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Le 09 Avril 2018


OMD - CRUSH

"Secret" est un de mes titres préférés de cet album, et d'OMD en général. Si mes souvenirs sont bons, ce titre a été un tube à sa sortie en 1985, il a assez bien cartonné en France. Pourtant c'est vraiment bizarre car selon la presse de l'époque, et ce qu'en dit le groupe lui-même, "Secret" aurait été en réalité un assez faible succès, ouvrant une route descendante pour le groupe.
Alors, est-ce à dire qu'un titre peut très bien marcher (même mieux) en-dehors du pays d'origine de l'artiste ou du groupe ?
Je n'avais que 8 ou 9 ans en 1985 donc c'est très loin mais il me semble que ce titre a eu une période de "matraquage" radiophonique aux alentours du printemps / été 85... mais peut-être sur une très courte durée ? Et peut-être que comparé à d'autres classiques du groupe, le succès de "Secret" a été assez dérisoire ? Quelqu'un s'en souvient-il ?





Le 12 Septembre 2018 par Nono (visiteur)

Ha.... sujet intarissable que celui de la qualité ! J'ajouterais à tous les commentaires précédents qu'on parle souvent des "années 80" et on attribue fréquemment,hélas, à cette décennie des clichés souvent les mêmes : déjà musicalement avec la "synth-pop" british : on trouvera dans la plupart des compilations de cette décennie toujours les mêmes groupes avec les mêmes titres (même s'ils sont bons au demeurant) : Visage "Fade to grey", Eurythmics "Sweet dreams", OMD "Enola Gay, Talk talk "Such a shame" (...) Ce qui est dommage c'est d'oublier qu'il il n'y a pas eu plus varié que les années 80 non seulement en terme de styles musicaux de manière "transverse" (ce qui se faisait en Europe était très différent de ce que faisaient les States par exemple, avec la scène "West-Coast" par exemple), mais aussi chronologiquement : le début de cette décennie n'avait strictement rien à voir avec la fin (commencer par la new-wave, à la house/new-beat, en passant par la synth-pop et le hard-FM, ça se pose là en termes de variété de styles !). A mon avis les années 70 ou les années 90 par exemple, étaient plus homogènes artistiquement.




Le 11 Septembre 2018 par BALDRICK (visiteur)

Cher Aigle Blanc

Je crois que ton message était plutôt adressé à Nono, lol. Je ne m'étonne pas de la "piètre qualité" de ce qui carburait au Top 50 car j'ai regardé passionnément cette émission entre mes 8 et mes 15 ans... Et quand bien même il y avait un paquet de daubes, il y avait à mes yeux plus de qualité dans un mois de classement de 1984 (ou 85, 86, 87, 88, 89, ou 90)que lors des 15 dernières années de classement réunies (en toute subjectivité, bien entendu)

C'est sûr, les meilleures ventes sont loin de refléter ce qu'il y avait de mieux en musique. Mais je pense que le temps fait en partie figure de justice immanente : plus personne n'écoute "Ouragan" ou "Holiday Rap", au contraire des exemples que j'ai cités dans mon post précédent.

Bien à vous tous





Le 11 Septembre 2018 par Nono (visiteur)

@Aigle blanc : tout-à-fait : à chaque époque, par n'importe quel canal, on a un peu voulu nous "dicter" (si on peut dire ainsi) quels artistes écouter ou pas. Cela nous ouvre une porte vers un sujet que je pense très spécifique dans la musique : on constate qu'à chaque époque (on calculera en termes de décennies), il y a eu d'une part les artistes "nés" artistiquement dans cette époque, et d'autre part ceux qui ont commencé avant et qui ont, de fait, traversé cette époque. Exemple : Les Rolling Stones ont autant traversé les années 80 que Depeche Mode, par exemple. Mais bizarrement aucun tube des Stones ne figurera dans une compil' 80 ou dans un quelconque "Top 50", alors que c'est le cas pour Depeche Mode. Et ce qui est marrant c'est que, dans le cas des artistes ayant commencé avant (années 70 voire 60), quand les années 80 sont arrivées, soit se sont vautrés car n'ayant pas réussi à passer le cap (rajouter des touches de synthé et une batterie avec réverb n'ayant pas suffi pour s'adapter) soient ils l'ont fait avec maestria en gardant leurs racines musicales sous-jacentes, avec une nouvelle production qui a "enrichi" leur son, plutôt que le détruire (je pense par exemple à l'album 90125 de Yes, ou Chicago 16 de Chicago). Tout ça pour dire que, d'une manière générale, on étiquette tel ou tel groupe/artiste à la décennie dans laquelle il a débuté, et non celles qu'il a traversé (ce qui est très ingrat, considérant que ces artistes ne seraient pas capables de durer plus de 10 ans !!)




Le 10 Septembre 2018 par aigle blanc (visiteur)

Cher Baldrick,

Tu peux t'étonner de la piètre qualité des titres qui carburaient au top 50, mais il est un élément dont tu dois te souvenir : le top 50 était le premier classement français à la télévision qui rendait compte uniquement des ventes de 45 tours. Donc les premiers du top 50 étaient les singles qui se vendaient le mieux.
Alors qu'avant le top 50, la télévision (les Champs Elysées de Michel Drucker notamment) ne mettait en avant que certains artistes souvent ringards (Dalila, Mireille Mathieu, Mike Brant, Michel Sardou) même s'ils ne vendaient plus de disques ou presque plus. Ce qui fait qu'avant le top 50, la télévision imposait au public les artistes qu'il fallait écouter.
Grâce au top 50, on a enfin su quels étaient les disques qui se vendaient vraiment dans le marché populaire.
Mais c'est vrai que les ventes de singles ne sont pas liées à leurs qualités musicales. D'ailleurs aujourd'hui c'est toujours pareil. Les meilleures ventes ne reflètent pas forcément ce qui se fait de mieux en musique.





Le 10 Septembre 2018 par Nono (visiteur)

@Baldrick : .... pendant que, au même moment, culminaient dans le Top 50 des merveilles absolues comme "Les bêtises" de Sabine Paturel, "Ouragan" de Stéfanidemonaco, Bo-le-lavabo de Lagaf, ou "Vous zêtes fous" de Benny-B.... Le Top 50 était décidément une sacrée référence en termes de qualité (grand éclat de rire...)




Le 16 Avril 2018 par BALDRICK (visiteur)

Vérification faite, "Secret" n'a même pas été classée au Top 50... Mais bon, des tas d'autres tubes de la même époque sont loin d'avoir atteint les sommets en France : (Don't you) forget about me (SIMPLE MINDS), Shout (TFF) et The Power of Love de HUEY LEWIS & THE NEWS ont culminé respectivement aux 24è, 21è et... 38è places !!!








Le 09 Avril 2018 par Nono (visiteur)

@Baldrick: Ah oui, en effet ! J'ai souvent eu la naiveté de penser que "puisqu'un titre a du suucès radiophonique, c'est forcément un titre qui cartonne", or pas obligatoirement car :
1) Il faut que les ventes (de 45 T. à l'époque) soient proportionnellement satisfaisantes, et,
2) Que l'album dont le titre est issu décolle par la même occasion.
Ce qui n'est pas forcément le cas, d'autant plus s'il n'y a qu'un titre sortant en single.
Je pense par exemple à Elton John avec "Nikita" en 1985. Là on peut dire que ce titre a fait un tabac incontestable. Pourtant, cela n'a pas suffi à faire décoller l'album "Ice on Fire", un de ses plus grands flops au final.
Idem avec l'album "The seeds of love" de Tears For Fears qui a généré, paraît-il, des ventes très décevantes... malgré l'énorme succès du titre éponyme! Comme quoi rien n'est jamais joué (c'est le cas de le dire !)





Le 09 Avril 2018 par Baldrick (visiteur)

Je me souviens que ce single avait été classé dans les tréfonds du Top 50 (entre la 45è et la 50è place), mais pas plus. J'ai beau recherché dans la chaine Top 50 sur Youtube, qui retrace le classement semaine après semaine, je ne retrouve pas ce titre. En tous les cas, son succès en France a été bien plus faible qu' "Enola Gay". Sauf erreur de ma part, ça a été le dernier titre classé au top 50 par le groupe dans les années 80.

Quant à savoir si un tube peut mieux marcher dans un pays étranger que dans son pays d'origine de son interprète, la réponse est évidemment oui : COCK ROBIN a cassé la baraque à l'époque en France alors que son succès a toujours été marginal aux States. Comme on dit, nul n'est prophète en son pays.





Le 21 Juin 2020 par François (visiteur)

Certes, les années 80 étaient variées musicalement (même si les synthés et boites à rythmes y avaient envahi tous les styles ou presque) mais ce fût aussi le cas des décennies 70 (krautrock, jazz fusion, rock prog, funk puis disco et punk) et 90 (grunge, rap, britpop, techno et tous ses dérivés)







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