astronomy" complètement loupée, le pachidermique et grandiloquent "The Siege And Investiture...." et l'incongru "Imaginos").
En faisant abstraction de la prod catastrophique, je sauve tout de même les 3 premiers morceaux: le lourd mais racé "I Am The One You Warned Me Of", l'efficace "Les Invisibles" et le joli "In The Presence Of Another World" malgré sa fin trainant en longueur (le titre aurait dû s'arrêter à 4mn, les choeurs gâchant tout encore une fois!).
À la sortie de Imaginos, le groupe fit une tournée de promotion fin '88/début '89 (sans les frères Bouchard bien sur!) mais n'interpréta pas plus de 2 titres dudit album! ("I Am The One You Warned Me Of" et "In The Presence Of Another World"), et passée cette tournée, le groupe ne jouera plus jamais ces 2 morceaux! ....ce qui prouve bien que Bloom, Buck Dharma et Lanier n'avaient pas grand chose à faire avec ce concept-album fumeux!
L'album fit un bide et Columbia se séparera du groupe peu après, laissant la formation sans maison de disque durant 10 ans! (juste 2 chansons sur la B.O. de Bad Channels en 92 et c'est tout!).
Un retour discographique en 98 avec l'honnête mais très inégal Heaven Forbid, puis un étonnant regain de forme et d'inspiration retrouvée pour le très bon Curse Of The Hidden Mirror en 2001 (pour moi, le meilleur album de B.Ö.C. depuis l'excellent Fire Of Unknown Origin en 81, soit 20 ans après!).

le 11 Juillet 2012 par DARK SCHNEIDER


Imaginos, en voilà un album à la conception complexe et problématique, qui s'intègre difficilement dans la discographie de BOC. Il faut dire que la carrière des américains a pris un tournant assez étrange depuis Revolution by night avec l'apport de plus en plus conséquent de compositeurs extérieurs. Mais la qualité est toujours restée au rendez-vous. Club Ninja, bien qu'assez impersonnel, était un bon disque qui annonçait clairement la couleur quant à ce Imaginos.
Néanmoins, le fait que cet album est sorti sous le nom de BOC me parait largement abusif! Bloom et Roeser semblent être ici presque relégués au rang de musiciens de studio. D'ailleurs, Bloom est quasiment absent du disque : assurant le chant sur trois morceaux et c'est tout! Pas une seule note de guitare de sa part!
Clairement, Imaginos est l'album de Sandy Pearlman, le producteur et parolier, et d'Albert Bouchard, qui officiellement ne faisait plus parti du groupe. Un sacré bordel!

Et ça se ressent à l'écoute de l'album. "The siege and investiture..." est un morceau excellent, et du fait de son interprétation sonne très heavy US de l'époque, mais ne donne vraiment pas l'impression d'être un titre de BOC. Toute cette valse de musiciens fait que l'on a du mal parfois à s'y retrouver dans cet album. On retrouve une diversité de compositions cher au groupe, mais pour une fois, la "patte" BOC ne semble pas toujours être présente...normal au vu de la gestation de ce disque.
La production, FM et très daté (moins réussi que celle de Club Ninja), donne cependant une unité à l'ensemble, et confère une atmosphère à l'album (que certains qualifierons très certainement de kitch, notamment pour les choeurs).

Il n'en demeure pas moins, que malgré toutes ces réserves, qu'Imaginos est un très bon album qui contient son lot de grand titres. "Blue oyster cult", "The siege of investiture...", "I am the one you warned me of", "Imaginos", et même la reprise d'"Astronomy" sont autant de grand titres.

Et même si ce disque n'aurait pas du sortir sous le nom de BOC, il n'en reste pas moins paradoxalement un indispensable de leur discographie! Et la dernière oeuvre studio notable du groupe...













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