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Moyenne indisponible [?]
Marillion
Somewhere Else
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le 12 Septembre 2024 par MASTERFAN
Il était évident que ça allait être compliqué pour Marillion de donner un successeur à la hauteur de MARBLES, album qui ralliait quasiment tous les suffrages, consensus assez rare en ce qui concerne les oeuvres du groupe. En 2007 sort SOMEWHERE ELSE et les fans reprennent leurs bonnes vieilles habitudes en se divisant, une moitié n’y voyant qu’une série de chansons peu inspirées, l’autre criant à nouveau (quasiment) au chef-d’oeuvre.
L’album démarre plutôt honnêtement avec un « The other half » qui prend véritablement son envol dans sa seconde partie. « See it like a baby » est un single assez basique au refrain bien simpliste, nette baisse d’inspiration quand même. « Thank you whoever you are » est plus réussi sans atteindre des sommets.
Grosse surprise avec le complètement raté « Most toys », à l’esprit fort « indé », à l’arrivée c’est plutôt le vide sidéral mélodique. Très surprenant qu’un des cinq n’ait pas dit à un moment : « Mais dîtes les gars, on n’est pas en train de faire de la merde là ? Arrêtons le carnage ! » On est à 12 000 km des perles des 4 albums précédents.
Vient le long morceau prog « Somewhere else » souvent plébiscité sur cet opus. Perso et malgré le break légèrement beatlesien, il m’a toujours procuré un profond ennui jusqu’à 6 mn 26, moment où tout le monde se réveille enfin. Mais que c’est long pour en arriver là ! Et alors ce refrain insipide où Steve Hogarth se met à geindre dans les aigus, my God, on a mal pour lui.
« A voice from the past » alterne les moments chiants et ceux un peu plus inspirés, morceau difficile à cerner. A l’opposé, « No such thing » est connu comme le loup blanc : quel guitariste n’a pas un jour trouvé un riff léger et intéressant sur lequel son chanteur a cherché pendant trois heures à placer un chant, sans trouver autre chose au final qu’une platitude qui suit les notes. C’est ce qui est arrivé à Steve Rothery et Steve Hogarth ici. Quant à « The wound » c’est bien simple, je n’y arrive jamais, ce n’est pas un morceau qui me procure beaucoup d’émotion malgré un grand nombre de tentatives.
On termine quand même sur une relativement bonne note, « The last century for man » - qui est pour moi le meilleur morceau de l’album - montant en émotion progressivement, et l’album s’achève avec un « Faith » évoquant vaguement par instants une fois encore l’album blanc des Beatles. Sympathique autant qu’anecdotique.
Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Néant. SEDUISANT (4) : The last century for man. PLAISANT (3,5) : The other half, Thank you whoever you are. INTERESSANT (3) : See it like a baby, No such thing, Faith. EMOTION LIMITEE (2,5) : Somewhere else, A voice from the past, The wound. AUCUNE EMOTION (2) : Most toys. Bilan : 2,95 et Top 5 à 3,40 : SOMEWHERE ELSE cote pour moi 3,18 soit 12,72 /20.
Cet album de Marillion est l’un de ceux avec lequel j’ai le plus de mal. Impossible d’y trouver la flamme, en tout cas si elle y est, elle est bien cachée.
Je rejoins donc forcément le premier des deux avis, ne voyant aucune étincelle de génie ici. Les mélodies manquent de saveur, l’ensemble est assez quelconque, même en insistant fortement. La guitare de Big Steve parvient en quelques occasions à relever la sauce sur certains morceaux. L’impression qui domine est que là où MARBLES faisait mouche systématiquement, SOMEWHERE ELSE loupe toujours à moitié sa cible… Heureusement, le groupe va très vite passer à autre chose.
Eval finale à 2 pour respecter les critères bas du site.
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le 14 Août 2015 par DAVID
Pas de commentaires sur cet album. Comme si Marillion n'intéressait plus personne finalement.
Là où Marbles m'avait terriblement ennuyé, malgré ses qualités qu'on ne peut pas lui enlever, avec Somewhere Else, j'ai apprécié de voir Marillion revenir vers un propos plus direct, rappelant même les belles années du merveilleux pop-band qu'il fût durant les années 90 !
Et pourtant, quel album... inégal ! Le meilleur côtoie le pire, c'est le moins que l'on puisse dire. Je suis d'accord avec les 2 chroniques faites ici sur l'album, pour la note donnée, même si je suis moins d'accord sur les appréciations que l'on fait des chansons.
Ca commence pourtant bien, très bien même, avec The Other Half, accrocheuse, contemporaine, belle mélodie, direct, rien à dire. Le single See It Like A Baby est également entêtant et des plus sympathiques.
Par contre, grosse chute sur les 2 titres suivants : Thank You Whoever You Are et son refrain mielleux à souhait, avec des claviers horribles sur le refrain. Et surtout, le rock complètement raté de Most Toys, certainement le pire titre de Marillion période Hogarth, rien de moins ! Même les titres anecdotiques de Marillion.com n'étaient pas mauvais comme cela.
Puis, d'un coup comme ça, après être tombé très bas, l'album redécolle d'un coup, carrément, pour atteindre les plus hautes sphères, avec un Marillion pop, planant, sophistiqué ce qu'il faut (ou complexité pop-prog, enfin peu importe l'étiquette) : Somewhere Else - A Voice From The Past - No Such Thing - The Wound, 4 titres qui s'enchainent merveilleusement bien. Du très bon Marillion !
Avec un tel enchainement de titres pop classieux et planants, on se disait que le final de l'album allait être dantesque. Perdu ! La pression retombe sec, d'abord avec The Last Century For Man, et ses claviers soupesques, insupportables, même punition que Thank You Whoever You Are. Et sur le dernier titre, l'acoustique Faith, les pleurnichements de Steve Hogarth donnent mal à la tête... même Thom Yorke n'en demandait pas tant !
Au final, Somewhere Else est un demi-grand album. Le meilleur (dans le milieu de l'album) y côtoie le pire (le début et la fin de l'album).
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