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David Bowie
The Man Who Sold The World
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le 08 Mai 2022 par ESKAPEESKAPE


La pochette (hors USA) interpelle tant elle est belle et osée (surtout pour l'époque) avec David Bowie défiant l'objectif, en robe victorienne lançant des cartes (ou des invitations galantes qu'il a refusé) au sol.

C'est le plus Black Sabbathien des albums de Bowie qui au cours de sa riche carrière a pu adopter toutes les postures, des plus trash au plus classes.
Ainsi il a pu faire se côtoyer la folk, le stoner, le hard rock, le free jazz, la funk, la techno et la pop sans jamais se renier (ou presque) tout au long de sa discographie.

Dans cet album, il passe au gré des morceaux de la folk de son premier album au stoner sabbathien et au hard rock, "She shook me cold" étant particulièrement violente (je dirai proche de Led Zeppelin), "The width of a circle" emblématique des albums et chansons à tiroir qu'il écrira plus tard (comme Station to Station par exemple) et heavy progressive
dans le titre "Saviour machine".

La chanson-titre 'The man who sold the world", avec ses percussions et crécelles, reprise par Nirvana (fausse balade acide sur la santé mentale) démontre à elle seule la complexité du style 'bowesque' qui se dessine.

Cet entre-deux folk rock-hard rock qui est finalement plutôt fréquent à l'époque, à ce titre le rapprochement avec des albums de Queen ou Alice Cooper de 1970 n'en fait pas pour autant un album anecdotique.

En effet, loin d'être un album mainstream des 70', cet album déconcerte par un son très métal, des guitares stridentes (trop parfois) et une basse extrêmement ronde; Bowie a encore la voix claire et aigue qu'il perdra bientôt au profit d'une voix rauque avec du vibrato.

On peut être découragé à mi album par l'étonnant grand écart entre le folk (la chanson "The man who sold the world" ou "After All") et le heavy metal foutraque (attention, faussement foutraque) de "The width of a Circle"; mais cela deviendra la signature de David Bowie.

Cet album est à mon sens une esquisse du futur 'Diamond Dogs' (sorti 4 ans plus tard) dans structure .

Note: 3.5 (arrondi à 4/5 pour la pochette)

le 26 Avril 2020 par ARP2600


J'avais un peu oublié celui-ci. Il m'a toujours plu mais je me rend seulement compte maintenant de son importance et de sa qualité. Je vais dire un truc bien péremptoire, The Man who sold the World est peut-être le plus grand et même le seul grand acte créatif de la carrière de Bowie, qui a plutôt été un grand vulgarisateur, avec beaucoup de style, mais peu de véritables innovations. Ici, on est à l'été 70, le hard rock et le prog se développent à une vitesse de fou, et Bowie ne rate pas l'occasion. Inspiré par les premiers albums de ces styles, il sort son truc, bizarre, lourd, sombre, baroque... assez visionnaire.
Où ailleurs a-t-il osé un morceau de huit minutes avec plusieurs phases, pas tubesque mais passionnant comme un morceau de prog ? "The Width of a circle" ne doit pas être sous-estimé, pas plus que la suite. Avec cet album, il s'érige en champion de la provoc, alignant les riffs d'anthologie, les harmonies vicieuses, les paroles sulfureuses.
Si un seul disque de Bowie annonce aussi bien le gothique que l'alternatif, c'est bien celui-ci. Maintenant, oui, je reconnais que Bauhaus a beaucoup pris à Bowie, mais ça vient surtout de ce disque à mon avis, qui justifie aussi tôt que ça l'idée de glam sombre. Pas étonnant non plus que Nirvana ait repris la chanson-titre...
Dommage que la prod soit assez rude et que certains éléments de style aient mal vieilli, mais je ne suis pas loin de donner la note maximale à cette œuvre étonnante.

le 21 Février 2010 par TERRY


Album inégal, je déteste "Saviour Machine", "Black Country Rock" et "The Supermen" et ses paroles nietszchiennes, sa mélodie pompeuse, ses 'aaaaaaah' insupportables.
Mais le reste est excellent, notamment "All The Madmen", "The Width Of A Circle" et le morceau-titre.
Loin d'être un chef-d'oeuvre, cet album, et loin d'être un de mes préférés.

le 21 Août 2009 par LEO


Un des albums de Bowie des '70s' que j'aime le moins (avec "Lodger").
Ce disque est décousu et son auteur n'y a pas vraiment participé, étant plutôt occupé avec Angie avec qui il vient de se marier. Le groupe et Tony Visconti ont donc fait le plus gros du boulot sur cet album plus que faiblard, mis à part sur 2 ou 3 titres : on peut citer à la rigueur 'The Width Of A Circle' (malgré la longueur du morceau et son côté vieillot), mais c'est surtout la très belle ballade 'After All' et le morceau titre 'The Man Who Sold The World' qui tirent leur épingle du jeu. Le reste de l'album contient des morceaux confus et mal fagotés. Heureusement que Bowie se surpassera sur "Hunky Dory" l'album suivant parce que celui-ci n'est pas bien fameux ! Donc pas plus de 1/5 pour cet album raté !

le 22 Octobre 2006 par ZARDOZ


J'adore les deux premiers titres ("width...", "all the madmen"), je hais "black country rock", je trouve "after all" assez jolie, j'aime bien "running gun blues" mais je trouve que l'album se casse la gueule avec "saviour machine" et "she shook me cold", enfin si je trouve "the man who sold the world" épatante, je trouve aussi "the supermen" vachement décevante.
Bref, 3/5. En fait, 3,5/5 me semble plus adapté. Pas le pire de Bowie (certainement pas), mais pas le meilleur.
En tout cas, c'est sûr, son disque le plus sauvage.













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