Je n'ai pas le souvenir d'avoir lu une chronique positive au sujet de ce disque sur le web.
Elles sont souvent mitigées et je dois confesser que je ne comprends absolument pas pourquoi.
Bien sûr, comme d'habitude, on a le droit d'émettre un avis tiède, là n'est pas la question... mais j'ai beau écouter l'album et essayer de lui chercher des failles, je n'en trouve pas.
Les chansons du début et celles de la fin sont certes moins sophistiquées, bien que très efficaces et excellentes, reste que le coeur de l'album me file toujours autant le frisson, car plus sombre et torturé.
Layne Staley fait partie, du moins pour moi, des meilleurs chanteurs du Rock.
Il pourrait chanter en chinois, sa voix transmettrait encore des émotions fortes.
Sans lui, ce n'est pas mauvais du tout, mais ce n'est plus pareil...
C'est le corps d'Alice avec un autre esprit dedans.
Cantrell n'en fait jamais de trop, c'est un guitariste qui sait doser ses interventions en solo et c'est très chouette ce qu'il fait globalement.
La section rythmique est super solide aussi, il faut y aller pour en dire du mal, c'est d'une précision...
Sur le plan de la composition, rien à redire non plus, c'est sensé et il y a de bonnes idées.
Cette sophistication qui ne noie pas les émotions et qui ne prend pas de rides est un autre très bon point.
Je n'y entends rien de hautain, ce qui est parfois le cas avec ces musiques qui se veulent sophistiquées.
Bref, cette Alice a 30 ans et je la trouve toujours aussi belle.