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Judas Priest
Firepower
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le 01 Février 2023 par FREDIAN


2112 (excellent pseudo au passage): "Ceci-dit, JUDAS PRIEST n' a jamais réellement eu de style propre, le groupe s'étant toujours inspiré des différentes modes musicales selon les époques (le Hard FM marche, hop on sort 'Turbo', le Thrash est à la mode, hop on sort 'Painkiller' etc.)".

Non. Tu caricatures. "Turbo" a cédé à la vague Glam et à MTV, OK. Le seul autre album du PRIEST dans ce cas est "Demolition" qui veut être à la mode Indus/Néo-Metal sans grande conviction ni personnalité. Et à la limite "Rocka Rolla", dans l'air de son temps, n'a pas encore la signature JUDAS.

La signature JUDAS ? Sa paire de gratteux associée au chant de Rob.

Pour le reste, JUDAS a simplement toujours voulu faire évoluer sa musique et proposer quelque chose de nouveau, de différent. Ils se sont adaptés à leur époque mais bien plus en tant que leader/influenceur que suiveur, je trouve. Et au final, ils retracent plutôt bien l'évolution globale du Heavy Metal sur 4/5 décennies.

Fin 70's, quand le punk ringardise le heavy rock/metal 1ère génération, 2 groupes vont porter le renouveau : VAN HALEN (Eddie allait "inventer" le "guitar hero" en exploitant de nouvelles capacités de sa 6-cordes et en y amenant beaucoup de fun) et JUDAS. Si "Sad Wings..." ne s'émancipe pas encore totalement de ses influences (SABBATH, PURPLE, QUEEN), il pousse déjà le curseur ("Victim Of Changes") et intronise les ballades épiques ("Dreamer Deceiver") qui jalonneront leur carrière. "Sin After Sin", malgré son côté 'bilan de compétences' (c'est l'album le plus riche et varié du PRIEST), poursuit sur cette lancée ("Sinner") et innove (le proto-Speed de "Call For The Priest" côtoie le proto-thrash de "Dissident..."). Quant à l'année 78, elle voit JUDAS répondre au punk par un aboutissement et une évolution qui fera date. "Stained Class" (élu album de metal le plus influent de tous les temps par Metal Hammer) c'est le paroxysme du Heavy Metal 70's, encore teinté de lyrisme et de "complexité" héritée du Prog'. Là où "Killing Machine" simplifie le propos et mise sur l'efficacité et un certain côté carré qui seront l'apanage de la NWOBHM naissante et qui influenceront le heavy des 80's.

"British...", "Screaming...", "Defenders..." parlent pour eux-mêmes. Des albums majeurs qui sont à l'origine de la "mode musicale du moment" pour te paraphraser. Je ne vois pas de qui ils s'inspireraient. Une touche AC/DC sur "British..."? Certes. Mais anecdotique vu qu'elle ne concerne que quelques morceaux. J'y vois plus un clin d 'œil à leur tournée commune en '79.
"Point Of Entry" est un cas à part. Véritable volonté de séduire le marché US mais le groupe ne se fourvoie pas encore et propose des classiques de son répertoire, immédiatement identifiables ("Heading...", "Desert Plains", "Hot Rockin'").

"Painkiller" car le thrash est à la mode? Tu n'es pas sérieux, JUDAS PRIEST est l'une des influences majeures de tout le mouvement thrash (re cf "Dissident Agressor"). De plus "Ram It Down", bien que bancal et pourri par sa boîte à rythme, annonçait la couleur (l'éponyme, "Hard As Iron", "Heavy Metal"). Et, plus globalement, dès "Exciter" tu peux commencer la filiation qui de "Screaming..." (le morceau) à "Freewheel..." amènera logiquement à "Painkiller". Tiens, ça c'est une caractéristique constante de JUDAS, ces "ponts" inter-albums qui retracent son évolution. Même "Jugulator" est une évolution logique de "Painkiller". Pour qui a écouté le 1er album solo de Glenn Tipton avant la sortie du PRIEST cuvée 97, il ne peut y avoir de grosse surprise à l'écoute de ce pachyderme qui manque de nuances et de recul (dommage, le potentiel était là).

Enfin, la période récente avec le retour de Rob. "Angel..." est un album 'héritage' de leur propre répertoire mais qui garde quand même assez de fraicheur et montre encore et toujours cette recherche de singularité ("Lochness"). Quant à "Nostradamus", il aurait été opportuniste 10 ans plus tôt. Là, la vague était passée et je le vois plus comme un exercice de style (casse-gueule) relevé pour ma part avec les honneurs (et brio par moment) pour un groupe ayant autant d'années au compteur déjà à cette époque. En ce qui concerne les 2 derniers, à la manière de DEEP PURPLE, JUDAS campe sur ses acquis et tente de sortir des albums au moins intéressants. Globalement raté pour "Redeemer...". Globalement réussi pour "Firepower".


"Firepower". Parlons-en enfin! Huhu! Que la prod' bonifie le disque, c'est une lapalissade. Mais elle n'enlève pas le retour d'une certaine inspiration qui confère un côté frais et catchy à une grosse moitié d'album. Rien que "No Surrender", "Spectre" et "Rising From Ruins" sont des hymnes en puissance dont on reparlera dans 20 ans. "Sea Of Red" (un peu dans la lignée d'un "One Shot At Glory") est un final réjouissant, chose plutôt rare chez JUDAS, même pendant l'âge d'or. "Traitors Gate", "Never The Heroes", même le single "Lightning Strike" sont plutôt bien fichus sans être transcendants.
Bref, vouloir comparer cet album à leur âge d'or 80's n'a aucun sens. Plus la même époque, plus le même contexte, plus le même groupe, plus le même auditeur (nous aussi, nous avons vieilli) non plus. Au final, la vraie question à se poser est la suivante : si ce devait être leur dernier (ce qui ne sera pas le cas), le groupe finirait-il sur une bonne note ? Oui pour ma part !

le 22 Septembre 2022 par CéDRIC


Ce Firepower est vraiment excellent du début à la fin. Les membres de Judas Priest nous offrent un très bon album de heavy metal, le meilleur du groupe depuis Painkiller.

le 29 Mai 2020 par MR TINKERTRAIN


Ok avec le commentaire d avant. Cet album c est du Judas pur jus et du putain de Heavy Métal bien composé, bien joué et bien incisif oui. Et puis le métal god est toujours en possession de ses pouvoirs je trouve !

le 29 Mai 2020 par FRED87


Cet album est une excellente surprise de Judas Priest. Mon préféré depuis Painkiller, même si j'ai vraiment apprécié Angel of retribution et Nostradamus. Nos sexagénaires et septuagénaires ont toujours de l'énergie à revendre. Les riffs sont incisifs et les solos sont inspirés. Judas peut être fier du devoir accompli.

le 21 Mars 2018 par 2112


Malgré tout le bien que tout le monde dit sur ce nouvel album depuis quelques jours, force est de constater que le tout manque franchement d'ambition, qui plus est pour un groupe qui existe depuis maintenant plus de 45 ans. 14 titres construits plus ou moins de la même manière, rien de mauvais mais rien de transcendant non-plus.

Alors oui le son est énorme mais il sonne bien trop "générique", écoutez le dernier Saxon, on croirait entendre exactement le même groupe avec un chanteur différent. Personnellement je trouve cela gênant pour des groupes aussi vieux de ne pas avoir une vraie signature sonore. Ceci-dit, JUDAS PRIEST n'en a jamais réellement eu de style propre, le groupe s'étant toujours inspiré des différentes modes musicales selon les époques (Le Hard FM marche, hop on sort Turbo, le Thrash est à la mode, hop on sort Painkiller etc...). Heureusement la voix de Rob est intacte et il assure comme un dieu.

Allez, je retiendrais "Rising From Ruins", un peu plus ambitieux que le reste avec une belle intro au piano de Glenn (ça sonne d'ailleurs comme un adieu, vu son état de santé) et "No Surrender", véritable hymne accrocheur en diable avec un Rob possédé.

Un album de plus, bien foutu mais manquant cruellement d'ambition, doté d'une production certes très pro mais froide et générique en contrepartie. 2,5/5













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