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19 commentaires notés [?]
Yes
Tales From Topographic Oceans
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le 29 Janvier 2018 par CLANSMAN57
J'en remets une couche, ce double me transcende.
Pas facile de s'y connecter, il est pourtant plus simple techniquement qu'un "Relayer", un "Close To The Edge" ou même un "Fragile" assez trompeur au final.
Quatre chansons, ou mouvements comme ils disent eux même, qui font plus ou moins 20 minutes, c'est très long pour du Rock, le risque de décrocher est énorme.
Le concept n'aide pas des masses non plus, car trop spirituel.
Cependant, dans le livret, chaque mouvement est brièvement expliqué, comme si le groupe distribuait des images pour faciliter l'évasion de l'auditeur.
Et ces petites notes explicatives font beaucoup pour établir une connexion avec l'oeuvre.
Par exemple, "The Ancient", qui est selon moi la partie la plus expérimentale (surtout ses 12 premières minutes), devient bien plus digeste lorsqu'on sait de quoi il en retourne, la magie opère.
J'en démords pas, c'est pour moi une très grande oeuvre du Rock Progressif.
Par ailleurs, la première fois que j'ai entendu Jon Anderson (sur "The Yes Album"), je n'ai pas du tout aimé son timbre.
Aujourd'hui, il compte parmi mes préférés, j'adore son timbre innocent.
Chris Squire était vraiment fabuleux à la basse (adjectif très faible pour le définir) et Steve... Howe mon Dieu: un maître à la guitare, qu'elle soit en mode électrique ou acoustique.
Alan White a fait de très belles expérimentations sur cette Odyssée et Rick Wakeman, il me semble qu'on le surnomme le Magicien (je peux me tromper) et c'est pas pour rien.
Pour finir, je tenais à écrire que ça fait du bien d'entendre un groupe qui ne se la joue pas névrosé ou torturé.
Leur musique est vraiment très belle.
Comme quoi, on peut donner dans la technique et en parallèle proposer un véritable périple sonore qui emmène très loin, tout en distribuant du bonheur.
"Nous sommes du Soleiiiiiiiil!!!"
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le 29 Février 2016 par CéDRIC
un excellent album mais assez difficile d´accès il faut plusieurs écoutes pour apprivoiser tales from topographic oceans
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le 17 Février 2016 par AIGLE BLANC
Cher Clansman57,
Comme vous, je préfère infiniment la période de Yes qui s'étend de 1971 à 1977 à celle qui suivra dans les années 80. Je redeviens passionné de Yes durant les années 90 qui, contrairement à ce que disent certains, est une bonne décennie pour le groupe. En revanche depuis les années 2000, j'ai passé l'éponge. C'est inécoutable pour moi sans verser une larme devant un groupe qui se ridiculise d'album en album car il ne sait pas s'arrêter. Au moins avec la mort de Chris Squire, le groupe devrait stopper l'hémorragie définitivement.
Pour autant je ne partage votre enthousiasme pour le fameux double "Tales..." qui est certes un album très ambitieux contenant de bons passages voire d'excellents. Mais la sauce ne prend pas. La faute à des compos qui cachent difficilement le remplissage. Pour moi Tales n'existe vraiment que le temps d'un titre que je classe parmi leurs meilleurs (près de Close to the edge par exemple). Il s'agit de celui qui ouvre l'album, le très bon "The Revealing science of god". Ce n'est pas parce que je veux tout tout de suite que je n'aime pas cet album. C'est parce que Jon Anderson et Steve Howe sont tombés dans le piège des fresques à rallonge uniquement pour le plaisir d'épâter l'auditeur.
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le 16 Février 2016 par CLANSMAN57
J'avais l'intention d'écrire un pavé au sujet de ce double disque et finalement, je ne vais pas faire aussi long que prévu, car je pense qu'on a beau être bavard et tenter d'expliquer quelque chose, on passera de toute manière soit pour un fou, soit pour un con lorsqu'on s'étend de trop au sujet d'un album qui divise.
Tout simplement, "Tales From Topographic Oceans" divise en deux catégories bien distinctes:
les patients qui se montreront persévérant et qui finiront par faire un putain de voyage, malgré des premières écoutes difficiles, notamment avec "The Ancient", un des morceaux les plus osés de YES.
La seconde catégorie, c'est logiquement les impatients, ceux qui veulent tout obtenir de suite et qui passeront complètement à côté.
YES ici, c'est pas encore "Owner Of A Lonely Heart"... (une belle bouse en passant).
Bref, YES, de 1971 à 1974, c'est une référence musicale, de véritables artistes qui n'ont pas peur d'expérimenter, quitte à laisser une partie de leur public pantois et une autre dans les étoiles.
Un chef d'oeuvre de plus!
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le 19 Octobre 2012 par MARCO33185
MASTERPIECE !
Pour YES, le "Tales ..." est aussi le second Masterpiece du Groupe après le fabuleux "Close to The Edge".
Mais tellement incompris à son époque de part sa complexité et les multiples voyages virtuels qu'il déclenche (impose même) qu'il a finit par lasser les boulimiques des titres courts alors que l'une des définitions du Rock Progressif se situe aussi dans la longueur des titres et leurs pouvoirs déclencheurs d'imaginaires et de rêves.
Et là est le problème avec ce double LP. Soit on rentre dedans et on ne finit pas d'atterrir et de rester plus qu'admiratif, soit on décroche à un moment car on a une rupture d'imagination.
Rien de honteux à ça ! Moi même je n'aime plus du tout la seconde vie de Marillion pour parler de Néo. Steve Hogart, mais les autres aussi, ont tué la magie du groupe. Mais c'est un autre sujet désolé :o)
Pour ce LP, de par la base même de cette musique qu'est le Prog (tellement complexe dès que l'on souhaite conter une histoire) qu'elle en souffre ni la rapidité, ni le bâclage et encore moins la satisfaction primaire des néophytes ou des speedy Gonzales.
On n'écoute pas du YES ou du PINK FLOYD comme les autres groupes, on rentre dedans, on rentre en communion. Ensuite la magie opère ou pas ...
Au même titre que King Crimson, ELP et pour faire simple presque tous les Maitres des 70's !
Pour conclure, je soutiendrai toujours avec force ce LP en prétendant qu'il est le second Chef d'oeuvre de YES après "Close to The Edge" :o)
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