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David Bowie
1. Outside - The Nathan Adler Diaries : A Hyper Cycle
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le 19 Avril 2020 par RICHARD

Moi, je les trouve aucunement superflues ces cinq transitions. Même si la trame d'Outside est plus que complexe, l'intervention de ces protagonistes n'est pas vaine. On se retrouve au côté d'Adler, limite dans un jeu de rôle de coéquipier. Ce qui a vraiment dérangé Bowie , c'est le refus de la maison de disque de sortir un double album comme il l'entendait. Il devait s'appeler Leon et était le résultat de dix jours d'enregistrement, d'expérimentation et d'improvisation. Plus de 24 heures de musique compressées en 70 minutes...Ces segue souffrent sans doute de cette situation mais ne sont aucunement pour moi du remplissage.

le 18 Avril 2020 par ARP2600


Amusant, j'ai justement écouté plusieurs fois Outside ces derniers jours donc je vais me fendre d'un petit comm aussi (je ne me sens pas assez expert de Bowie pour faire des KE, du moins pour l'instant).
Pour moi, Outside est une île de créativité au milieu d'une vingtaine d'années de disette. Un album certes pas parfait mais truffé de bonnes chansons. Je serais plus ou moins d'accord avec Leo, mais j'aime pour ma part beaucoup le complexe "A small plot of land", et je trouve "The Hearts filthy lesson" et "Hello Spaceboy" tout aussi bonnes que les autres.
Quant à "Strangers when we meet", je ne pouvais pas savoir car je ne connais pas "Buddha of Suburbia"... on peut la considérer comme un bonus peut-être ? Une jolie chanson mais pas très dans le style du disque, c'est vrai. Sinon, les 5 "Segue" sont évidemment un problème et je pense que Bowie a dû vite se rendre compte qu'il s'était planté avec ça. Est-ce qu'il existe une personne qui les défende ? Dans les chansons normales, seule "The Motel" me barbe vraiment, et je trouve "Wishful Beginnings" trop obstinée et un poil énervante (mais quand même un arrangement électronique intéressant).
Je monte donc pour ma part à environ une heure de très bonne musique, ce qui en fait clairement un de mes Bowie préférés, avec la tétralogie de la fin des années 70 et Blackstar.

le 18 Avril 2020 par LEO


Je reviens vers cet album que je n'avais pas entendu depuis au moins 10 ans !
Après réécoute, mon avis reste pratiquement inchangé par rapport à mon commentaire de 2007. à savoir, que s'il est bien plus intéressant que Black Tie White Noise, Outside n'en est pas moins truffé de défauts majeurs, à commencer par son timing démesuré qui plombe le disque d'entrée de jeu et ôte toute envie d'en faire une écoute dans son intégralité (ce que j'ai pourtant fait ici).
Ensuite, il y a toutes ces 'Segues' inutiles qui servent de soit-disant transitions entre les titres mais qui en fin de compte morcellent et alourdissent encore plus le concept, déjà pas très clair à la base !
D'autre part il y a beaucoup trop de morceaux, d'autant que certains ne sont pas bien palpitants et en plus bien trop longs pour ce qu'ils sont (je pense en particulier aux lourdingues "A Small Plot Of Land", "The Motel" et "Wishful Beginnings"), sans parler de la reprise complètement superflue de "Strangers When We Meet" (titre qui se trouvait déjà sur la B.O. de The Buddha Of Suburbia). l'album aurait donc dû être raccourci de moitié pour être convaincant et abouti, là où il n'est que prometteur et un brin frustrant.
Malgré mes critiques, ce disque renferme tout de même un bon paquet de morceaux réussis: "Outside", "I Have Not Been to Oxford Town", "No Control", "The Voyeur of Utter Destruction (as Beauty)", "We Prick You", "I'm Deranged" et "Thru' These Architects Eyes", auxquels on peut ajouter "The Hearts Filthy Lesson" et "Hallo Spaceboy" bien que je ne sois pas très fan de ces deux là.
Avec ces 9 compos pour un total de 40 minutes, on obtient au final un album bien plus lisible et digeste que ce mastodonte de 19 titres pour 74 minutes.
Ainsi condensé, Outside vaut facilement 4 étoiles mais pris en l'état il me semble que celui-ci ne mérite pas plus de 3 ou 3,5/5 (qui était ma note attribuée en 2007), cependant je remonte à la note supérieure car comme l'a justement fait remarquer RICHARD, si l'on compare avec les autres albums que BOWIE a fait paraître dans cette décennie (et même depuis Let's Dance jusqu'à The Buddha Of Suburbia inclus), Outside comporte bien plus de morceaux attrayants et concluants.

le 20 Mars 2020 par NONO

@Richard : Ah oui c'est vrai il y a "hours "aussi ! De cet album-là je ne retiens que le "Something in the air". Le reste : bof, pas terrible !
Pour ma part, j'ai dû attendre jusqu'à "Heathen" pour apprécier pleinement un nouveau bon album de Bowie.

le 19 Mars 2020 par RICHARD


@NONO. "Outside" est pour moi le meilleur album de l'Anglais pour cette décennie et de loin. En même temps, ce n'était peut-être pas si difficile. Le reste de sa disco de l'époque est pour moi plus que mitigé. "Black Tiw White Noise" ne vaut que pour le superbe et émouvant "Jump They Say". Je me souviens lorsque ce titre passait en rotation lourde début 1993 l'accroche a été totale. C'est encore l'un de mes titres préférés de Bowie. On était tellement désespéré du Bowie des années 80 que l'on a fait de cette galette limite un chef d’œuvre... Ce que le temps a bien dilué." Earthling" pour une fois sent quant-à lui trop le copier-coller des années drum'n bass. Il y a de très bon titres (" Little Wonder ", " Telling Lies " et " The Last Thing You Should Do ") mais le reste demeure par trop bancal. De "Hours", je retiens évidemment ce retour à une pop bien faite mais pas nécessairement accrocheuse et manquant un peu d'originalité. "Outside" est bien donc un OVNI dans la décennie de Bowie, voire même dans sa carrière. C'est ce qui pour moi en fait tout son intérêt.













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