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King Crimson
Discipline
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le 29 Octobre 2022 par LEO

@ AIGLE BLANC :

La réelle influence ici sont les TALKING HEADS (Fripp a joué sur le morceaau "I Zimbra" des T. Heads sur leur album Fear of Music en 1979 et l'idée a vite fait son chemin que telle était la voie à suivre).

le 28 Octobre 2022 par AIGLE BLANC


Je suis en train de découvrir cet album de KING CRIMSON (mieux vaut tard que jamais, me direz-vous). Et quelle n'est pas ma surprise d'entendre des rythmes, un jeu de guitare, un feeling proches dans l'esprit et le style du Manuel Gottsching de "Correlation", l'album de 1978 signé du groupe ASHRA !
Est-ce un crime de lèse-majesté que de citer cette comparaison ? J'aimerais savoir ce qu'en pensent Waltersmoke et Arp2600. Robert Fripp et sa bande ont-ils pu en être influencés ? Cela n'enlève rien à mon goût aux qualités indéniables de cet excellent album, de plus étonnant quand on le replace dans la discographie de KING CRIMSON.

le 09 Avril 2021 par BENNY


Les périodes "69-74" et "81-84" du "Roi cramoisi" sont effectivement bien distinctes, chacune ayant ses laudateurs et ses détracteurs. Je me range sans hésiter du côté des adorateurs de la première période. Ici, les formats se raccourcissent (sauf sur "The Sheltering Sky"... et il aurait mieux fallu !), l'instrumentarium se réduit, la musique se simplifie et passe au réfrigérateur. Ce n'est certes fatalement pas mauvais (on n'est pas chez la Ligue Humaine ou chez les "B*tes qui bronzent", si vous voyez ce que je veux dire) mais ces rythmes répétitifs ont plus tendance à m'ennuyer que m'enthousiasmer. Seul "Indiscipline" nous rappellera les heures fastes de la bande (changeante) à Fripp.

le 19 Août 2015 par CLANSMAN57


Vraiment trippant ce KING CRIMSON !
Sophistiqué en diable, en avance sur son temps comme pas permis, même aujourd'hui encore !

L'influence africaine mêlée au groove de Levin et au jeu unique de Fripp, ainsi qu'à la folie de Bruford, c'est l'équation du bonheur !

Adrian Belew a une voix magnifique en plus.

Dépaysant.

le 12 Février 2010 par IOM


Ah... King Crimson.
Du moins, c'est ce que j'ai cru en sortant le CD de la pochette et en le plaçant dans le lecteur.
"Mais qu'est-ce que c'est que ça?". Cette phrase, j'ai pour habitude de la dire à chaque album du roi pourpre que j'ai pu découvrir. Mais, contrairement aux autres fois, elle n'était pas sur le ton du plaisir. Le roi est bel est bien mort, son remplaçant n'a de lui que le nom.

Le premier morceau, "Elephant Talk", m'a au début surpris par son rythme. Grand dieu, on pourrait danser là-dessus!
J'avoue que l'idée d'un rythme aussi simple m'a amusé, et au fond, est plutôt sympathique. Un moyen d'amorcer le CD en douceur, me disais-je. Je regrettais toutefois que le morceau ne débute pas par une fresque épique et cristalline, ou bien terriblement sombre. Mais un tableau en musique. Non, là, c'est un morceau de musique, et on ne nous le fait rappeller. Chose que j'oubliais très vite auparavant, tellement j'était transporté par tout ce que racontait les compositions des précédents albums.

Discipline. Au moins, le titre est pleinement respecté. Jamais le groupe n'aura été aussi précis. Et c'est le point fort de l'album. Avec les morceaux comme discipline et indiscipline, j'en arrive encore à me demander comment Fripp et ses comparses arrivent à jouer ensemble sans s'emmêler les pédales, tellement leurs jeux sont entremêlés et hors rythmes l'un de l'autre. C'est juste hallucinant. Pour arriver à s'y retrouver, au début, surtout éviter de suivre les guitares, c'est impossible à la première écoute.

Mais voilà, l'admiration que j'ai pu éprouver s'arrête là. C'est d'ailleurs le seul sentiment que j'ai pu éprouver en écoutant cette galette. A chaque morceau, je me répétais "le prochain te transportera, te fera rêver, tu verras". Et bien non. J'avais, et j'ai toujours l'impression d'assister à une démo technique, à une session d'exercices de rythmes. Contrairement aux autres, je n'ai rien trouvé d'envoûtant dans "Matte Kudesai". Le refrain est plat, et la musique ne fait rien pour le porter. En fait c'est simple, j'ai l'impression que chacun a joué dans son coin, et qu'ils ont ensuite mis tout ensemble au mixage.

Jamais mon coeur ne s'est soulevé, mon cerveau n'a voyagé dans des paysages enchanteurs, ne s'est retrouvé écrasé par la peur. Seules mes oreilles en on eu marre.

Ce que je regrette, c'est que les compositions ne sont plus pensées comme un opéra, pour raconter une histoire. Non, King Crimson veut impressionner par son talent technique. Malgré la précision implacable du jeu, malgré les prouesses techniques, malgré la parfaite coordination des membres, je n'ai trouvé aucune connexion entre-eux, aucune vibration, aucun partage d'émotion.

Et pourtant, je me force à l'écouter. Je me connais, j'aime rarement un album à la première écoute. Mais là, après une vingtaine, j'abandonne. Les années 80 ont toujours été dures à supporter pour moi, mais si en plus mon groupe favori s'y met, là je craque.

J'applaudis son orchestration. Elle n'est malheureusement pas de celles qui me font vibrer. Elle est de la trempe de celle qui fait... Disons parler. Mais très franchement, je crois bien que si il n'y avait pas écrit King Crimson sur la jaquette, j'aurais été bien moins clément, et cette galette se serait retrouvée au fond de ma corbeille en moins de deux, et depuis longtemps.

Cet album est un chef-d'oeuvre de technique. Mais si vous voulez rêver, passez votre chemin. Ici, vous écoutez un CD de musique. Vous n'allez pas voyager dans la cour du roi cramoisi. Et c'est bien là le problème, c'est que le nom du groupe sur la jaquette nous faisait penser qu'on allait attacher nos ceintures encore une fois.













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