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Marillion
Clutching At Straws
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le 09 Mars 2021 par THIERRY RAOULT


La lecture de cette chronique m'a donné envie de réécouter cet album. Je n'ai jamais été fan de Marillion. Cependant, en 1987, un copain m'avait fait une copie sur K7 et j'avais apprécié l'opus. Je viens de le réécouter pour la 1ère fois depuis plus de 30 ans (merci le streaming). Je ne sais pas ce qui m'arrive, je l'écoute en boucle depuis 1 semaine. Tous les morceaux sont bons, sans exception. Bref, album parfait.
Sachez que je suis fan de Transatlantic, depuis 2000 , dont le bassiste est ... Pete Trewavas. Le dernier album (sortie fév.2021) est très bon et m'a aussi donné envie de me pencher sur le passé du bassiste.

le 29 Novembre 2019 par MAGNU


Bien possible, en tout cas bien meilleur que le live at Lorelei je trouve

le 08 Septembre 2016 par CLANSMAN57


"Hotel Hobbies", "Warm Wet Circles", "That Time Of The Night" et "Going Under" semblent former un mini concept au sujet de la dépression d'un adulte qui s'isole et se met une mine dans une chambre d'hôtel.

Aucune interruption audible entre les pistes, on pense à "Misplaced Childhood" qui ne s'interrompait jamais pour former un seul grand morceau.

Ces quatre "chansons" sont emplies d'un spleen terrible, elles font partie à mon sens de ce qui se fait de mieux dans le genre.

"Just For The Record" vient jouer le trouble-fête...
Pas qu'il soit un mauvais titre, mais il me sort de ce voyage profond et me dérange un peu, sa présence est incongrue.
C'est comme si on me tirait du lit alors que je dors paisiblement...
Ce titre est bien plus superficiel que les quatre joyaux précédents.
Et pourquoi avoir coupé le concept aussi abruptement?

"White Russian" revient dans le sombre, plus rien à voir avec le concept du début, mais c'est génial de noirceur, de violence, de maîtrise, avec un Fish qui installe une belle tension.
Une sacrée réussite!

Et hop, "Incommunicado" me sort à nouveau de mes belles abymes avec son caractère fortement commercial et ses claviers à la "Jump" de Van Halen...
Tout comme "Just For The Record", c'est pas un titre pourri, mais terriblement hors sujet...
Un peu frustrant pour la seconde fois.

"Torch Song" est "Slainte Mhath" me replongent dans mon spleen de la plus belle des manières, pour mon plus grand plaisir.

"Sugar Mice" redonne dans le commercial, mais elle reste mélancolique et jolie, c'est moins embêtant que les "deux spots sur les Ténèbres" précédents.

"The Last Straw" termine bien le skeud avec une voix fémine bien puissante.

Bref, c'est un presque chef d'oeuvre pour moi, mais un tantinet frustrant.
Il aurait pu être aussi dense que le précédent...



le 20 Mai 2016 par KID66


Avec Clutching At Straws, MARILLION s'affranchit enfin de l'ombre du géant GENESIS. Il est en fait déjà en 1987 le groupe authentique que l'on connaitra sous l'ère Hogarth (que je préfère personnellement).

Evidemment, on perçoit toujours les influences du groupe (à ma première écoute du refrain de "That Time Of The Night", j'ai cru que c'était de la Genèse période fin 70's par exemple) mais il suffit de tendre l'oreille pour se rendre compte que MARILLION ne cherche plus à tout prix à coller à un modèle en composant à tout prix des rêveries progressives. Il s'agit là d'un album de pop/rock raffinée et subtile, avec une grande qualité mélodique et quelques envolées prog réussies. En somme, ce que fera le groupe avec H.

L'album est très homogène, tous les titres sont bons, voire excellents. Le tryptique d'entrée, les tubes "Just For The Record", "Incommunicado" et "Slainthe Mhath", la sublime "Sugar Mice"... Que du bon ! Fish nous donne sa meilleure performance, et Rothery offre encore quelques soli magnifiques, comme sur le magistral "The Last Straw", un de mes titres préférés du groupe. Nous l'entendrons hélas de moins en moins par la suite...

A mes yeux, Clutching At Straws ne marque donc pas une fin, mais un commencement !

le 25 Mars 2013 par FABIO13380


Mon préféré sous l'ère Fish ! Attachant, intense, émouvant, envoûtant ! Il y a de tout sur cette galette somptueuse. Comment ce groupe pouvait être en crise et sortir un album de cette trempe ! Différent de son prédécesseur, il met surtout le trait sur l'émotion pure, l'arrachement que l'on a à dire au revoir au géant écossais. Même si H redonnera un second souffle au groupe, cette ère Fish a marqué sa génération et la culture musicale en général, notamment grâce à des moments de pur jouissance sonore, tel que ce Clutching at Straws, poignant comme jamais. Un dernier chef-d'œuvre et au revoir tout le monde, merci Fish !













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