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Marillion
Happiness Is The Road
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le 20 Septembre 2024 par MASTERFAN


On ne s’y attendait pas si vite, mais juste après la douche froide de SOMEWHERE ELSE, arrive déjà en 2008 le 15ème album de Marillion : HAPPINESS IS THE ROAD. De plus, un double comme MARBLES ! 20 morceaux, excusez du peu.

Ambiance piano-bar pour le court morceau introductif "Dreamy Street", épuré et sans prétention. Steve Hogarth la joue crooner, bien secondé par Mark Kelly. Ensuite, première belle surprise : le retour du Marillion très inspiré de MARBLES avec un "This Train Is My Life" qui fait du bien aux neurones. "Essence" est une sorte de tableau impressionniste où chacun (et H en particulier) apporte sa contribution par petites touches, tout en subtilité. "Wrapped in Time" a le défaut classique de quelques titres de Marillion (notamment sur l’album précédent) : le syndrome de l’ascenseur, on s’embête un peu avant que le truc ne fasse monter. Mais l’attente vaut le coup car l’intérêt va crescendo. Autre surprise avec "Liquidity", instrumental court et lumineux, mené par un piano d’une simplicité et d’une émotion désarmante, et pourtant je ne suis habituellement pas adepte de ce genre de trip. Mine de rien, à déjà un quart de l’album, on se dit que cette affaire-là ne sent pas trop mal.

C’est l’heure de "Nothing Fills the Hole", un peu l’inverse de "Wrapped in Time". Climat étrange, on a l’impression que le groupe va s’engager dans un groove très années 70 et puis pouf, tout le monde se rendort sagement, bonne nuit les petits. Mais que va nous faire "Woke Up" ? Après un début (trop) calme, Steve passe en accords et en distorse, cette fois l’intensité est bien de retour, Halleluyah ! Et ce n’est pas fini car "Trap the Spark" renoue carrément lui aussi avec la grandeur de MARBLES : magnifique ! Derrière, le léger "A state of Mind" confirme le retour en forme. Enfin, si les dix minutes de l’éponyme "Happiness is the Road" ne sont pas exaltantes dans leur intégralité, H en faisant parfois trop (ou pas assez), le refrain reste mémorable. On pense que c’est fini pour le premier disque mais ça reprend avec "Half Full Jam" en rab, pourquoi pas.

Le premier disque, ESSENCE, est particulièrement convaincant. Les chutes de SOMEWHERE ELSE ? On n'y croît pas, ce serait plutôt l’inverse.

Vient maintenant le second disque, THE HARD SHOULDER. Changement de climat avec "Thunder Fly" dont l’intro est un mix entre du Pink Floyd de 1967 et du Radiohead de 2003. On revient ici à des ambiances de la période RADIATION/MARILLION.COM/ANORAKNOPHOBIA. Comme "Quartz" à une époque, "The Man From the Planet Marzipan" (franchement, ce titre !) dévoile une surprenante densité aux réécoutes. On reste sur du prog pur et dur avec le long "Asylum Satellite #1" (non, ce n'est pas un titre d'Indochine), moins mon truc évidemment. Trop peu d’émotion également sur "Older Than Me" tandis que "Throw Me Out" n’est pas captivant mais se tient.

Dernière partie de l’album avec une claire volonté de terminer sur quelque chose de plus pop-rock. Le léger "Half the World" sert d’entrée au single "Whatever Is Wrong With You", quand même plus abouti que le "See It Like a Baby" de l’album précédent. "Especially True" ouvre lui la voie à un "Real Tears For Sale" qui conclut très dignement THE HARD SHOULDER.

Une seconde partie tout de même moins prenante au global que ESSENCE.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "This train is my life", "Essence", "Woke up", "Trap the spark". SEDUISANT (4) : "Liquidity", "A state of mind", "Happiness is the road", "Thunder fly", "Whatever is wrong with you", "Real tears for sale". PLAISANT (3,5) : "Dreamy street", "Wrapped in time", "Half full jam", "The man from the planet Marzipan", "Especially true". INTERESSANT (3) : "Nothing Fills the Hole", "Asylum Satellite #1", "Throw Me Out", "Half the World". EMOTION LIMITEE (2,5) : "Older Than Me". Bilan 3,70 et Top 5 à 4,40 : HAPPINESS IS THE ROAD cote pour moi 4,05 soit 16,20 /20.

Après la Champion’s League avec MARBLES, il y a eu l’inattendue descente en Ligue 2 avec SOMEWHERE ELSE, et en moins d’un an, Marillion retrouve l’élite avec brio. Un petit coup de moins bien en début de seconde mi-temps mais sur l’ensemble, on n’attendait pas HAPPINESS IS THE ROAD à ce niveau.

Avec les 10 meilleurs morceaux sus-évalués, on aurait pu arriver à un autre classique. La volonté de plaire à un maximum de fans entraîne fatalement pour tout le monde un effet de dilution, ce dont on ne peut leur faire grief.

le 09 Septembre 2016 par CLANSMAN57

Ce double est de trop pour moi.
Il possède en son sein de très bonnes chansons, mais rien de vraiment nouveau, à part sur le second disque, que je trouve moins bon que le premier qui est pourtant moins intéressant.

Je ne vais pas le noter, car je ne le possède plus, mais ma mémoire n'en garde pas un grand souvenir.














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