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Yes
Union
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le 30 Mars 2023 par LE MOUNGEPEDOUN


Disque acheté à sa sortie en 91. L'ensemble reste correct, dans la lignée de 'Big Generator', je trouve.

Mention spéciale au single "Lift Me Up" qui passait parfois sur la bande FM chez nous et au génial et heavy "Schock to the System" (Rabin aime bien le hard-rock). Dommage que l'album soit trop long.

Et puis, quel moment unique d'avoir pu admirer en concert cette réunion de famille lors du 'French tour' qui suivit, pour moi ça se passa le 7 Juin 1991.

le 19 Mai 2020 par METALPROG84


Très bon album je trouve, celui que je préfère de Yes 2ème période (c'est-à-dire depuis "90125"). Bien meilleur que "ABWH" à mon goût par exemple (album certes plus original mais moins abouti - et puis il y a l'affreux "Teakbois"!-). Dans "Union", les titres sont inspirés et variés, je ne m'ennuie jamais en l'écoutant (et il est pourtant assez long!). Certes, on est pas au niveau de la période 1971-1977, mais cet album vaut vraiment le coup avec un mélange des genres entre les différentes périodes du groupe (c'est d'ailleurs en partie à cause de çà qu'il est si mésestimé).

le 19 Février 2019 par SGT JAKKU


C'est à partir de cet album que j'ai décroché de Yes et je ne connais donc pas très bien les albums suivants et je compte sur FP pour me guider !
Cet "Union" m'avait pas mal déçu à l'époque et c'est toujours le cas aujourd'hui.
On sent que l'équipe met le paquet sur la forme histoire de compenser un matériau de départ assez faible.
Les gars de Yes essaient de coller à différents genres musicaux tout en faisant de multiples clins d’œil à leur discographie passée et le résultant n'est pas convainquant.
Même Trevor Rabin, le jeunot qui incarne à lui seul le renouveau de Yes, nous livre des morceaux peu inspirés qui tombent dans le cliché du Rock Arena.
L'album est à l'image du titre "Miracle of Life", une excellente introduction suivie de couplets et de refrains totalement insignifiants.
De bonnes idées de riffs, de thèmes, de prod, il y en a plein, disséminés un peu partout, mais ça n'en fait pas un bon disque.

le 13 Février 2019 par LEO


Union, voilà un disque qui porte bien mal son nom car on ne peut plus éloigné de la réalité lorsque cet album fut conçu !
Si Union il y a, celle-ci est bien toute virtuelle.
Pour restituer le contexte, fin 1989 ANDERSON BRUFORD WAKEMAN HOWE sortent de la tournée de promo de leur premier album et les musiciens s'attellent donc à l'élaboration d'un second 33t avec le producteur Jonathan Elias, mais courant 1990 lorsque Arista entend les enregistrements, le label (plus Elias qui se range de leur côté) refuse de sortir le futur album sous cette forme et conseille au groupe de collaborer avec des auteurs/compositeurs extérieurs à la formation en vue d'avoir quelques titres accrocheurs pouvant faire des hits ! (pas franchement le genre de la maison, mais n'ayant pas vraiment le choix, les quatre obtempèrent à contrecoeur).
De leur côté, le YES 'officiel' composé de Chris Squire, Alan White, Trevor Rabin et Tony Kaye (amputé de Jon Anderson bien évidemment) essayent tant bien que mal de donner un successeur à Big Generator (qui avait lui-même eu beaucoup de mal à succéder à 90125).
En quête d'un nouveau chanteur, ils vont porter leur choix dans un premier temps sur Roger Hodgson (ex-Supertramp), puis Steve Walsh (kansas) et enfin Billy Sherwood (du groupe World Trade). Des trois, c'est ce dernier qui va faire l'affaire et tout ce petit monde commence à travailler sur des compos avec leur ancien producteur Eddie Offord, mais c'est à ce moment là que réapparait Jon Anderson en quête de collaborateur. celui-ci explique la situation à Trevor Rabin et ce dernier lui envoie quelques titres qui plaisent aussitôt à la maison de disque et Jonathan Elias (qui s'est lui-même bien immiscé dans les arrangements et dans les crédits des titres prévus pour l'album d'ABWH).
Résultat des courses: Anderson enregistrera son chant principal à la fois pour ABWH et pour le YES 'officiel' (excepté sur "Lift Me Up" chanté par Rabin mais avec Anderson dans les choeurs ) et Squire posera ses choeurs sur quelques titres des uns et des autres.
Précision de taille, les deux formations n'ont à aucun moment joué ensemble et ce, sur aucune des compositions de l'album qui n'est juste qu'un assemblage des sessions d'ABWH et du YES 'officiel' de l'autre. le tout, sous le nom de YES (c'est plus vendeur pardi !). pour une union, on pourra repasser !
Ajouter à celà, une ribambelle de musiciens additionnels (une vingtaine) qui viennent remplacer la plupart des membres des deux groupes. Squire n'apparaissant que sur peu de titres à la basse, celui-ci sera remplacé sur la majorité des morceaux par Tony Levin ou Billy Sherwood (qui s'occupe également de quelques parties de guitare et de claviers plus des choeurs). Quand aux contributions de Rick Wakeman et Steve Howe, la plupart de leurs parties n'ont pas été retenues par Jonathan Elias ! (Jim Crichton de Saga faisant office de bouche-trou parmi la dizaine de claviéristes conviés aux séances et un musicien de studio du nom de Jimmy Haun supplantant Howe lorsque Elias jugera la chose nécéssaire !).
Inutile de dire qu'il y eut une fois de plus, de nombreuses tensions lors des enregistrements et que la plupart des membres de YES détestent cet album à juste titre, en tout premier lieu Bill Bruford et Rick Wakeman (ce dernier sans se départir de son humour habituel, qualifiera Union d'Onion car ça le faisait pleurer rien que d'y penser !!!).
Bref, cet album est un un vrai bazar surréaliste qui tient plus d'un projet casse-gueule de producteur mégalo que d'un travail de groupe mais curieusement il arrive à rester à peu près cohérent par je ne sais quel miracle !!! pour autant, Union n'est pas un bon album de YES mais il est toujours plus écoutable que l'affreux Big Generator ou le peu palpitant ABWH. donc bien que sujet à caution (dont sa longueur, avec pas moins de quinze titres en CD), l'album révèle une petite poignée de morceaux qui se défendent.
"I Would Have Waited Forever" avec un riff bien identifiable de Steve Howe fait partie de ceux là, tout comme "Shock To The System" qui fait la jonction entre le YES old school et celui plus contemporain de 90125.
"Masquerade" (l'exercice obligé de Steve Howe en solo et dont ces séances en studio ont dû lui inspirer ce titre ironique) est bien plus anecdotique, quoique pas désagréable.
J'aime bien l'intro et le final de "Lift Me Up", hélas le morceau en lui-même n'est vraiment pas terrible, tout comme "Without Hope You Cannot Start The Day" qui est tout juste passable.
Par contre je n'aime pas du tout "Saving My Heart" ni "Miracle Of Life" tout deux signées Trevor Rabin.
"Silent Talking" avec son p'tit côté Rush est plutôt sympa malgré son aspect un peu décousu.
"The More We Live – Let Go" se distingue également par son ambiance plus sombre assez réussie et très proche de ce que faisait Billy Sherwood avec son groupe World Trade (et pour cause, Sherwood est le co-auteur de ce morceau avec Squire).
Le fadasse "Angkor Wat" sur lequel Anderson divague durant plus de cinq minutes est à oublier.
"Dangerous (Look In The Light Of What You're Searching For)" est plus particulier. comme un genre de croisement entre le YES de 90125/Big Generator et Michael Jackson période "Bad" !!! une curiosité en somme.
Sur le sympathique "Holding On" on entend de nouveau distinctement la patte de Steve Howe, mais je soupçonne fortement Jonathan Elias d'avoir fait un Gloubi-boulga lors des arrangements et du mix qui donnent un rendu un peu spécial au final (celui-ci est d'ailleurs crédité aux côtés d'Anderson et Howe).
"Evensong" (qui dure moins d'une minute et qui est signé Tony Levin/Bill Bruford) n'est juste qu'un interlude sans intérêt au stick Chapman et percussions.
"Take The Water To The Mountain" d'Anderson est soporifique.
Le final "Give And Take" faussement énergique et vaguement guilleret, est un peu niais sur les bords, mais il passe de justesse et quoiqu'il sen soit, il s'agissait juste d'un bonus sur la version CD à l'origine.
Faisant suite à cet album, les huit musiciens embarquèrent pour une tournée de près d'un an en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. j'ai pu voir YES lors de ce 'Union tour' et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance et l'entente entre les huit musiciens fut un peu particulière ! Howe faisant visiblement la moue à l'idée de partager la scène avec Trevor Rabin (mais vu que Steve Howe fait la tronche habituellement, on ne peut rien en déduire de précis!). Bruford, un vague sourire narquois au bord des lèvres qui était là sans être tout à fait présent pour autant. Wakeman faisant le pitre la majeure partie du concert comme pour détendre l'atmosphère quelque peu tendue (ce dernier précisera que bien que détestant Union, cette tournée fut l'un de ses meilleurs souvenir dans sa carrière).
Un petit 2,5 arrondi à 3.



le 30 Janvier 2019 par MAGNU


Exact, Si on enlève 3 ou 4 titres vraiment superflus, on obtient un très bon album de Yes des années 80-90, que ce soient avec les titres version AWBH ou US avec Squire et Rabin.

Pour les avoir vu sur scène lors de cette tournée, je peux assurer qu'il y avait une vraie complicité entre eux(notamment entre Wakeman, Squire et Rabin)

Je n'ai jamais compris pourquoi le dénigrement de cet album, ils ont largement fait mieux en version catastrophe après.

C'est à mon avis avec "Talk" le dernier Yes écoutable.

Un bon 3 sur 5













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