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King Crimson
Three Of A Perfect Pair
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le 11 Décembre 2011 par WALTER SMOKE


Cet album est sans doute l'un de mes préférés des années 80. Cependant, en tant qu'album de King Crimson, il m'avait déçu sur le coup.

Car voilà le gros défaut de Three Of A Perfect Pair : il est plus difficile d'accès. Mais si on insiste, on découvre toute la puissance des chansons de la face A (sauf Model Man, un gros ratage), avec des paroles pas trop mal servies par une musique géniale et innovatrice; le meilleur exemple reste Man With An Open Heart, que j'aime et j'adore !

La face B, elle, est contituée de morceaux presque aussi inaccessibles que sur Lizard, sauf qu'ici, ça respire plus la technologie et l'expérimental, et même le grand talent sauf qu'il y a Larks' Tongues In Aspic III, une faute inadmissible et qui déshonore ses deux aînées.

Three Of A Perfect Pair, alors ? Bon album, supérieur à Beat (facile), inférieur à Discipline (ça aurait été dur), et gâché par deux morceaux.

le 04 Décembre 2011 par GURTU


A oncle viande et kingstalker.

Sur "sleepless" Tony Levin n'utilise pas son Stick mais sa basse ou il ne fait juste que slapper (enfin façon de parler c'est monstrueux quand même!).

le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Quel album! Three of a perfect pair est la clôture d'une boucle, d'une trilogie. Même styles de pochettes, même genre du zik', même line-up. Enfin bref, nous n'avions jamais vu le crimso' comme ça avant. Et c'est diablement, foutrement, délicieusement bon.
Un vrai régal qui ne se révele qu'aux fans acquis à la cause crimsonnienne, comme votre humble serviteur.

Three of a perfect pair est bien plus complexe qu'il n'en a l'air et bien plus sombre aussi... La pochette est carrément moche, je le conçois. Dans le genre, je me casse pas les couilles, elle est parfaite. Mais déjà une dualité d'affirme, entre ses espèces de 2 gros aimants qui ne se touchent pas, se font face, s'affrontent.
Symbolique toute crimsonnienne ici...Mais pochette moche, ahah, paradoxalement...

La dualité se retrouve aussi dans la musique et n'a jamais été autant démarquer, couper.
Cela se voit à l'arrière du cd, left side, right side. Où comme le dit, Bob Fripp.
" une face accesible, une autre face excessive".
Oui, cela résume parfaitement l'album, une face new wave, une face industrielle... Le panard.

On peut voir que cet album au même titre que "beat" (album précédent et pas de mauvais jeu de mot, vilain garnement) c'est pris une gifle. La presse le qualifiant de merde, la raison est simple.
Pendant les eighties, il fut une mode de critiquer le prog'.
ALors quand le groupe sort discipline, la presse rigole. Quand beat sort, il s'énerve et quand three of a perfect pair déboule dans les absc, la presse s'insurge.
Enfin bref, un réel manque d'objectivité, chez nos amis british... Injustice quand tu nous tiens.
Heureusement l'album a, ces temps-ci, à être revu à la hausse.

5 morceaux sur la face "gauche", 4 sur la face "droite", ok... J'insère le skeud dans ma chaine et je me laisse emporter par three of a perfect pair.
Le groupe n'innove pas, il bonifie. On retrouve toujours avec plaisir la voix de Belew ( qui se fait encore plus émotive sur cet album). Les guitares "tricotages" de Fripp et du même Belew, le jeu de batterie toujours aussi irrésistible de notre ami Bill Bruford, ainsi que le stick toujours aussi vibrant de Levin.
Enfin bref, avec le titre éponyme nous sommes en terrain connu et à le mérite de posséder un refrain génial ainsi que d'être un des meilleurs morceaux du disque.
Model man est dans la même veine, émotionnel.
Terriblement funky mais complexe et travaillé enfin bref, un kinder!
Sleepless est la plus grosse déception de l'album, franchement je ne l'aime pas du tout. Le chant d'Adrian n'est pas génial en fait. Tout repose sur le stick de Levin qui assure comme s'il allait mourir sur ce morceau.
On retiendra qu'il aurauit pu être un tube si n'avait pas été signer par le crimso', le rythme est quasi dansant néanmoins garder le rythme durant le refrain n'est pas chose aisé.
Enfin bref des qualités sur ce titre mais pas assez varié. Mais sympa à écouter!
Man with an open heart est du niveau d'un model man, un refrain génial.
Une ambiance super, le chant de Belew maitrisé. Enfin, un bon morceau.
Nuages ( that which passes, passes like clouds) est le morceau de transition entre la face gauche et la face droite. C'est le premier instru et il est foutrement réusi. L'ambiance est planante enfin bref un petit régal. Sur ce morceau les nuages s'amoncellent pour assombrir la musique, la face la plus intéressante va débuter!

il est difficile de parler de cette fameuse face... Composé quasi intégralement d'instrus (à part dig me), elle est la partie la plus dure à avaler de l'album. Mais est la plus intéressante.
Si on n'a pu voir que la face gauche et la face à Belew, on a aucun mal à reconnaitre que la face B est carrément Frippienne. Oui, frippienne. C'est pas le genre de musiques qu'on écoute pour se détendre, c'est une musique qu'on écoute pour se sentir écrasé.
Industry est le morceau le plus intéressant de cette face. Pripiat ( à vous de chercher sur Wikipédia) est radioactive. Il n'y a plus personnes, une grande roue grince. Des autos-tamponneuses dans l'horizon. Des doudous par terre, ainsi que des jouets partout dans ces grands bâtiments laissé à l'abandon. L'odeur est âcre, mon corps est oppressé. La nature se fait envahissante, le vent glacial, le ciel est gris. La mort et la tristesse plane sur ce lieu fantomatique...
Je ne suis pas seul et je vais mourir.... Voilà ce que vous pourriez ressentir à l'écoute de ce titre. Haha pas gai hein?
Dig me vaut surtout pour ses parties de batterie, ainsi que pour ses paroles déjantées et sombres.
Le crimso' ne rigole plus, le crimso' est dans son revival lark's tongue.../red.
No Warning est une instru du même acabit que industry. AMbiances sombres, néons blafards.
L'alaska désertique est bien sombre. Je suis seul dans cette centrâle, un monstre rôde quelque part, le froid est vif. Ma cigarette est presque finie, je n'ai plus de whisky et qu'une seule munition.
Je n'ai plus le choix, BAAAM.... Je tombe par terre, les yeux ouverts tandis que le sang s'écoule sur le sol.....

Three of a perfect pair est LA déception du disque. On dénote une intro à dégouter tous ceux qui apprennent la gratta tant elle est complexe. L'ambiance générale et la tonalité des sons provenant des guitares et clairement funky. C'est bon mais long et comble de la déception, il se termine en fade out...


Three of a perfect pair est une synthèse des eighties bien plus osé que la synthèse des seventies (red). Un travail colossal est à noter pour Bruford qui nous livre ici une de ses meilleurs prestations mais aussi une de ces plus ostentatoires.
Belew y chante très bien, il ose. Il fait monter sa voix, fait des vibrattos. Gros travail là aussi.
Fripp est égal à lui-même. Tony Levin est bien présent et nous prouve encore une fois l'étendu de son talent au stick sur sleepless.
Voilà ce qu'est three of a perfect pair, un disque schizophrénique. Le starless and Bible black des eighties.
Laissez-vous tenter!

le 18 Août 2009 par TERRY


Et en parlant de boue sonore, cet album se pose là. Un des pires de Crimso, désolant de la première à l'ultime minute. Et cette pochette... bwerk.

le 17 Août 2009 par LEO


Aussi jouissif que ses deux prédécesseurs, "Three Of A Perfect Pair" fait dans la continuité tout en innovant au niveau de la répartition des faces (à l'époque du 33t). La face A (ou plutôt "Left Side" comme il est inscrit au dos de la pochette) nous propose les morceaux les plus accessibles et la B ("Right Side") les plus expérimentaux.
Une manière de ne pas rebuter les nouveaux venus dans l'univers de King Crimson, tout comme les anciens fans plus enclins à apprécier le côté sombre et torturé du groupe (en gros, chacun sa face ! et ma foi, le procédé fonctionne plutôt bien !).

Pour qui aime la pop moderne intelligente et sophistiquée made in '80s', la Left Side remplie parfaitement son rôle avec les 4 premiers titres. Elle se termine par un superbe instrumental contemplatif qui fait la transition entre cette première face et la seconde moins accessible qui démarre par l'industriel...'Industry' ! Pas un de mes titres favoris, mais cela dit, il s'intègre parfaitement dans le contexte de cette face expérimentale. Arrive ensuite l'hallucinant et délirant 'Dig Me', dont seul le refrain nous ferait dire qu'il pourrait s'agir d'un morceau presque pop si le reste du titre n'était complètement barré au possible ! Un vrai OVNI que ce morceau (pour moi, ça aurait pu être ça la pop du future) !

'No Warning' fait dans l'improvisation habituelle au groupe, qui n'est pas du tout ma tasse de thé, mais heureusement le morceau ne dure que trois minutes !
L'album se termine en beauté par la troisième partie de 'Larks Tongues In Aspic" (une suite donnée aux 2 premières pièces enregistrées 11 ans plus tôt).

En vérité, "Three Of A Perfect Pair" aurait pu être le quatrième album de King Crimson (et non le troisième), car du 17 au 30 Janvier 1983, le groupe avait enregistré des sessions instrumentales avortées que l'on peut retrouver sur le CD "Champaign-Urbana Sessions 1983" (édité par le King Crimson Collectors' Club). Pour la majeure partie, ces morceaux sont plutôt expérimentaux, mais on retrouvera certaines des idées dans "Three Of A Perfect Pair" !













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