Pas de commentaires sur cet album. Comme si Marillion n'intéressait plus personne finalement.
Là où Marbles m'avait terriblement ennuyé, malgré ses qualités qu'on ne peut pas lui enlever, avec Somewhere Else, j'ai apprécié de voir Marillion revenir vers un propos plus direct, rappelant même les belles années du merveilleux pop-band qu'il fût durant les années 90 !
Et pourtant, quel album... inégal ! Le meilleur côtoie le pire, c'est le moins que l'on puisse dire. Je suis d'accord avec les 2 chroniques faites ici sur l'album, pour la note donnée, même si je suis moins d'accord sur les appréciations que l'on fait des chansons.
Ca commence pourtant bien, très bien même, avec The Other Half, accrocheuse, contemporaine, belle mélodie, direct, rien à dire. Le single See It Like A Baby est également entêtant et des plus sympathiques.
Par contre, grosse chute sur les 2 titres suivants : Thank You Whoever You Are et son refrain mielleux à souhait, avec des claviers horribles sur le refrain. Et surtout, le rock complètement raté de Most Toys, certainement le pire titre de Marillion période Hogarth, rien de moins ! Même les titres anecdotiques de Marillion.com n'étaient pas mauvais comme cela.
Puis, d'un coup comme ça, après être tombé très bas, l'album redécolle d'un coup, carrément, pour atteindre les plus hautes sphères, avec un Marillion pop, planant, sophistiqué ce qu'il faut (ou complexité pop-prog, enfin peu importe l'étiquette) : Somewhere Else - A Voice From The Past - No Such Thing - The Wound, 4 titres qui s'enchainent merveilleusement bien. Du très bon Marillion !
Avec un tel enchainement de titres pop classieux et planants, on se disait que le final de l'album allait être dantesque. Perdu ! La pression retombe sec, d'abord avec The Last Century For Man, et ses claviers soupesques, insupportables, même punition que Thank You Whoever You Are. Et sur le dernier titre, l'acoustique Faith, les pleurnichements de Steve Hogarth donnent mal à la tête... même Thom Yorke n'en demandait pas tant !
Au final, Somewhere Else est un demi-grand album. Le meilleur (dans le milieu de l'album) y côtoie le pire (le début et la fin de l'album).
