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David Bowie
Lodger
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le 21 Octobre 2010 par ANGEL D


Je m'en cogne du fait qu'il soit de la trilogie berlinoise ou pas.
Moi je n'ai pas encore approfondi "law" et "heroes" qui me semblent bien plus froid et difficile d'accès.

Bowie propose ici encore un autre "délire" qui ne plaira pas à tout le monde mais qui est incontestablement de qualité.
Travaillé et quand même accessible.

Mais la musique est subtile, les genres sont variées, pas de longueur : c’est frais, inspiré.Le chant aussi est magnifique.

Bref, la chronique le dit et raconte un peu tout : sonorités africaine, oriental, planante entrecoupé de titre un peu plus direct, rock, et conventionnel (enfin entre autres car chez bowie surtout à cette époque faut le chercher le conventionnel…) .

Je citerai l’efficace « DJ » ou le groove et la basse sont un modèle de composition…bandant.
Entre disco-funk et rock, il renvoie un « i was made for loving you » sorti la meme année au 10èm rang.
« red sails » est un titre bien rock qui scotch bien avec des sonorités à la guitare démente.

D’ailleurs les sonorités sont souvent démentes entre le travail de production et les musiciens, éclectique et inspirés.
De plus, Eno est pas loin, ca se ressent sur « red money » ou on retrouvera certaines sonorités similaire sur « achtung baby » de U2, 12 ans plus tard.

J’adore aussi le mal aimé « répétition », régal sonore un peu zarb et groovy à souhait ; « yassassin », entre ces sonorités oriental et ce doux parfum reaggae.

Bref, rien est à jeter.
On est dans un album de grande classe, un petit chef d’œuvre au dessus de la plupart des productions qui se faisait à la même époque.





le 19 Août 2009 par TERRY


Voici l'ultime volet de la Trilogie berlinoise (ou Trilogie Eno) de Bowie. Sorti en 1979, enregistré aux studios Mountain de Montreux (Suisse), Lodger, avec sa pochette à la fois drôle et morbide (et des illustrations d'intérieur de pochettes dans le même style), est le plus étrange des albums de la trilogie. On retrouve encore une fois la présence de Brian Eno, mais il n'a pas un rôle aussi important ici que pour Low et "Heroes". L'album, plus court que les autres (il ne fait que 35 petites minutes), est difficile d'accès, et généralement sous-estimé, mais, après plusieurs écoutes, on se rend compte de sa (presque) totale réussite.
L'album est beaucoup plus rock et terre-à-terre que les deux précédents. On sent que Bowie quitte l'éther pour la terre ferme. Il y à beaucoup de groupes et/ou de disques qui peuvent estimer Lodger responsable de leurs principales influences. Parfois pop, l'album est le plus souvent orienté world music, un peu comme ce que faisait Peter Gabriel et The Police à la même époque (album III pour Gabriel, Zenyatta Mondatta pour les 'flics'). L'album s'ouvre sur une des plus belles chansons de Bowie, portée par un piano tout simplement somptueux (et aérien, vaporeux), Fantastic Voyage. Et c'est vraiment un voyage fantastique que nous allons faire ! Afrique (African Night Flight, envoûtant, avec ses chants africains en son milieu), Turquie (Yassassin, seul défaut du disque, un titre très plombant), un peu partout dans le monde Move On, le début de l'album fait planer, voyager.

La seconde face est nettement plus rock et classique, elle s'ouvre par une chanson admirable, un vrai tube en puissance, D.J. (I am a DJ, I am what I play). Puis, place au court et mystérieux Look Back In Anger, dans laquelle un ange tombé du ciel se demande dans quel monde on vit. Puis le rigolard (il faut voir le clip, tordant) Boys Keep Swinging, pendant l'enregistrement duquel les musiciens échangèrent leurs instruments (le batteur à la basse, le guitariste à la batterie, etc) on les entend même rigoler au début. La chanson parle de tout ce que l'on peut faire étant gosse et ado.

Repetition est une chanson étrange, sur une mélodie répétitive (volontairement), et raconte la vie au quotidien d'un couple banal, qui s'engueule (Can't you even cook ?/What's the good of me working when you can't damn cook ?). Puis, enfin, dernière chanson, Red Money, copiage intégral (pour la musique) du Sister Midnight de Iggy Pop (album de 1976, The Idiot), mais paroles n'ayant rien à voir (sauf les Can you hear it at all ?).
Conclusion étrange de la trilogie, qui semble totalement décalé par rapport aux deux autres volets, Lodger est certes moins réussi, moins accrocheur. Il décevra pas mal de monde (j'ai personnellement mis très longtemps à l'apprécier, les première écoutes furent catastrophiques, je n'hésitais pas à parler de 'merde' en abordant cet album), mais, au fil du temps, vous verrez, il s'impose lentement mais sûrement comme un très grand disque. Pas aussi exceptionnel que Low et "Heroes", mais quand même un sacré bon disque de Bowie !


le 05 Juin 2007 par STRANDED


Franchement, il n'y a pas de quoi écrire des louanges interminables à propos de cet opus qui est - à mon humble avis - loin d'être le meilleur de la trilogie berlinoise de Bowie. Il manque, en effet, cruellement d'excentricité contrairement à ce que laisse entendre la critique qui lui est consacrée.

le 08 Décembre 2006 par LE STO


Souvent surestimé étant donné qu'il clot la "trilogie berlinoise" (gné gné gné), ce disque est un peu fatiguant à l'écoute, et je peux plus encadrer Boys Keep Swinging. Bowie n'y croit plus tellement, d'ailleurs ce n'est plus Fripp à la guitare mais son lieutenant Adrian Belew, comme dans ces bandes dessinées ou il faut faire 3 tomes et qu'on bacle un peu le dernier car on a déjà la tête ailleurs et qu'on a démontré ce qu'on avait déjà fait.

le 07 Décembre 2006 par ERWIN


Tu vois Terry, moi je ne supporte que "yassassins" dans cet album, le reste ne m'emballe vraiment pas... Assurement, un des moins bons albums du Thin white Duke. Les gouts et les couleurs...
Sans doute cela est-il trop avant gardiste pour moi, le black metal finira par avoir mes oreilles!













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