Steven WILSON : PERSONAL SHOPPER (2020)


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Steven Wilson
Personal Shopper

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le 12 Mai 2020 par DISLO

@Bradfloyd C’est SW lui-même qui a annoncé le report sur Twitter.

le 10 Mai 2020 par LEO

@ BRADFLOYD

Je suis OK avec toi lorsque tu émets le fait que l'invention en musique en 2020 est une notion somme toute bien relative mais le réel problème que j'ai avec Steven Wilson depuis plusieurs années, c'est qu'à force de passer d'un style à l'autre je me demande si il a réellement une identité musicale au final, à l'inverse d'un type comme Todd Rundgren qui bien que touche à tout, reste finalement très identifiable rien que vocalement alors que ce nouveau morceau de Wilson comme son prédécesseur "Permanating" n'a pas forcément une identité propre. ces deux titres sonnent presque comme une parodie de pop, de disco et d'électro avec par dessus une voix haut perchée évoquant les Bee Gees ou un boys band. je grossis peut-être le trait, mais à l'arrivée pour moi ça sonne faux, pas ressenti. comme si Steven Wilson s'essayait à un genre qu'il n'avait pas encore abordé et qui manquait à son tableau de chasse (quoiqu'il s'était déjà essayé à l'electro par le passé avec No-Man et aussi avec Porcupine Tree dans son maxi Voyage 34, qui évoquait déjà grossièrement "Run Like Hell" et d'autres compos de Pink Floyd).

le 10 Mai 2020 par BRADFLOYD

@ LEO :
Aujourd'hui, n'en déplaise à ceux qui soutiennent le contraire, on n'invente plus rien en musique. Ce n'est jamais que du recyclage, même si parfois le recyclage peut être savant. Ainsi, dans le math rock, c'est plus la technique instrumentale ou de production qui évolue que l'écriture. Alors, certes, des groupes comme les BATTLES, CHON ou POLYPHIA font avancer la musique parce que techniquement, ils dépassent l'entendement. Mais mis à part ce type de groupes plutôt destinés à un public averti, qui crée quelque chose de nouveau en 2020 ? La particularité de S.W est qu'il mixe plusieurs styles en un, le sien, et il est reconnaissable quel que soit le morceau qu'il joue. Son identité est telle qu'il suffit de quelques notes pour le reconnaître.
Alors, qu'on l'apprécie ou non, il reste un compositeur et un arrangeur de son et d'atmosphère exceptionnel et c'est en cela que son génie existe.

le 10 Mai 2020 par FRANçOIS

De toutes façons, est-il encore possible d'inventer quoi que ce soit en musique en 2020 ? Et est-ce gage pour autant de qualité ?
Je ne connais pas suffisamment PF et KC mais si Herbie Hancock a effectivement eu plusieurs vies musicales (c'est un peu le Bowie du jazz, je dirais), de là à dire qu'il n'a jamais fait le même disque... Il a fait des "séries" de disques (jazz-funk dans les 70's, électro-funk dans les 80's). Lors de ses années Blue Note (années 60), oui, il changeait de formule, de format à chaque fois.

le 10 Mai 2020 par LEO

@ PROG 974

Pour ce qui est de changer de style de musique comme on change de chemise tous les jours, Steven Wilson est maître en la matière mais je lui reconnais du talent et une certaine habileté à pratiquer le recyclage, en revanche je ne peux pas dire qu'il m'ait surpris une seule fois dans sa carrière même à l'époque de Porcupine Tree, car il n'invente rien qui n'ait déjà été fait par le passé. sa musique est un amalgame de plusieurs genres différents et d'ailleurs on ressent bien ses diverses influences tout au long de sa discographie suivant les époques (Krautrock, Psychédélisme, Prog-rock, Metal, Pop, Electro, etc....).
Alors oui, sa musique est plutôt bien foutue et addictive lorsque monsieur s'en donne la peine mais perso ça fait très longtemps que je m'en suis suis détaché car je ne ressens plus grand chose à l'écoute de ses albums un peu sur pilotage automatique ces dernières années et ça n'est certainement pas ce nouveau morceau insipide et très générique qui va m'aider à y revenir !
Alors peut-être que Steven Wilson se réinvente comme le note PROG 974, mais il ne fait juste que se réinventer lui-même et ne fait pas avancer le schmilblick d'un iota.