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Yes
Magnification
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le 03 Mars 2019 par LEO


Bien d'accord avec SGT JAKKU et les avis précédents qui vont à l'encontre des deux chroniques publiées !
Ce Magnification est un album infiniment plus réussi que tout ce qu'a produit YES à partir de Big Generator (pour ma part je n'ai jamais pu piffré ce 33t à l'inverse du très bon 90125).
La spécificité de ce dix-neuvième album studio de YES (vingtième si l'on prend en compte celui d'ABWH) est d'avoir été fait à quatre et sans claviériste puisque deux de ses membres ne sont plus là. Billy Sherwood (depuis le début de l'année 2000) et Igor Khoroshev (à l'été de la même année). pour pallier à cette absence de claviers, la formation a donc choisi de faire appel à un orchestre symphonique qui rempli amplement l'espace sonore.
Perso, l'utilisation d'un orchestre chez YES ne me pose aucun problème vu que j'aimais déjà plutôt bien l'album Time And A Word qui avait une orientation symphonique assez prononcée.
Ici, l'aspect psychédélique qui prédominait sur l'album de 1970 s'est éffacé au profit d'un style plus contemporain comme par exemple sur le très radiophonique "Don't Go", qui marie intelligemment le mélange des genres.
Comme l'a fait justement remarquer SGT JAKKU, il y a bien quelques passages un peu mielleux estampillés Jon Anderson, mais ceci n'est pas une nouveauté chez le chanteur et pour une fois ce côté édulcoré se fond plutôt bien dans ces compos globalement très soignées.
Avec Magnification, YES a enfin retrouvé l'inspiration qui lui faisait défaut durant plus de dix ans, et à mon avis il fait partie des albums les plus attachants de YES. donc pour moi, ce sera un bon 4,5/5.


le 01 Mars 2019 par SGT JAKKU


Quelle divine surprise ! Je n'attendais mais alors strictement rien de cet album (au vu des critiques de FP déjà) et j'écoute...Énorme surprise ! L'album est excellent ! O joie de retrouver le Yes que j'aime. Le disque est déjà passé quatre fois sur la chaîne hi-fi et je suis sous le charme.
C'est sans doute le meilleur opus depuis...Big Generator (et oui, j'aime beaucoup ce disque et je l'explique dans les commentaires relatifs à BG) ou 90125 (qui sont certes tous les deux d'un style très différent de celui de Magnification mais on là, on parle de qualité d'album).

Franchement, c'est meilleur que le "surtestostéroné" Talk qui est une faute de goût stylistique de la part de Trevor Rabin (que les autres membres ont laissé faire).
C'est bien mieux qu'Union, KTA, Open Your Eyes et The Ladder qui embarquent trop de morceaux indignes du répertoire Yessien.
Pourquoi est-ce meilleur ? Parce que le groupe retrouve enfin le sens de la composition, de la phrase juste, de la bonne suite mélodique, des suites d'accords intéressantes avec changements de tonalités. Bref, tout ce que j'aime sur le plan mélodique est là et rappelle les belles pages de leur musique depuis le début du groupe.
Oui, il y a un peu de mielleux et de sucré de la part de Jon mais c'est du très bon sucre cette fois-ci, car c'est inspiré.
Même Steve Howe abandonne ses sonorités rasoirs années 80 pour des sons de guitares discrets et old school.
Et surtout avec "In The Presence Of", nous sommes en présence (sans jeu de mots) du meilleur morceau du groupe post années 80, je dirais même le seul chef-d'oeuvre de cette période ! Non, je n'exagère pas du tout. C'est un vieux fan du groupe et de sa grande époque qui le dis ! Une très belle composition comme ils n'en faisaient plus, avec des accords en 7ème majeur, une écriture et une couleur très 1970. Certes, il n' y a rien de neuf de la part de Yes mais c'est si bien composé et maîtrisé.

Et la petite ritournelle absolument délicieuse "Time is Time" pour clôturer...C'est magique.
Je m'en veux de ne pas m'être intéressé à ce disque à l'époque de sa sortie. Quoique non, c'est peut-être mieux ainsi.

Le seul petit bémol est l'orchestre qui n'est pas tout le temps d'une grande justesse de ton et d'arrangement. L'idée de départ est très bonne mais je crois qu'ils n'ont peut-être pas embauché la bonne personne pour l'écriture de l'orchestre.
Mais pas grave, car je suis si heureux de retrouver Yes dans une excellente forme musicale ! Ça fait du bien.

le 31 Décembre 2014 par BOBO_BOY


Le dur destin des groupes qui ont été trop sublimes, trop tôt, et pour une (relativement) courte période, est celui d'être juge trop durement dans la suite de leur carrière.
C'est un peu le cas de Yes qui après le fantastique segment de carrière reliant The Yes Album à Going for the One, ont erré entre d'une part une production moins ambitieuse mais non dénuée de talent et d'intérêt (e.g 90125, drama) et d'autre part des productions qu'on pourrait qualifier d'absolument infâmes (e.g Union, OYE).
Malheureusement, Magnification est un peu noyé dans toute cette deuxième période. La frustration accumulée de certains qui ont passé 20 ans à attendre Close to the Edge 2 leur empêche d'apprécier le fait que cette œuvre est bien supérieure a tout ce qui a été produit par ce groupe les 25 années lui précédant.
Depuis 25 ans que Yes n'avait pas été aussi sombre et mélancolique. Depuis Big Generator Jon Anderson a sature le groupe de niaiseries new age et chansons bon enfant. Même les sursauts du groupe durant cette période (les corrects Keystudio et The Ladder) n'ont pas été épargnés par l'influence cul-cul la praline de Jon.
Alors certes, Magnification n'échappe pas totalement au travers de Jon, c'est pas du Noir Desir, mais disons le, à l'image du titre "In the presence of..." une fois l'intro un peu gentillette passee, on retrouve un groupe qui renoue un peu avec le Yes ésotérique et mystique de Awaken et Tales (sans nécessairement égaler ces œuvres, mais sans passer trop loin non plus).
Au final, le sommet de leur deuxième partie de carrière, avec "In the presence of" le sommet de celui ci.

Par Forces Parallèles

Bonjour, les accents ne sont pas optionnels en français. Pour le confort de lecture des autres, merci de faire l'effort de les utiliser. Nous ne validerons/corrigerons plus les commentaires sans accents.

Bonne année quand même :)


le 01 Octobre 2014 par AIGLE BLANC


Il est fort troublant de constater un tel écart d'opinion entre deux fans de Yes. Je suis fan de la première période de Yes (de Yes album à Going for the one. Je le suis infiniment moins de la période couvrant les années 80, la pire décennie pour les groupes de Rock Progressif. En revanche, je trouve que Yes a fait un très joli come back durant les années 90 avec les 2 Keys to ascension qui rappellent la magie des débuts. The ladder poursuivait cette ascension vers les sommets. Certes, The ladder n'est pas un chef-d'oeuvre comparable à Close to the edge mais à la fin des années 90, après près de 30 de bons services, je ne connais pas beaucoup de groupes qui aient pu sortir un album aussi inspiré. Yes avait retrouvé la motivation et une certaine fraîcheur. Pour ce qui est de Magnification, je ne conteste pas la critique sur les paroles mièvres et ringardes de Jon Anderson. Je reconnais que l'osmose entre l'orchestre et le groupe de Chris Squire ne fonctionne pas aussi bien qu'il l'aurait pu (ce n'est pas pour autant une catastrophe, loin de là, c'est honnête sans plus, ça manque un peu d'audace). En revanche, ma surprise éclate lorsque je lis la critique négative sur la suite "In the presence of". Cette pièce musicale pour ma part rejoint le cercle des plus belles réussites de Yes, l'équivalent du grandiose "And you and i' pour la comparer avec un autre grand titre de 10 minutes. Comment peut-on adorer Yes et passer à côté d'une telle magie ? L'émotion me submerge à chaque écoute et l'osmose entre les musiciens est exceptionnelle. Le crescendo final, exécuté de main de maître, me conduit jusqu'à l'extase. J'étais persuadé que les fans de Yes adoraient ce titre. Je déchante, il serait temps.

le 07 Mars 2013 par YANN 77


Chronique un peu dure je trouve, perso je trouve cet album très bon dont mes deux point d'orgue sont "Give love each day" et "We agree" que j'adore tout particulièrement, ensuite le reste s'écoute très agréablement, avec, il est vrai, une petite déception pour les "longs" morceaux du final "Dreamtime" et "In the presence of", je trouve aussi que "Time is time" conclu parfaitement l'album, avec cette petite touche de mélancolie du style "vous inquiétez pas on va revenir", donc une petite note de 3/5 que je met à un petit 3,5/5 en note réelle.













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