Un monument, que ce Toys in the attic, accouché dans la débauche totale par un gang qui devenait de plus en plus sulfureux au fil de ses déplacements et de ses créations.
La paire Tyler/Perry se révèle être du niveau de celle à laquelle on la compare tant du côté Européen de l'Atlantique, signant avec Walk This Way la création d'un des plus grands titres de l'histoire du Hard Rock, l'égal d'un Whole lotta Love, d'un Smoke on the Water ou d'un Paradise City, un truc qui t'inscrit d'emblée dans "LA Légende" du Rock.
Et puis dans la catégorie du "très lourd en veux-tu en voilà", on peut aussi citer le salace "Big T'en Inch Record, l'ébouriffant "Toys..." et encore plus le génial "Sweet Emotion", autant de rouleaux compresseurs rarement égalés parce qu'il faut bien admettre qu'à l'instar d'un Led Zepppelin, ces types là ont la science infuse du Riff qui tue en eux, une qualité qui les sauvera même quand ils s'afficheront à des niveaux moins élevés.
Après, il est une autre science que l'immense Steven Tyler maîtrise mieux que l'écrasante majorité de la concurrence (n'est-ce pas Klaus et Rudolf), celle ultra exigeante de la composition et de l'interprétation des ballades, d'autant qu'en cette époque reculée, la petite troupe savait éviter sa (dangereuse) prolifération...You see me Crying remplit carrément bien cet office,judicieusement placée en fin d'album tout comme le sera Home Tonight sur le successeur de Toys, en guise de conclusion plus toxique que réellement romantique si on a bien décrypté les oeillades appuyées au stupre et à la luxure qui parsèment le chemin emprunté par le groupe.