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The Cure
Bloodflowers
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le 24 Août 2021 par RICHARD
Je crois que même en étant fan de Cure, avec du recul (ce n'est pas antinomique), on ne peut que souscrire à tes mots, Phil. Qui attend vraiment un album de Smith et sa bande ? La douche froide que fut celui de 2008 y est sans doute pour un peu dans ce relatif désintérêt progressif. La sempiternelle arlésienne d'un nouvel et hypothétique double voire triple album y est sans doute également pour beaucoup. Les rééditions type "Wish", "Concert d'Orange", album solo, dark album et tant d'autres projets sont passées à la trappe et sapent le peu d'excitation qui reste même chez les plus endurcis. C'est un fait. Smith est un rentier du spleen. Il y a plus de trente ans, il déclarait qu'il était les Cure. Comme toute histoire de famille, le quidam ne connaît et ne connaîtra qu'une face des raisons du départ de Gallup mais ceci ne fait que confirmer le caractère autocratique du leader. Hartley, Anderson, Tolhurst, Bamonte en savent quelque chose. Il y a quand même une douce ironie à tout ceci. Smith avait fondé Cure en opposition qu'étaient pour lui Yes ou Genesis, des dinosaures boursoufflés. En 2021, Cure est en quasi phase terminale de fossilisation.
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le 23 Août 2021 par PHIL TORNALLEY
Death to the pixies, c'était le titre d'un best-of posthume des Pixies, non ?
Que reste-t-il de Cure en 2021 ?
Simon Gallup en a apparemment assez de tous les renoncements de Robert Smith, lui voudrait que les nouvelles chansons de Cure sortent coûte que coûte, peu importe que le mixage ne soit pas parfait. Il en a assez des reports. Robert Smith a oublié que ce sont les accidents de parcours captés sur bande qui font tout le charme d'un disque sur la longueur.
Jadis, un groupe comme Cure recevait une dateline de sa maison de disques, et peu importe les contretemps, il devait livrer les bandes d'enregistrement tel jour sous peine de sanction et de rupture de contrat. Les managers étaient d'accord car ils savaient qu'un groupe livrait souvent le meilleur de lui-même lorsqu'il était acculé au mur - poussé dans ses retranchements.
Simon Gallup regrette manifestement ce temps-là et en a plus qu'assez des atermoiements de Robert Smith. Smith refuse de franchir les derniers obstacles et se disperse. Ce n'est pas de "trahison" à proprement parlé qu'il s'agit, mais de renoncement. Pour Gallup, c'est plutôt une énième désillusion après tant d'autres.
Gallup voit un de ses groupes préférés Iron Maiden sortir un nouvel album studio ces jours-ci et il voudrait apparemment que celui de Cure sorte aussi, peu importe que le mixage ne soit pas parfait.
Un disque aseptisé, mixé et remixé, où toutes les aspérités ont été gommées, ne retient jamais l'attention sur la longeur. PJ Harvey a autant d'autonomie financière que Cure. Elle autoproduit ses disques, mais elle s'impose une discipline. Quand elle entre en studio, elle a des démos abouties sous le bras, et se force à enregistrer ses chansons en un laps de temps défini à l'avance. Robert Smith, lui, arrive en studio avec des choses à moitié abouties et les journées passent et repassent. Le dernier album hypothétique de Cure a été enregistré dans plusieurs endroits différents au cours des dernières années, c'est clairement un groupe qui se laisse porter et a oublié de travailler dans l'urgence : un bateau en perdition.
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le 12 Novembre 2018 par RICHARD
Fin 1999, " Out Of This World" passe en exclu chez Bernard Lenoir sur Inter et je me dis, grand titre...VIVEMENT la sortie de l'album !
Je l'achète le jour de sa sortie et il est bien dans le prolongement de ce morceau. C'est une galette hivernale, extrêmement travaillée et riche. Si j'enlève "Watching Me Fall" qui m'est tout bonnement insupportable, les huit autres morceaux très atmosphériques délivrent à chaque nouvelle écoute d'autres petits secrets et trouvailles.
On pourra juste regretter de vouloir parfois cantonner Robert Smith à ce que l'on attend de lui :un être tourmenté proposant des sonorités hautement mélancoliques (le définitif "The Loudest Sound"), mais tant pis pour lui et tant mieux pour nous, ceci fonctionne parfaitement.
L'année 2000 fut une belle année curiste. Les deux dates parisiennes du Zénith en plus en avril sont parmi les plus intenses de la carrière scénique de The Cure.
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le 10 Novembre 2018 par METALPROG84
Cet album des Cure est à mon avis un de leur meilleur (avec les 4 premiers et "Disintegration") et ils n'ont pas fait mieux depuis. Tous les titres sont inspirés à souhait, alternant douce mélancolie ("Out of this world", "The last day of summer" ou "Ths is no if..."), énergie ("Watching me fall" - plus de 11 minutes ! - ou "39") ou encore des titres plus pop-rock (l'accessible mais très bon "Maybe someday"). Le morceau-titre, sombre mais magnifique clôture l'album en beauté.
On ne peut pas dire que "Bloodflowers" soit novateur, on reconnait tout de suite le groupe sur tous les morceaux, mais c'est un condensé de tout ce qu'il sait faire de mieux !
Un album hautement recommandable des Cure.
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le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57
Je le connais plutôt mal celui là, j'avoue ne plus l'avoir écouté depuis longtemps, je ne l'ai d'ailleurs plus...
Je vais simplement l'évoquer par rapport à un souvenir lointain.
C'est meilleur que "Wild Mood Swings", ce qui n'est pas bien difficile, mais ça n'arrive pas à la cheville des grands albums du groupe, me semble-t-il.
Il est meilleur que l'affreux dernier bébé... C'est pas bien dur non plus...
Je crois qu'il est plus ou moins du même tonneau que l'éponyme de 2004, en moins Rock et plus mélancolique, mais j'ai du mal à le considérer comme le dernier volet d'une trilogie entamée avec "Pornography", suivie de "Disintegration"...
Il fait quand même pâle figure comparé à ces deux monuments non?
Je ne mets pas de note, car il faudrait que je le réécoute pour pouvoir le faire, mais je ne crois pas qu'il s'agisse d'un grand disque des Cure.
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