... "Days of future passed" ...
Les Moody Blues.
La première fois que j'ai entendu ce groupe, c'était (comme pas mal de monde) avec le monstrueux "Nights in white satin". La première fois qu'un mellotron venait me chatouiller les oreilles. Je ne m'en suis jamais vraiment remis.
Aujourd'hui, même si je préfère le rock plus "dur" mis en place par Deep Purple, Black Sabbath, Led Zep' & compagnie, je suis toujours preneur de progressif et/ou de psychédélique.
Là on est en 1967. Deux ans donc avant la naissance du prog avec le grand "In the court of the crimson king".
Alors certes, "Days of ..." est attaquable, certes il est imparfait (mal fini ?).
Mais cette musique est tellement belle qu'il est impossible de ne pas se laisser emporter par ce voyage dans cette journée aussi réelle qu'onirique.
C'est guimauveusque, c'est assez mielleux, mais c'est d'une beauté à couper le souffle. Et puis il y a ce final tout simplement monstrueux porté par un chant limite hurlé. Et il y a aussi cette pochette colorée de toute beauté qui n'est pas sans évoquer celles de "Sweet smoke", même si la musique n'a pas grand chose à voir.
Album historique que ce "Days of future passed". De par sa nature conceptuelle, de par son coté progressif avant l'heure, ... Et aussi historique pour moi ("Nights in white satin" est le premier slow que j'ai dansé).
Merci Marco pour la réécriture de la chronique !