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Queen
Hot Space
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le 20 Août 2020 par UN LEGUME


J'aime le rock et le funk aussi, ca existe. Cet album me paraît sympathique sans pour autant être un vrai album ni de funk ni de Queen. Et aussi, contrairement aux autres, je déteste "Under Pressure" qui est du grand n'importe quoi improvisé. Ce n'est pas parce quon s'appelle David Bowie l'adorateur de sayan et Freddie Mercury que la moindre note qu'on pond est un chef d'oeuvre.
Oui, je sais, je suis monté à l'envers.

le 20 Août 2020 par AIGLE BLANC

Le plus difficile dans l'exercice du chroniqueur, et je m'inclus dedans, cela va de soi, c'est de faire abstraction de ses goûts personnels. Je ne suis pas un adepte du rap par exemple, donc je ne saurais chroniquer pertinemment un album relevant de ce genre musical. Si par malheur j'étais contraint de le faire, j'attribuerais la pire note qui soit à un album de rap qui serait par ailleurs porté au pinacle par les connaisseurs, plus à même que moi d'en évaluer les qualités musicales.
Cela pose le problème des groupes qui, évoluant au gré de leur discographie, s'ouvrent à d'autres styles que celui qui leur a valu les reconnaissances publique et critique. QUEEN est de ces formations qui, le temps d'un album, ont été tentées de naviguer sur les traces d'un genre qui ne leur est pas familier, à savoir ici le Funk et le Disco. Le groupe a peut-être tenté l'expérience à des fins commerciales, là n'est pas le problème. Ce qu'il s'agit de juger, c'est si QUEEN a proposé de bons titres disco. Et pour pouvoir faire cette analyse, il est nécessaire de se débarrasser de ses goûts personnels et d'appréhender la musique avec des oreilles moins formatées. Ce n'est pas facile en effet, voire impossible la plupart du temps. Chacun de nous est prisonnier de sa sensibilité qui l'ouvre ou le ferme à tel ou tel style de musique.
Dans le cinéma, le problème se pose peut-être avec moins de force, mais il n'en demeure pas moins efficient. Si j'aime les comics de l'écurie Marvell, j'ai des chances d'apprécier plus aisément les films qui en sont les adaptations, alors que si les Comics ne sont pas dans ma culture, je vais risquer de les voir au cinéma avec un a priori insurmontable. Est-ce que cela signifie que tous les blockbusters américains adaptant les Marvell sont nuls ? Bien sûr que non, même si j'ai tendance à le penser.
Si j'aime le disco, j'ai plus de chance d'apprécier cet album de QUEEN, comme j'ai plus de chance d'aimer Pop, l'album électro de U2, si je goûte déjà a priori ce style de musique qui n'est pas le cheval de bataille du groupe irlandais au moment où il l'a composé.

Le problème soulevé ici semble assez insoluble puisque rares sont les auditeurs capables de lutter contre leurs goûts intrinsèques.

Le plus important par conséquent est de s'efforcer de garder une oreille ouverte et curieuse, d'essayer de comprendre les ressorts inhérents à tel ou tel style de musique. Ce n'est qu'à ce prix que chacun de nous pourra apprécier la Musique et non pas sa musique de prédilection.

le 05 Septembre 2014 par LEO


Je rejoins l'avis de RAMON sur ce Hot Space largement sous-estimé.
Certes, celui-çi est très loin d'égaler en qualité l'album The Game (qui pour moi, reste comme le meilleur album de QUEEN pour les années 80) mais il n'est pas à jeter à la poubelle pour autant, si l'on arrive à faire abstraction de l'horrible production estampillée 80's et des arrangements en carton-pâte !
Il est évident que tout ça n'a pas aidé à revoir les jugements à la hausse sur ce disque maudit !
Dommage car côté compos j'aime plutôt bien (hormis "Body Language", "Las Palabras De Amor" et "Cool Cat"), par contre ils ont eu une très mauvaise idée d'avoir remplacé la basse de John Deacon par de la basse synthé et de la boîte à rythme au lieu de la batterie sur la majorité des titres !!! c'est incompréhensible et c'est vraiment ça qui plombe l'album, bien plus que l'influence du disco ou du funk sur le plus gros des compos !
Sur le live Queen On Fire - Live At The Bowl (enregistré en 82), les titres "Action This Day", "Staying Power" et "Black Chat" sont transfigurés sur scène avec l'apport de la basse et de la batterie. rien n'empêchait donc en studio d'introduire des synthés, tout en gardant les instruments habituels ! (ce qui aurait donné plus de mordant et de vie à l'ensemble).
J'aurais bien aimé entendre le titre "Dancer" dans ce contexte particulier... hélas, il ne fut jamais joué en concert.



le 12 Mai 2013 par RAMON


L'album de Queen qu'on déteste adorer ou qu'on adore détester, c'est selon.
Dans le genre ultracontestable, Kiss en a sorti trois: Dynasty, Unmasked et Music from the Elder.
Le genre de plaisir coupable que l'on prend à l'abris des oreilles indiscrètes, donc résolument seul.
En même temps Kiss comme Queen, ça attire les sarcasmes. En plus dans les deux cas on saute à pied joints dans les eighties, la décennie artistique la plus détestable qui soit. Il n'y a donc vraiment rien pour plaider en faveur de la chose.
Pourtant si l'on omet Las Palabras de Amor qui est à la ballade ce que Le rondo Veneziano est à la musique appelée grande; un concentré de mièvrerie ultra nunuche, j'adhère sans contestation, nonobstant les innombrables griefs parfois justifiables que l'on peut adresser à l'ensemble.
Another one bites the dust a cartonné, c'est John Deacon le coupable,et il a pondu un truc qui ne devait a priori pas être retenu sur l'album précédent. On connait la suite...
Roger et Freddy ont retenu la leçon, mais Brian se fait quelque peu tirer l'oreille.
Trois contre un, le match est plié et on envoie Body language à l'assaut des ondes. Un bon titre, j'ose le dire, du Freddy qui se met dans les pas de John avec une grosse basse opportunément mise en avant...un échec commercial néanmoins: Queen bites the dust.
Staying Power, Back Chat (quell solo!!!), Action this Day, et même Underpressure sonnent mieux en live (Live at the Bowl est le meilleur live du groupe, c'est dit!) qu'en studio, car plus rock, il n'empêche: bons titres ne sauraient mentir.
Put out the fire, seul morceau hard du lot est excellent, bien dans la lignée du "classic Queen", Cool cat et Dancer groovent, Calling all girls envoie et Life is Real est un hommage réussi à feu John lennon, notamment grâce au piano joué par Mercury qui emprunte à l'univers de l'ex beatle pour mieux saluer sa mémoire.
La production, une nouvelle fois signée Mack, réussit à coller à l'époque, ce qui à la base n'est pas un gage de bon goût, mais voilà: Queen comme Kiss, est passé maître dans l'art de rendre agréable et parfois même sublime ce qui est douteux
, c'est pourquoi aujourd'hui (plus qu'hier finalement) on peut se repasser cet album en se disant "p... c'est quand même bon!"
Un jour les oreilles indiscrètes comprendront...ou pas.

le 24 Avril 2010 par JEFF KANJI


Ce disque fait toujours autant débat pratiquement 30 ans après sa sortie. Il faut se remettre dans le contexte. Les amateurs de dance-floor ont du trouver ça un peu léger et un peu complexe et les amateurs de rock et de hard (il en restait encore qui finiront de se barrer avec ce disque) ont du rester sur leur faim car la guitare n'est pas la plus prolifique en matière de riffs. Elle est en revanche très présente en harmonies, solos, et cocottes funky. L'instrument qui tire son épingle du jeu est la basse de John Deacon, bien mise en avant et permettant d'apprécier son jeu digne des meilleurs bassistes motown.

Ce disque est tout de même admirablement bien troussé, et on sent que le groupe a voulu tenter d'élargir ses horizons, ce qu'il a plus ou moins fait tout au long de sa carrière (notamment sur A Night At The Opera et Jazz). Et l'album arbore une coloration funk qu'on ne lui connaissait pas, et c'est sûrement ça le plus déstabilisant. Et une fois de plus, pas de barrière stylistique infranchissable pour QUEEN. Freddie Mercury a une pêche et un groupe de taré, particulièrement sur Dancer, Back Chat et Put Out The Fire. Roger Taylor capable de jouer de la syncope et du binaire sautillant avec la même facilité (Staying Power, Action This Day). On a déjà parlé de John mais Brian en profite pour tester de nouveaux sons comme le solo de Dancer ou encore les furieux larsens et les harmoniques de Put Out The Fire. Des structures toujours aussi atypiques (Under Pressure en tête). Avez-vous noté que les synthés ne sonnent pas datés ? (notamment les cuivres), un exploit quand on sait ce que les années 80 nous ont fait subir à ce niveau.

Bref un album extrêmement abouti. Michael Jackson himself, grand admirateur avouera quelques années plus tard s'être énormément inspiré de HOT SPACE pour pondre son chef d'oeuvre sorti un an plus tard : THRILLER













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