Tout à fait d'accord avec la chronique.
La prod et les compos sont dans l'ensemble mièvres, aseptisées et gavées d'effets de style.
C'est plat pour du Michael.
Après avoir été en état de choc à la première écoute, ça va un peu mieux au fil du temps.
Les bons titres sont, pour ma part, "I can't make it another day" avec Lenny Kravitz, un duo pop-rock pas très original mais efficace et "Behind the mask", un électro-funk entraînent qui rappelle les années 80 du King avec un vocodeur et un groove à la Daft Punk .
J'ajouterais "Hollywood tonight" avec un riff funky et de bonnes mélodies à l'ancienne.
Dans le registre moyen, on à "Monster", du déjà entendu chez Michael.
Titre énergique avec un beat qui trépide et un passage rap.
Cette fois-ci, c'est "50 cent" qui s'y colle : sans plus.
Le couplet et certains passages reste bien négociés.
"Breaking news" manque de substance mais c'est un titre correct, immédiat et énergique comme on en trouve des tas depuis l'album Dangerous.
Le reste donne dans la ballade fade (soit 5 titres : la moitié de "l'album").
De la grosse soupe indigne de Michael Jackson.
Du R'n'B américain comme on en débite au kilomètre : seule la voix de Michael ressort bien.
"Hold my hand" est un titre de seconde zone avec Akon, "Much too soon" semble trop mièvre.
"Best of joy" est surement le titre le plus indigeste.
Bref, Michael est un disque bricolé.
Avec de bons moyens et un type comme Teddy Riley aux manettes, on a du bon bricolage mais du bricolage quand même.
Une première partie trop molle, aucune cohésion dans l'enchaînement des morceaux.
C'est franchement petit tout ceci pour un disque de Michael Jackson donc il m'est impossible de mettre une note au dessus de la moyenne.
10 titres seulement dont 5 que j'aurais envie de m'écouter de temps en temps.
1/5 pour un disque de Michael Jackson
2/5 pour la note réel du produit.