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Yes
Yes 50 Live
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le 02 Octobre 2021 par SPI


Ce n'est pas mauvais car les compositions sont là... C'est juste soporifique

le 11 Décembre 2020 par LEO

Contrairement à FREDOUILLE, je n'ai pas écouté cet énième live de YES mais pour avoir eu un aperçu des concerts récents du groupe via YouTube, j'imagine que le résultat doit être fortement similaire à ce Yes 50 Live, c'est à dire pitoyable !
De toute façon, qu'attendre encore de YES ou de ce qu'il en reste en 2020, alors qu'en 2014 le groupe était déjà moribond et aux oubliettes avec le poussif et insignifiant Heaven & Earth ! (sans aucun doute le plus mauvais disque de leur pléthorique discographie, pourtant pas avare en futilités depuis le milieu des années 80 !).
Personnellement, les deux derniers albums de YES qui m'ont convaincu sont Fly From Here (avec Benoît David au chant) et Magnification (dans lequel Jon Aderson apparaît pour la dernière fois en studio avec la formation). A part ça, il me faut remonter à 90125 pour apprécier un album du groupe.
De toute façon, pour moi, YES est bien mort et enterré depuis le décès de Chris Squire qui était vraiment le moteur du groupe et, qui plus est, l'unique membre depuis ses débuts présent dans tous les albums en studio de YES (hormis le Anderson Bruford Wakeman Howe bien entendu, mais celui-ci est plus à prendre comme une parenthèse que comme un disque de YES à part entière).

le 10 Décembre 2020 par FREDOUILLE


Vous connaissez l’expression "qui aime bien châtie bien" ? En fait, je suis plus fan de YES que des citations à la con mais sur ce coup-ci, je vais me faire plaisir.

Lorsqu’en me promenant dans un rayon de contrefaçons de vinyles d’époques, j’ai vu un YES dans les "nouveautés", je me suis dit qu’on ne risquait pas le pléonasme sur ce coup-là. Puis j’ai vu le titre: "50 live". Ah, un cinquantième live? Mais non, je plaisante, même en confinement j’ai mieux à faire que compter les albums live de YES ! Mais tout de même, ce groupe prétend fêter ainsi ses cinquante ans, et on aurait aussi préféré que cela reste une plaisanterie. Parce que ce live, c’est vraiment pas la fête. Ensuite, parce qu’il n'y a plus un seul membre du groupe d'origine (à part Tony Kaye, présent sur trois titres comme invité). Et ce n'est pas tout : il n'y figure aucun morceau de l'album de 1968. Cela dit, en sachant que le meilleur morceau du premier album était probablement "Survival" et qu’on regarde ce qui reste du groupe, on a évité de justesse le mauvais goût.

L'album commence par une version surprenante de "Close to the edge". Surprenante car Steve Howe est encore plus sous-mixé que sur l'infâme like It Is. Je me demande si le tempo n'a pas encore un peu diminué. Les albums live mal nommés "Like it is" ne sont finalement plus les pires de la discographie. De plus, j’ai appris que Heaven & Earth ne sera peut-être bientôt plus le pire album de leur discographie. J'espère que le nouvel album de YES sortira cette année, sinon 2021 risque d'être encore plus pourrie que 2020, et c’est peu dire.

Awaken est, pour moi, un intouchable du répertoire de YES, et l’écouter sur 50Live fait mal. Soit il n’y a pas eu d’overdubs sur ce morceau-là, soit Sherwood a fini par manquer de temps ! Il aurait mieux valu qu’il remplace les parties de Steve Howe par celles qu’il a jouées en 1978. Personne ne s'en serait rendu compte car le son de la guitare de Steve Howe est toujours aussi pourri que sur YesShows, sauf pour ceux qui s’étonneraient de sa soudaine énergie. Et encore, personne ne crierait au vol, car le véritable vol c'est de mettre en vente un truc pareil.
Ca me rappelle d’ailleurs le morceau « Masquerade » de Steve Howe sur l’album Union (ou Onion si vous ne l’aimez pas). Comme quoi les temps changent, et aujourd’hui, Steve Howe ne se permettrait plus de cracher dans la soupe comme autrefois.

Awaken, hier sacré, aujourd’hui massacré ! YES (ou ce qu’il en reste) va prendre cher pour ça ! Quoi de plus facile que de s’en prendre au chanteur et je ne vais pas me gêner ! Disons que… Quand on vit dans le passé et qu'on a un ego surdimensionné, on peut ignorer qu'il existe d'autres cover-bands que ce qui reste actuellement de YES, mais en mieux. Par exemple, avec un chanteur plus soul que maniéré vocalement, plus charismatique physiquement, qui ne cherche pas à faire penser à Jon Anderson à tout prix. De plus, avec un peu de chances, il saurait écrire des paroles potables. Ca ne sauvera pas Awaken, mais ça fait du bien quand ça sort !

Pour ceux qui possèdent la version vinyle, il fut un temps où ce n'était pas juste la section de "Soon" qui prenait toute une face, mais un morceau entier (Gates of Delirium). Au moins, ce sera toujours ça qui ne sera pas massacré comme le reste. Patrick Moraz, au fait, merci d'être passé pour faire de jolies nappes de clavier tout le long de "Soon". C’est vrai que ça nous change des autres qui se cassent les doigts sur leurs instruments, mais on aurait aussi aimé que quitte à faire le déplacement, tu te casses le cul dans la foulée !

Tony Kaye, qui fut viré comme un malpropre en 1970, est aujourd’hui un invité de prestige. Il joue sur les trois morceaux qui clôturent. Et lui, on l’entend bien. On remarquera qu'il n'a rien perdu de son sens de l'improvisation anarchique sur son orgue quand il s'égare malencontreusement de la partition d'origine. Ca reste des gros pains bien flagrants, mais on sent qu’il a gagné en assurance pour les rattraper. Il a gagné de la bouteille pendant que son remplaçant, Wakeman, les vidait.

"Mood For a Day" a peut-être été enregistré en live plus de 50 fois si on compte également les live en solo de Steve Howe à l’époque où il pouvait tenir un public en haleine durant tout un spectacle seul sur scène. Dorénavant, le seul truc qui tient encore tout seul tout un spectacle devant un public, c’est la chaise dont il a besoin pour interpréter le morceau. Voila, comme ça, il n’y a pas que la chaise roulante d’Alan White qu’on pointe du doigt.

Il est curieux de constater que "Madrigal", un morceau insignifiant d’un album particulièrement faible, devient ici un bon moment. Court (3 min) mais bon, ce qui situe le niveau du reste. Idem pour "Nine Voices", titre anecdotique à la base, qui rappelle que YES a sorti un album en 1999. "Parallels" est trop mou et carré, très éloigné de ce qui a fait la gloire de YES. "Sweet Dreams" laisse apparaître des applaudissements suspects du public au milieu du morceau (une fausse manœuvre pendant les séances d’overdubs ?). Sur "We Can Fly", l’invité d’honneur n’est pas présent pour chanter comme annoncé sur la pochette. Et reste enfin l’extrait de "The ancient", interprété dans une version épurée sans prise de risques : il n’en reste plus que le guitare-voix final et c’est probablement mieux ainsi.

Et j’en arrive à ma critique ultime. Un concert de deux heures dont les moments les plus intéressants se trouvent au mieux dans six titres et totalisant moins de 30 minutes, fallait-il vraiment sortir ça en un quadruple vinyle de 180 grammes ? Est-ce que chez YES ils ne savent pas que pour faire tout ce vinyle, il faut aller pomper du pétrole qui pollue ? Ont-ils oublié la pochette de Fragile ? Ce que peut signifier "Close to the Edge" ? Que quand on la ramène sur les océans sur quatre titres d’un double-album, on évite d’aller y creuser pour avoir de quoi fabriquer du vinyle inutile ? Quatre vinyles dont une face vide, une autre avec seulement 8 minutes et une troisième 11 ? Ben les gars, si ça ne vous empêche pas de dormir, c’est que vous ne vous attendiez vraiment pas à ce que ça se vende !

Ma note finale aurait dû être de 0,5 parce qu’il reste quelques miettes à sauver par pur intérêt historique. Ca ne ressuscitera pas "Awaken" mais ça fait du bien. Arrondi à zéro parce que les sorties inutiles de vinyle, ça pollue et c’est un scandale.













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