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Queen
Bohemian Rhapsody
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le 04 Décembre 2021 par MARTIN LA BOTTE

@ Dark Schneider

Il y a quelqu'un ici qui t'a paru "chouiner" ?

le 03 Décembre 2021 par AIGLE BLANC

On est d'accord : le biopic, genre hollywoodien par excellence, déforme la vérité historique au profit de l'efficacité du spectacle.
Je voudrais toutefois apporter une nuance à la pensée selon laquelle un biopic ne vaut pas une biographie littéraire dans la mesure où une biographie n'écrit que la vérité.
Aucun biographe ne peut s'enorgueillir d'atteindre la vérité de la personne sur laquelle il écrit. Et cette sentence s'applique aussi aux autobiographies, même quand c'est l'auteur lui-même qui raconte sa vie. Dans une autobiographie, même honnête, l'auteur travestit la réalité à des fins de convenance personnelle. On appelle cela de petits arrangements avec la vérité.
Le biographe quant à lui choisit un angle d'approche de l'artiste ou de la personnalité dont il s'apprête à livrer la biographie. Le biographe, comme tout écrivain, est soumis à un point de vue qu'il est obligé de choisir sous peine de rendre caduque son livre. Le point de vue, c'est ce qui rend cohérente la biographie. Ecrire est un acte de courage qui implique d'assumer un point de vue.

Le point de vue devient bien sûr plus audacieux quand la biographie n'est pas autorisée par l'artiste lui-même. Une biographie autorisée subit la censure de l'artiste qui dirige le biographe dans le sens où il l'entend. Dans ce cas, le piège est celui de la langue de bois.
Quand la biographie n'est pas autorisée, le biographe peut adopter un point de vue non défendu par l'artiste en question.

Toute biographie, tout biopic (même le plus honnête), toute chronique musicale, toute critique cinématographique ne peuvent prétendre à la vérité.
Le critique, le biographe peuvent se tromper, mais ils ne peuvent pas être contestés dans leur droit à livrer leur point de vue personnel.

le 03 Décembre 2021 par DARK SCHNEIDER

TOUS les biopics nous mentent. Sous couvert de licence artistique, de conventions narratives, les biopics manipulent les faits, les arrangent, jouent de façon plus ou moins (et souvent moins que plus) justifiée avec la chronologie, présentent leur personnage sous un angle qui ne peut jamais être la réalité exacte.
Voir un biopic, c'est systématiquement accepter de voir l'histoire romancée d'un personnage, mais en aucun cas une véritable biographie. D'où d'ailleurs les régulières attaques en justice par les ayants-droits quand ceux-ci n'ont pas donné leur accord (voir le cas du film "Tolkien" ou plus récemment cette blague honteuse "Aline").
Bien sûr, Bohemian Rhapsody n'échappe pas à cette règle, mais tout comme Rocketman (pas vu, mais une simple recherche suffit pour constater que le film tord nombre d’évènements), tout comme le faisait aussi amplement en son temps le The Doors d'Oliver Stone. Intéressant d'ailleurs la comparaison avec The Doors : quand Stone recrée l'apparition télé au Ed Sullivan Show, il exagère tout et déforme donc la réalité, Bohemian Rhapsody fait tout le contraire avec la scène du Live Aid, respectueuse et superbement bien filmée. Certes, il n'y avait pas youtube au début des années 90 pour faire facilement la comparaison.

Donc, on peut chouiner sans cesse sur telle ou telle inexactitude, peut importe qui aurait réalisé le film, il y en aurait toujours eu plein. Un Biopic obéit aux règles du cinéma de divertissement, pas à celui du documentaire neutre. Si on veut voir ce film pour pouvoir connaître l'histoire réelle de Freddie, alors il vaut un zéro. Si on le prend comme un divertissement inspiré de faits réels, alors on pourra lui mettre bien plus.

Au moins ce film a un grand mérite : il s'attarde à plusieurs moments sur la création musicale (je suppose que l'on doit cela à May et Taylor). Chose qui est très souvent oubliée de quasi tous les biopics musicaux (du moins, ceux que j'ai pu voir), car généralement ces derniers préfèrent s'attarder sur le drama, les frasques, la dépravation. Et ça a ses limites.

le 03 Décembre 2021 par CLANSMAN57


Ah oui, le film est chroniqué, j'avais oublié:)
Je ne savais pas pour Sacha Baron Cohen. Physiquement, il aurait pu le faire, c'est clair. Il est cependant vrai que son image de comique aurait pu déranger.
Sinon, j'avais vu défiler le nom de Mike Myers au début du film et je me suis demandé à la fin où qu'il était. Pas facile de le reconnaître, merci d'avoir précisé quel rôle il a joué.

"Plat mais plaisant. Quelque part entre agréable et frustrant."
C'est exactement ça:)

le 02 Décembre 2021 par LONG JOHN SILVER


Du coup j'ai -depuis cette chronique- vu le film Rocketman, consacré à Elton John. Je suis fan de QUEEN, pas du tout d'Elton, pourtant Rocketman est largement supérieur à Bohemian Rhapsody et ce sur tous les points : scénario, réalisation, montage, photo, immersion musicale et... acting ! Bref tout ce qui est raté dans Bohemian Rhapsody est beaucoup mieux dans Rocketman, le film sur QUEEN (enfin sur Freddie) est frileux là où celui sur Elton prend des risques, un comble ! Dire que Rami Malek a chopé l'Oscar, quelle blague...













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