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The Cure
Pornography
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le 18 Novembre 2015 par NONO


La vraie puissance machiavélique de l'album "Pornography" est d'arriver à plonger totalement l'auditeur dans le contexte, comme si une "main invisible" attirait de force l'auditeur dans un véritable cauchemar .
Le coté effrayant du disque ne réside pas uniquement dans des chansons mélancoliques, mais ça va beaucoup plus loin : le coté brouillon dans les sons, gluant dans la production, met l'auditeur dans un état hypnotique, comme s'il était lui-même "emmuré" dans une dépression. Comme si le monde extérieur n'avait plus d'importance et que cette musique hypnotique nous maintenait dans cette "prison" intime. Dur à expliquer, mais sérieusement c'est difficile de résister au désespoir de cet album.
La chanson-titre, particulièrement, est totalement suicidaire.
Certains parlent de l'effet des drogues.
Ce que j'en conclus moi-même est bien pire, c'est que les "bavardages" confus qu'on entend dans ce titre me fond penser à ce qu'un suicidaire ayant raté sa tentative entend autour de lui (les passants regroupés), après avoir sauté d'un édifice par exemple. Absolument terrifiant, d'autant plus que ces sons aléatoires font carrément travailler l'imagination...

le 15 Février 2015 par TOXIMINAL


"It doesn't matter if we all die", dés le début du disque, le ton est donné. Ce chef d'oeuvre vous fera voyager vers un monde inquiétant et insupportable mais terriblement fascinant. Dernier épisode de la "trilogie glacée", le groupe joue ici à fond la carte de la noirceur jusqu'à abandonner son héritage Post-Punk, aucun hit à déplorer, fini les "Play for Today", "Primary" ou "A Forest", ici tout est violent, torturé et noir avec une batterie monotone qui cogne fort et un Robert Smith qui chante son mal-être de sa voix plaintive.
Un disque d'une rare noirceur, particulier dans la discographie du groupe, un des meilleurs du groupe en tous cas !

Note réelle : 4,5/5
Morceaux préférés : "The Hanging Garden", "The Figurehead", "A Strange Day"

le 19 Août 2011 par TISSORA


C'est pas le genre d'album à écouter quand on a un coup de déprime !

Ou plutôt si, je m'en suis délecté étant ado m'apitoyant sur mon sort trop content d'avoir la bande son idéale à mon mal de vivre (Sentiment récurant, mais pas toujours justifié, chez les jeunes).

Ce disque est à faire passer un album de Doom Metal pour un petit blues du dimanche soir (et je sais de quoi je parle :)).

Aujourd'hui avec l'age -disons 23 ans en plus- je le mets fébrilement sur la platine, il me fait encore plus d'effet : y a un coté maso dans cet album !

J'aime... ;)


le 09 Février 2011 par BENNETT


Trop radical pour faire l'unanimité, Pornography est ce genre d'album que l'on peut pas vraiment cerner en une seule écoute. On écoute pas Pornography comme on écoute Head on The Door, on est pas les doigts de pieds en éventail, c'est tout le contraire, on se met dans une certaine condition physique et morale, si possible dans un climat hivernal et froid.

Bon là, je viens de décourager tout le monde avec ce paragraphe. ^^

Mais en même temps, c'est tellement vrai et les sensations qu'il procure sont assez malsaines mais pourtant très intimes. La musique possède cette qualité d'être vue et appréciée par chaque personne différemment, Pornography en est le parfait exemple car chaque avis que j'ai pu lire sur ce disque était toujours très différent de ce que je pensais et chaque réécoute brise mes certitudes, comme quoi il restera toujours une énigme et c'est peut-être bien pour cela que je le considère comme un grand disque.

Ces sons venus d'ailleurs, cette pochette nébuleuse à souhait et ses paroles désespérées me marquent définitivement....

le 24 Janvier 2010 par EL PACHENKA


Je m'attendais à détester et bien c'est le contraire qui se passe. Sombre, violent, malsain, pesant, certes "Pornography" l'est. J'ajoute qu'il est beaucoup moins déprimant et moins glacial que "Seventeen Seconds" dont j'ai du mal à comprendre l'intérêt contemplatif qui frise parfois l'ennui.













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