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Bon Jovi
Bon Jovi
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le 10 Novembre 2023 par SWISSIDOL


Un début intéressant mais logiquement un brin balbutiant; le style n'est pas encore affirmé. De bons moments à passer à l'écoute de "She don't know me", "Runaway" ou "Burning for love". Le reste me parle moins.

le 19 Juin 2013 par RAMON


C'est donc avec cet objet que tout a commencé.
Un pote déboule chez toi, on met la K7 dans la platine et roule ma poule.
Déjà Runaway...la chronique décrit assez bien l'effet que procure ce titre et tout ce qui suit, mais ce titre là en plein âge d'or du Rock FM, c'est l'assurance que le garçon qui a donné son nom au groupe possède déjà la ligne de force qu'il entend donner à sa carrière.
Billy Squier, Aldo Nova sont déjà sur les ondes US et il entend bien les supplanter à terme.
je veux bien que le beau gosse soit un fan du Boss du New Jersey, plus de celui du flamboyant Born To Run que du parfois très sombre The River d'ailleurs, mais pour suivre Bruce il faut faire preuve d'une intégrité un poil trop embarrassante quand on souhaite à tout prix truster le sommet des charts, version singles notamment.
Des singles potentiels, on en ramasse à la pelle sur ce millésime 1984, citons outre Runnaway, She don't know me, Shot Throught the Heart et Burning for love, tous plus près des chimères ou préoccupations adolescentes que d'un quelconque regard posé sur la société. That's Entertainment, nothing more, diraient les américains, et donc pourquoi pas, Kiss après tout ce n'est que cela aussi.
En 1984, cela passe d'ailleurs fort bien mais quand on voit le groupe interpréter l'album en première partie de Kiss justement, on n'est pas non plus forcément bouleversé par ce que l'on entend, malgré les cabotinages de son leader.
Richie Sambora (peu charismatique ? j'ai vu plus effacé mais bon...) est vraiment un excellent guitariste et c'est lui qui fait passer le Donut bourré de gras et de sucre cuisiné par Jon.
Un gros malin le Jon, on ne peut le lui retirer; un type capable de faire perdurer une formule passablement sujette à péremption rapide à base de textes (souvent) idiots et de mélodies pas mal racoleuses sur fond de testostérone en accords de puissance.
Après il faut quand même afficher un goût prononcé pour la variété américaine pour espérer aller au delà des quelques titres bien foutus que l'on retrouve ça et là sur les albums de Bon Jovi, Wanted Dead or Alive figurant sur Slipperry restant le sommet du groupe.
L'album suivant (qui se vendra mieux), affichait de belles intentions notamment dans sa première moitié, sauf que le reste était vraiment insipide et même horripilant par instants.
Ce premier effort possède déjà tout l'arsenal de ce qu'est le rock de contre façon, tout est "fake" dès l'attaque des synthés de Runaway jusqu'au refrain bourrin de Get Ready, on imagine même le cahier des charges soumis aux musiciens, ingés sons et producteurs, destiné à être respecté à la virgule près sous peine de rupture unilatérale et immédiate de contrat sans les indemnités normalement adossées à ce type d'action.
Sauf que le Big Boss n'est pas tapis dans le bureau d'un lointain conglomérat éditeur de disques à destination des masses, mais bien sur le devant de la scène
avec son micro dans la pogne.
Toute la question étant de savoir si la musique de synthèse est meilleure quand elle est industrielle ou bien artisanale.
Au moins avec ce premier disque est-on en droit de choisir la deuxième voie.
note 2,5













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