Ah les salauds...
Le disque laissait présager une musique plus clean avec les trois reprises en guise d'amorce.
A se demander ce qu'il s'est passé avec ces gens-là.
"Green Fuz" séduirait mémé, Lux Interior chanterait presque bien le bougre.
"Goo Goo Muck"? A peine souillée par quelques vocalises pas nettes.
Lorsque "Voodoo Idol" résonne, le groupe dévoile son véritable faciès.
7 reprises, 7 compositions personnelles.
Bien entendu, pour déranger l'auditeur, l'album ne sera pas scindé en deux, il n'y aura même pas d'alternance reprise/compo perso, non, non.
Ils agencent tout ça de manière bordélique, ils jouent avec nos nerfs, quitte à nous rendre complètement schizophrènes et le pire, c'est que c'est top!
Leurs chansons personnelles seront davantage inquiétantes et les reprises, disons... qu'elles sonneraient presque clean.
"The Crusher", placée entre deux folies, sera une reprise contaminée par le mal.
La doublette "Don't Eat Stuff Off The Sidewalk" et "Can't Find My Mind" nous emmènera aux confins du malaise.
Plus Gothic que Punk, leur amour pour les films d'amour ne s'est pas envolé.
Ils jouaient aux zombies sur le premier album, ici, ils jouent aux vampires.
Ils séduisent la gentille demoiselle avec le très sexy "Primitive" (Jim, est-ce toi??) et ils l'emmènent dans leur tanière sinistre de suite après avec "Caveman".
Pauvre fille, t'aurais dû rester chez tes parents ce soir-là...
Ta mère t'avait pourtant bien dit de te tenir loin de Lux.
Oh, on pourra détester cette musique, c'est tout à fait compréhensible.
En ce qui me concerne, j'ai du mal à décrocher pendant un moment lorsque je découvre un album de ce groupe.