Avez-vous bien compris la chronique de Baazbaaz ? La plus grande escroquerie du R 'n R, c'est Bon Jovi et son "slippery when wet". En effet, des musiciens incompétents avec un chanteur sans talent de songwriter. L'album s'en tire grâce à un escroc de compositeur, qui ne sait composer que des refrains et qui refile les mêmes plans que n'ont pas voulu les autres groupes. Deux morceaux sortent du lot et encore l'une d'entre eux est risible. Quand aux autres les chansons sont banales. Bref, cet album est à oublier et vous devez passer à autre chose et surtout ne pas comparer cet album à "Hysteria" ou "appetite for destruction". Au final un album sans personnalité. Relisez la chronique, les éléments positifs tiennent sur quelques mots pour une chronique de 70 lignes. Bon, bah 1 étoile alors ? Bah non 4... Alors soit c'est de l'ironie soit ce sont des antiphrases. Ou alors nous avons affaire à ces fameux album amour/haine dont l'attirance est inexplicable.
Pour ma part, ayant vécu la sortie de l'album en 1986, je me rappelle un album éclatant, qui répondait enfin aux promesses du 1er Bon Jovi, ayant été déçu par "7800° farhenheit". L'intro puissante de "Let it rock" pose les bases d'un album frais, rapide (ce n'est pas un hasard si les deux morceaux les plus dynamiques se trouvent au deux bouts de l'album, Baazbaaz dirait que le tracklisting est absolument nul mais que tous les morceaux sont dans le bon ordre...). Ensuite les tubes tombent, vous savez ces fameux morceaux qui préfigurent le ratage. 'You give love..."et "Livin' a prayer" qui vont squatter les ondes US pendant de longues semaines, suit le "Wanted dead or alive" dont personne ne se souvient. A l'époque c'est la face A. Vous avez la joue qui chauffe et le cerveau bloqué sur ces morceaux pour quelques semaines (salaud de Desmon Child, les autres sont nuls). Les chansons les plus surprenantes arrivent avec les deux vicieuses "I die for you" et "Without love" mais aussi les deux stadium songs que sont "Raise your hands" et "Wild in the street". Arrive aussi le petit slow sympathique "Never say goodbye", même si le groupe fera mieux plus tard.
Les musiciens brillent de mille feux, avec une rythmique implacable accompagnée de synthé frondeurs. Mais que dire de Sambora ? Une guitare virevoltante, des soli superbes, une présence de tout instant. Il est la vrai star musicale de l'album. Evidemment, Bon Jovi est exceptionnel. Sa voix est puissante, cajoleuse, il vit ses chansons et transmet l'émotion insdispensable dans ce style.
Comme vous le voyez, l'album possède de sacrés morceaux, plutôt variés dans les tempi et superbement interprété. Il va poser les bases de Hard US des 80's et drainer foultitudes de copieurs. Ce n'est pas l'album de la maturité, il arrivera en 1992, mais c'est l'album éclatant qui lancera le succès colossal du groupe considéré comme le N°1 du style aujourd'hui encore. A titre personnel, je classe SWW dans le top 10 de mes albums. Et puis, pour paraphraser la célèbre compilation du groupe, "28 millions fans can't be wrong" représentant le nombre d'albums vendus dans le monde.
Sans remettre en cause le jugement de Baazbaaz et tout en respectant son opinion et son jugement, même si je l'ai taquiné à plusieurs reprises, mon avis est complètement à l'opposé de cette chronique et je souhaite juste pondérer les commentaires négatifs, décorrélés de la note d'ailleurs. Voici donc un très rare 5 étoiles de ma part