La tâche de chroniqueur est dure, je suis bien placé pour le savoir. Donc je voudrais juste dire merci pour m'avoir fait découvrir ce disque.
J'en étais resté à "A thousand miles" en tant qu'auditeur non volontaire, un de ces cas rarissime qui fait mouche, sans que je me donne la peine, comme bien souvent dans de tels cas, de vérifier s'il s'agissait d'un exploit solo ou du digne représentant d'une discothèque solide.
Et Vanessa Cartlon grâce à toi et aux commentaires qui suivent, de ne pas subir le triste sort de toutes les chanteuses ou groupes à chanteuse un peu énergique mais propulsées trop vite trop haut et qui ont suivi les Breeders avec Canonball ou les Cranberries avec Zombies... deux faits marquant négativement mon adolescence pour cause d'albums bien trop mièvres et sentant la colchique, pas celle des prés mais bien une référence au rouleau de papier rose. Choses qui m'ont à l'époque définitivement convaincu de suivre mes instincts virils et de faire du métal mon principal cheval de bataille musical.
Ce n'est pas parfait, n'est pas Anneke qui veut non plus, mais qu'est ce que ça fait plaisir.