Héhé, en ce qui me concerne, c'était ma mère qui passait du Ferrat à la maison.
Ainsi qu'une prof de français au collège, avec laquelle nous avions retranscrit le livre "Mon ami Frédéric" en pièce de théâtre.
Elle nous faisait écouter "Nuit et brouillard" pour nous sensibiliser sur le sujet de la déportation.
J'y jouais le rôle d'un grand père nazi...
Pour l'album intéressé, j'ai une autre pochette représentant un Jeannot qui se tient assis sur une souche d'arbre, les bras croisés, contemplant le magnifique paysage montagneux.
Une perle cette photo.
La chanson qui donne son titre à l'album est effectivement une merveille.
Les plus jeunes veulent quitter leur nature pour se rendre à la ville dans laquelle il est plus facile d'accéder aux commerces, par exemple.
Je gage que Ferrat aura donné l'envie à plus d'un de retourner dans sa tranquille nature et sinon, il incite fortement à s'y rendre, à la manière d'un Alex Hugo, trop humain et trop sensible pour vivre parmi les "siens sauvages".
A la place de "Loin", j'ai "Hourra!", géniale également.