OMD : ARCHITECTURE AND MORALITY (1981)


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Omd
Architecture And Morality

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le 13 Novembre 2019 par FRANçOIS

BNP
Mourousi
Mitterrand
:-)

le 20 Juin 2019 par RICHARD

L'histoire d'Orchestral Manoeuvres In The Dark est à l'évidence celle d'une méprise. Cantonner les Anglais à un seul hit, «Enola Gay» et faire de ce groupe un exemple typique pour soirées années 80 façon "Isabelle a les yeux bleus", Top 50 et compilations souvenirs bon marché.
Il faut passer outre ce caractère réducteur et surtout aucunement représentatif du début de carrière d'OMD. En effet, les trois premiers albums dont celui-ci sont des petites merveilles d'alliance pop synthétique et de volonté d'expérimentations. Les Anglais développent des ambiances hautement mélancoliques. Leur originalité pour moi passe par le fait que même électroniques, leurs titres ont un petit supplément d'âme. OMD manie le spleen avec grâce (les superbes «Souvenir» et «The Beginning and The End»).
Les machines réussissent ce tour de force de serrer le cœur. OMD est doué pour brosser des tableaux qui dans l'épure sonore se parent de mille et une couleurs («The New Stone Age» et «Sealand »). McCluskey et Humphrey avec cet album sorti en 1981 faisaient œuvre d'anticipation musicale. Près de 40 ans après , «Architecture and Morality» possède encore, et toujours, cette même force attractive.

le 19 Mai 2014 par NONO

En complément de mon commentaire précédent, j'avoue n'avoir appris que tardivement que la chanson "Souvenir" était un hommage au regretté Ian Curtis.
Il s'agit donc d'une chanson qui est presque un requiem, d'où son coté triste.
Mais avant de connaître le thème exact de la chanson, j'étais très étonné quand les internautes qualifiaient ce titre de "triste".
Je ne saurais transcrire cela par des mots exacts, mais pour moi, cette chanson m'a toujours évoqué quelque chose de solaire, d'estival, le souvenir de vacances d'été, des images de ballades le long d'une plage, ou d'une ville sous le soleil d'été (comme pourrait le suggérer la pochette du 45 tours), bref, une certaine nostalgie, mais une nostalgie davantage rêveuse que triste.
En tous cas vous n'imaginez pas la puissance évocatrice que cette chanson a toujours créé en moi, une chanson qui pour moi est bien davantage qu'une chanson, mais une véritable atmosphère.

le 24 Mars 2014 par NONO

Très bon album, c'est vrai. Cependant, si les hit-singles sont supers (ainsi que quelques autres titres), il y a quand même 2 ou 3 titres qui tirent sérieusement l'album vers le bas. C'est ce qui m'empêche de qualifier cet album de "meilleur d'OMD".
En-dehors des 3 titres les plus connus (Souvenir, et les 2 parties de Joan of Arc), j'aime beaucoup "She's leaving", "Georgia" et "The beginning and the end".
Par contre, pour moi, "Sealand" (monstrueusement long et ennuyeux), ainsi que la chanson-titre (trop décalée) et "The new stone age" (bonne idée au départ, mais gâchée par un son foireux), sont vraiment rhédibitoires.
Donc je trouve que ce disque est de bonne qualité globalement, mais pas parfait non plus. Je préfère à la limite "Organisation" qui, même s'il ne contient pas autant de hits remarquables, a l'avantage de ne pas avoir de titres bancals.

Note réelle: 3.5/5

le 29 Juin 2013 par JEF DE LA LUNE

Un album magnifique effectivement, qui n'a pas pris une ride ( contrairement à Organisation par exemple ), un classique de la New Wave et de la Pop tout court, baigné d'une mélancolie sublime.Rien n'est à jeter et perso je retiens surtout "She's Leaving" qui me fait toujours autant d'effet.