Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
4 commentaires notés  
[?]



Alice In Chains
Alice In Chains
Page  1 |

le 10 Avril 2024 par FOUDROCK


Le sommet non seulement du groupe (en plus d'être le chant du cygne de son ténébreux et torturé chanteur Layne Staley), mais du grunge, dont il est en effet l'éloge funèbre, le disque ultime, le plus jusquau-boutiste de ce mouvement musical des plus dépressifs et radicaux. Aucun espoir ici, entre la pochette glauque (et je ne parle pas du livret, rien que du visuel de recto) et son chien au regard tellement triste qu'il donne envie de se suicider pour l'accompagner dans l'au-delà, et le contenu musical proprement parler, d'une noirceur si totale qu'il fait nuit pendant toute l'écoute, même si vous l'écoutez à midi en plein soleil.
De "Grind" à "Over Now" la bien nommée, en passant par "Shame in You", "Head Creeps" et Heaven Beside You", rien à retirer.

le 10 Mai 2020 par CLANSMAN57


Ils auraient pu l'appeler "Alice in Hell":)
C'est incroyable de réussir à aller encore plus loin que "Dirt" en terme de noirceur...
Leur musique reste sophistiquée en diable, nul besoin de 36 instruments additionnels, de claviers ou autres programmations, ils se limitent à leur orchestration Rock, de quoi faire blêmir tout un tas de musiciens aventureux qui ont besoin d'un sacré panel d'artifices.

Les voix de Staley et Cantrell sont parfaitement complémentaires, c'est l'osmose totale, le second chante encore mieux.
"Over Now" semble presque normale après ces nombreux coups portés au moral, le cauchemar d'Alice s'est-il arrêté?

Les trois albums studios d'Alice In Chains sont une excellente alternative à la trilogie glaciale des Cure.
Le disque ici présent est le "Pornography" de ces géniaux musiciens.


le 07 Août 2017 par JéRôME IS CHROME


À l'opposé du commentaire précédent, j'ai directement accroché à cet album. Sa production convient le mieux à l'ambience d'AIC, grâce à ce son boueux sortant de la G&L de Jerry Cantrell et de la basse saturée de Mike Inez (qui remplace Mike Starr lui aussi terrassé par les psychotropes, RIP). Le juste milieu est trouvé entre la nonchalance auto-destructrice des riffs et les soudains refrains qui sortent du fond du coeur. Ca gorge de bonnes idées, en vrac : le solo de guitare à l'envers sur "Brush Away", le "You weapon is guilt" répété à la fin de "Sludge Factory", le break sursautant de "Again" saupoudré des "Woo-hoo" euphoriques de Layne Staley, ou encore l'épique "Over Now" qui s'ouvre par une trompette de funérailles. Un chef-d'oeuvre du grunge à ranger aux côtés de "Ten" et "Badmotorfinger". Ne vous fiez pas à la pate manquante de ce toutou sur la pochette, son regard est plein d'amour. Adoptez-le !

le 06 Août 2017 par DINICED


À l'époque, j'avais eu bien du mal à rentrer dans cet album morbide, j'ai laissé la cassette dormir des années dans un coin de ma chambre. J'ai racheté le CD en même temps que l'Unplugged, qui lui est plus "sensibilité à fleur de peau", il y a quelques années seulement...
Très bon album, mais à ne pas écouter dans les moments de déprime. (Félicitations pour la chronique, les deux derniers paragraphes font vraiment chaud au cœur tellement c'est juste !)













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod