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Blackfoot
Siogo
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le 29 Septembre 2022 par CSAMSA


J’adore cet album, qui ne souffre d’aucun temps mort ( et aucun morceau lent ne ralentit le rythme). Il vieillit très bien, grâce à une excellente production. Pour du 1983, ça sonne super, manque juste une bonne remasterisation qui viendrait adoucir des médiums un peu agressifs. En plus d’être un très bon guitariste, Medlocke est un chanteur au dessus de la moyenne, je le rapproche d’un Dave Meniketti de Y&T.
Cet album (avec l’Eliminator des barbus texans, sorti d’ailleurs la même année) est la seule réussite d’un groupe dit sudiste qui cherchait à emprunter des routes plus FM et commerciales au tournant des années 80. Tous les autres se sont plantés dans les grandes largeurs (Point Blank, Molly Hatchet, 38 Special, etc.), les parrains Lynyrd et Allman ayant jeté l’éponge. Ce tournant eighties fut donc difficile mais Blackfoot le prend avec maestria (malheureusement le suivant Vertical Smiles sera aussi raté que Siogo est réussi). Et sans répéter les autres commentaires qui citent justement différentes influences qu’on peut déceler, j’y entends pour ma part une forte proximité avec le Rainbow période AOR. ‘Goin’ in circles’ m’évoque ‘Since you’ve been gone’ et le riff d’intro de ‘White man’s land’ me fait fortement penser à 'No release' (sur Difficult to cure). Il manque peut-être ici la science du riff du ténébreux Blackmore mais en termes d’énergie, de mélodie et d’efficacité, on est au même niveau. Ça tombe bien, j’adore les deux groupes.

le 01 Décembre 2020 par FINISHERFRANKY


Je suis venu naviguer sur cette page avec appréhension. J'étais certain d'y lire des horreurs. Parce que de cet album je retenais le virage FM or, comme JOE THE ALIEN, ayant vécu ces années bénies et moi aussi m'étant farci du trash métal de la Bay Area, je dois avouer maintenant que l'écoute de ce disque était pour moi un plaisir coupable. Mais comment "qui s'ont fait" pour pondre des trucs comme "Send Me An Angel" et "Teenage Idol" capables de fendre l'armure du métaleux que j'étais ? Bon, j'en rajoute car j'avais l'esprit plutôt ouvert heureusement. Mais disons que toutes ces années, j'ai été persuadé que ce virage avait perdu nos sudistes. Ravi donc d'enfin savoir que je n'étais pas seul a savourer ces titres de hard-rock à leur juste valeur.

le 12 Novembre 2020 par JOE THE ALIEN


M'étant aperçu que j'avais, par le plus grand des hasards, massacré l'horrible "Vertical Smiles" (hormis la blague plus ou moins drôle sur le titre et la pochette) le lendemain de la mort de Ken Hensley, je me suis dit que je me devais quand même de rendre hommage au bonhomme, en exprimant ici tout le bien que je pense en revanche de cet album-ci, le premier de sa coopération avec le grand Rickey Medlocke et sa bande d'Indiens.

Certes, le virage FM est de ceux qui avaient fait tiquer le jeune "hardos" (comme on disait encore) que j'étais à l'époque, comme à l'encontre de tous ces groupes reniant ce qui avait fait leurs originalités respectives (ici le southern rock burné), à la recherche du succès commercial à travers une recette un peu trop aseptisée et radiophonique, dans les années 1983/84, celles du "Jump" de Van HALEN et consorts. Je ne jurais alors que par la baffe magistrale reçue de Kill 'em All puis Show No Mercy et autres Fistful of Metal.

Il n'empêche. Avec le recul de la réécoute et sans préjudice du passé du groupe, cet album vaut bien mieux que ce que j'en avais pensé : mélodies imparables chantées d'une superbe voix chaude et puissante, non sans des guitares toujours saturées et bavardes, sur lesquelles vient justement se poser la patte si particulière du fameux et regretté claviériste, tout droit arrivé du non moins excellent URIAH HEEP (que je ne découvrirais que plus tard), et une section rythmique qui fait encore honneur au son hard-rock en vogue au début de la décennie. On se régale de la diversité des compositions et des styles abordés, avec un talent égal de l'un à l'autre, dans un équilibre d'ensemble parfaitement maîtrisé. Aucun ennui, que de l'envie de chanter (refrains de "Send Me an Angel", "Teenage Idol" et "Run For Cover" en particulier), voire de headbanger encore à certains moments ("We're Going Down", "Drivin Fool"), air guitar en mains.

Le talent, quoi. Rien à voir avec la putasserie qui suivra. Encore merci, Ken, entre autres, pour tout ça.

le 26 Juin 2016 par L'AUDITEUR EXIGEANT

Hama ! Je l'ai vu avec SKYNYRD en concert (DICKINSON et SMITH en première partie). J'en reste encore marqué, des années après !!!! Quel charisme, nondedioù !!! Il n'y avait que lui sur scène !!! Un sacré bonhomme, ce Medlocke, un vrai rocker, possédé par le feu sacré !!!

le 25 Juin 2016 par L'AUDITEUR EXIGEANT


ha, Sail Away et VAN HALEN !
Enfin, quand même, à qui David Lee Roth a-t-il tout piqué, si ce n'est pas à Rick Medlocke (voix, attitude...), sauf que notre ex-blondin, passablement dégarni aujourd'hui, ne joue pas de guitare, lui ! Alors, à ce compte là, Rick pouvait bien piquer un riff à Edward, ce n'est qu'un bien modeste retour des choses !
Zut alors !

Par Forces Parallèles

Mon cher auditeur exigeant, tu as bien entendu raison : David "moumoutte" Lee n'est plus que l'ombre de lui même, alors que le grand Rick Medlocke a toujours une aura, un charisme de fou. C'est toujours hallucinant de le constater en concert. Quel look malgré ses plus de 65 ans !













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