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5 commentaires notés [?]
Kiss
Unmasked
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le 12 Janvier 2024 par FOUDROCK
Un de leurs pires, et leur premier album réellement raté et à fuir (avec le Peter Criss solo, mais les albums solo de 1978 sont un cas à part quand même), tellement pire que le très décrié suivant...
Un disque presque pop sur lequel je ne sauve (et encore, pas les jours de pluie parce je suis dans ce cas d'une humeur détestable) que "Naked City" ainsi que la pochette, amusante, et assez réussie. Sinon, une vraie purge.
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le 12 Juillet 2023 par THE NEW ANGEL D
J'aimerais bien entendre ce disque mais avec une autre production. Dans le genre celle de "Dynasty" un peu ou alors comme ce que Tom Werman proposait à la même époque avec Cheap trick.
Franchement sur "Unmasked", le son est quand même trop maigre et ruine un peu l'ensemble qui est plutôt pas mal en plus. Le groupe s'en sort franchement bien surtout dans un registre qui n'est pas tout à fait le sien : Rock, Hard Rock, Power Pop, Disco ? un mélange de tout ça.
Après, bien sûr, ce n'est pas non plus l'album du siècle. Unmasked est juste un bon disque.
Pas vraiment de titres faibles (peut être "You're All That I Want" qui ronronne assez rapidement) mais pas de titres incroyables (on ne trouve pas d'équivalent de "I Was Made For Lovin You où de "Sure Know Something" par exemple) .
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le 11 Juillet 2023 par SWISSIDOL
Au risque de surprendre, je placerais ce disque plutôt dans le haut du panier de la discographie kissienne. Pas dans le Top 3 non plus, faut pas déconner, mais j'aime franchement les compos (à défaut d'aimer la production). "Tomorrow", "Is that you" et "Shandi" sont toutes des réussites chantées par Stanley. Frehley surprend très agréablement avec trois titres canon. Seul Simmons est un peu à la peine, "Naked city" étant son unique bonne contribution. Cela fait sept morceaux réussis sur onze !
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le 12 Août 2014 par LEO
Pas mieux ni pire que Dynasty, Unmasked voit KISS continuer dans la veine d'un hard-pop-disco édulcoré et malgré tout ne s'en tire pas si mal que ça vu l'ambiance au sein du groupe ou ce qu'il en reste, puisque Peter Criss n'est plus là que virtuellement (il figure dans le clip de "Shandi" alors qu'il n'a joué sur aucun morceau de ce disque!).
Etrangement, l'album est cohérent et uni alors que chacun des membres du groupe compose à part avec divers collaborateurs et enregistre plus ou moins chacun de son côté! ce qui fait que l'on se retrouve avec pas moins de 4 bassistes puisque Simmons, Stanley, Frehley plus Tom Harper (le roadie de Paul qui joue sur "Shandi"), se partagent l'instrument selon les morceaux!!!
L'aguicheur "Shandi" est plutôt putassier, le bancal "You're All That I Want" est raté et en fait, tous les morceaux de Unmasked sentent la facilité à plein nez mais celà dit, je ne peux m'empêcher de trouver un certain charme à cet album chargé en mélodies.
Quoiqu'il en soit, après 2 albums du même tonneau, on sent bien que c'est la fin d'un cycle pour KISS et le groupe sait qu'il va devoir se renouveler pour l'album suivant..... quitte à se casser la gueule (mais ceci est une autre histoire!)
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le 07 Juin 2014 par RAMON
Après "KISS déconne" (Dynasty), "la grosse marade" ( Unmasked ).
Tomtom
Chroniqueur FP
Comment lui donner tort d'ailleurs ?
Le plus souvent on trouve à boire et à manger dans les disques de KISS, ici on a à boire et à boire et c'est pas Space Ace noyé dans le ( cold ) gin qui arguera le contraire hein ?
Donc c'est la fête, mais sans les cacahuètes.
D'où la marade qui pourrait être également qualifiée de marinade, vu l'état d'ébriété ambiant.
Dans la réalité, l'ambiance au sein du groupe est nettement moins festive,Peter s'est fait jeter,Gene est aux abonnés absents sur pas moins de six titres,Paul ne joue pas sur les chansons écrites par Ace, lequel ne joue réellement QUE sur ses titres (les guitares et la basse, donc imaginer un Gene qui ferait part de sa création funky sur "Torpedo Girl" comme écrit par Tomtom n'est même pas envisageable) ainsi que sur deux chansons de Gene.
Le seul musicien qui joue sur tout le disque étant celui qui ne fait même pas partie du groupe, lequel n'est d'ailleurs même pas crédité, le batteur Anton Fig !
De quoi largement démentir la cohésion affichée sur la chouette BD qui illustre la pochette…
Quand même, il y a cette réflexion finale du paparazzi qui traque les membres du groupe dans l'espoir de dévoiler leurs vrais visages au public ("I still say they stink !"), laquelle avec le recul se révèle être lourde de sens.
Et puis, on peut aussi y voir les prémices du coming out qui lancera "Lick It Up" trois ans plus tard, et peut être une forme de lassitude de devoir jouer aux clowns peinturlurés à longueur de temps.
La marade tourne au jaune.
Unmasked sera un flop relatif (sauf en Australie), mais un flop quand même.
Après ce constat bien peu reluisant, il faut l'admettre, il semble donc logique de descendre cet album en flammes, de le vouer aux gémonies, et pourtant…
Et pourtant,aussi incongru que cela puisse paraître, j'aime beaucoup ce disque, plus que le précédent mais quand même moins (eh oui !) que le suivant.
Unmasked réussit le tour de force d'être à la fois grotesque et léger.
Grotesque parce que à la base KISS est un groupe grotesque et qu'en plus il ne recule devant aucune niaiserie ("Shandi" entre autres ) pour tenter de séduire le public le plus large possible, parce que lisser son son à ce point c'est être ouvertement putassier ("She's so European"), parce que choisir d'ouvrir l'album par un titre de commande racoleur ("Is that you ?") c'est dévoiler d'emblée qu'on est du côté des marchands du temple et j'en passe des "mûres et des pas vertes".
Léger parce que ce disque s'écoute d'une traite, qu'il baigne dans la pop music la plus accessible qui soit et que ses arrangements sont fluides. Ecoutez donc les soli de "Naked City" (Bob Kulick) ou encore de "What makes the world go Round" (Paul), ciselés, mélodiques,précis…
Même les chansons que j'ai mentionné un peu plus haut, passent comme une lettre à la boîte,Paul Stanley abat un boulot formidable avec les guitares acoustiques et électriques sur "Shandi" par exemple.
Les choeurs omniprésents permettent également d'affirmer ce désir de légèreté tout au long de l'opus, le travail sur les voix est absolument remarquable.
Alors oui, tout cela est assez superficiel, le moins qu'on puisse dire c'est que le groupe ne court pas après "Sgt Peppers" (pas ce coup-ci en tout cas), il s'inscrit plutôt dans une tradition Pop/rock acidulée d'avant 1966, à une époque où on ne s'embarrassait pas de trop de fioritures pour se contenter chasser le hit qui fera remuer les popotins (sur une plage ? ok l'image convient très bien) et se défouler une jeunesse avide de s'amuser.
KISS c'est avant tout du fun, de l'entertainment, des grosses ficelles pour blockbusters et c'est (beaucoup) pour cela qu'on les aime ou qu'on les déteste.
Alors oui, j'aime ce disque.
Beaucoup.
Note: 3,5
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