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King Crimson
Lizard
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le 30 Décembre 2023 par CLANSMAN57


King Crimson devait faire évoluer sa musique après "In The Wake Of Poseidon" qui est trop proche de son prédécesseur.
Tant que j'y suis, préférez une version d'origine de ce second opus, le remaster réalisé par Steven Wilson n'est pas très honnête : de nombreux passages sont tout bonnement effacés. Est-ce avec l'accord de Fripp? Peut-être même à sa demande? Je ne sais pas, mais l'original est bien meilleur. Je l'ai totalement redécouvert depuis peu sous cette version et il gagne quelques points. En espérant qu'il n'a pas tronqué tous les autres albums.

"Lizard" est donc un grand pas en avant pour Fripp et ses nouveaux copains. Il est fort probable que cet album soit le plus étrange enregistré par ces messieurs et que certains auditeurs n'y perçoivent qu'une énorme cacophonie.
Personnellement, je le trouve excellent, mais pour un néophyte, il est préférable de ne pas commencer par ici.
Avant de vous attaquer à cette partie du royaume cramoisi, explorez d'autres recoins plus praticables.
Sincèrement, si j'avais commencé par "Lizard", je pense que je n'aurais pas aimé et l'aventure en compagnie de ce groupe d'exception se serait vite terminée.
C'est un simple conseil. Après, c'est vous qui voyez.
En tout cas, je suis bien content de ne pas avoir découvert ce drôle de rêve trop tôt.

Une curiosité loin d'être dispensable.





le 02 Février 2020 par FRANçOIS


J'aime beaucoup ce disque, assez controversé en effet, d'après ce que j'ai pu lire ici et ailleurs. Le CD que j'ai (réédition des 30 ans, je crois) a malheureusement un son assez "étouffé", je dois monter le volume de 3 ou 4 crans sur ma chaîne par rapport à l'écoute de mes autres CD. Même chose pour le Larks' Tongue.

le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Jamais King Crimson n'a sonné aussi jazz que sur lizard.Et par extension, jamais ne sonnera aussi jazz. Ce qui en fait, un album réellement particulier, aussi bien adulé que détesté. Pour beaucoup, lizard est une caricature, la caricature du rock progressif. D'une part par sa relative complexité ( la pièce éponyme), son côté pompeux pour certains ainsi que pour sa longueur.

Particulier, aussi car pour la première fois, les autres musiciens dirigent littéralement l'orientation du KC. Fripp n'aimera pas le résultat mais alors pas du tout... Il daignera cependant réaliser une remasterisation de l'album en question.
Lizard est particulier car un mini-orchestre joue dans la pièce principale, qui donne son nom au disque. Une longue fresque épique, tour à tour joyeuse, intimiste et sombre. Mais j'y reviendrai.

Lizard est aussi, et surtout, un album prônant et sous toutes ses formes le melotron. Clavier hybride aux sonorités multiples. On en entends très souvent, que ce soit sur cirkus ou sur lizard enfin bref. Ce n'est pas une tare en soi, j'aime beaucoup le son du melotron surtout qu'il est utilisé ici judicieusement, en particulier sur cirkus où il sonne vraiment terrifiant.

Keith Tippet est à l'honneur sur cet album, c'est SON album, chose assez rare pour être souligné, je trouve que cela fonctionne bien dans l'ensemble surtout que Fripp est toujours là pour rajouter son petit grain de sel (bolero:peacock tales ou encore cirkus), ce qui donne un petit côté intimiste, jazzy et sombre à la fois.

J'ai toujours eu du mal avec le disque (plus maintenant), j'avais beaucoup de mal à accrocher aux morceaux indoor games et happy family.
Indoor Games sonnait comme un travail "pas fini" et happy family bien que contenant de bonnes choses me semblait bien fade.
Après pléthore d'écoutes sans pauses, je me suis accomodé à ces titrs.
Leur trouvant à chacun des bons trucs qui en font des bons morceaux.
Par exemple, le côté très jazz et sautillant de indoor games. Qui me sonne comme un morceau pétillant et particulièrement relaxant, détendu et de bonne humeur.
Happy family serait son pendant sombre. Jazzy, sautillant, pétillant toujours mais il y a un petit je- ne- sais- quoi qui le rends sombre ( pas trop bien sûr). Sûrement la voix saccadé de Gordon Haskell, pourtant chaude et ronde, toute en volupté.

Il reste que je pense que sur les 5 titres qui composent l'album, ces deux morceaux restent les moins intéressants...
De toute façon comment rivaliser avec, au hasard, cirkus.
Morceau d'une profondeur incroyable? Passant en l'espace d'une seconde du statut de morceau plutôt mélancolique ( la guitare de Fripp me chamboule totalement ici) au statut de morceau sombre et glauque, grâce au melotron...
D'ailleurs, pendant que j'y pense, parlons un peu du rôle de Fripp, qui est ici plus en compositeur qu'en joueur, il regarde ses musiciens jouaient. J'adorerais moi, lui il aime pas... Cela me rendrait serein perso... Reste qu'en tant que guitariste, il reste génial mais il se fait plus rare, chacune de ses apparitions se vivent se délectent tant elles se font rares.
D'ailleurs, vous l'entendrez plus à la sèche qu'à l'électrique.
Reprenons la description des morceaux.
Lady of the dancing water est le morceau bucolique de l'album, le morceau apaisant.
Inthe court of the crimson king avait moonchild, in the wake of poseidon avait son cadence and cascade (quelle merveille), islands a son prelude.
Lady of the dancing water est belle, plus lente et franchement triste... Oui l'ambiance est champêtre, les paroles sont ravissantes et d'une poésie rare mais la musique est tristounette. Un très grand moment bucolique.
Et enfin, le moemnt que vous attendez tous, la pièce éponyme....
Une pièce réellement incroyable, à la fois joyeuse ( big top), sombre (bolero) elle est carrément polyvalente.
A noter, une superbe intro chanté par Jon Anderson (chanteur de yes à la voix sur-aigu) qui a la voix plus grave que d'habitude.
La fresque est d'une complexitée absolue tant au niveau de ces arrangements (présences du cor anglais) qu'au niveau de ces sous aprties. The battle of glass tears est une sous-partie du titre (magnifique) qui est divisé en 3 parties. Imaginez, une sous aprtie, qui est elle-même divisé en 3 parties. Un truc de dingue!
Franchement, une merveille toute en rondeurs et en volupté, un chef d'oeuvre.

Lizard est, à l'instar de sa pochette, très beau... L'ambiance est opaque mais étonamment on s'y retrouve.
Les cuivres apportent une certaine fraicheur à l'ensemble, la voix de Haskell est d'une chaleur toute simplement magique...
Sans oublier, les fabuleux moments de gratte de Bob Fripp...
J'adore!

le 06 Juillet 2009 par THAFHIJTZ'H


King Crimson est vraiment le précurseur du rock progressif. Imaginez-vous en 1970, King Crimson a déjà sorti 3 albums, un premier presque parfait, un deuxième du même style, et Lizard la même année d'un tout autre style, plus expérimental, mais très révélateur.
En 1970, les autres grands comme Genesis, Yes, ELP, Gentle Giant, n'ont pas encore eu le temps de bien faire leur marque dans le style.

le 07 Mai 2009 par EFFREET


Lizard est la pièce de prog' sympho par excellence, ils y surpassent allègrement "Atome heart mother", "Tales from topographic ocean" ou autres " Foxtrot".

Sur cet album, le Crimson n'est jamais laborieux, ils n'ennuient jamais même quand ils composent des morceaux de 23 minutes.
D'ailleurs, sur cette fameuse fresque qu'est "Lizard", on ne s'ennuie jamais, tout simplement, contrairement à "Atom heart mother" de Pink Floyd.

Lizard n'est pas le meilleur Crimson mais il prouve le talent d'écriture du groupe.

Un grand moment, et puis "Cirkus"...













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